Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1903 30 avril 1903
Description : 1903/04/30 (A3,N22). 1903/04/30 (A3,N22).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374617
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
Pages- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 111
- Beurre de coco. (Détails sur le fonctionnement des usines de Marseille, de Singapore, de Pondichéry).......... Page(s) .......... 114
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 355-372
- Annonces bibliographiques, sur papier bleu
108 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 22 — AVIL 1903
pris en trois ans le développement décrit plus
haut. La dernière fois que je l'ai vu, il avait
5 ans et approchait de 10 centimètres de dia-
mètre, avec l'aspect d'un grand et vigoureux
prunier, à tête luxuriante et vigoureuse.
Le terrain est, comme partout au .Sénégal,
formé d'un fond de silice (sable blanc du
désert), de quelques débris d'une coquille
spéciale (qui forme des bancs épais dans le
sable et d'où proviennent les traces de cal-
caire de notre sol), d'un humus né de la vé-
gétation luxuriante herbacée de l'hivernage,
anéantie et réduite chaque année en pous-
sière pendant la saison sèche, enfin de l'ap-
port de l'homme, au cas particulier: de la
terre de parc à chèvres, mélange de sable, de
fiente vieille et de fiente fraîche.
La pêche, très veloutée, très jolie, blanche
et rose, à joues bien marquées, est, comme
je l'ai dit, plutôt oblongue que sphérique,
elle a de 7 à 8 centimètres sur 4 à 5 et la
forme ovoïde. Elle est terminée, à la
pointe, par un petit mamelon bien détaché.
Elle' rappelle, avec un peu plus de lon-
gueur, une jolie pêche que j'ai vue en Savoie
et chez les pépiniéristes de Lyon, et que
l'on appelle du nom gracieux de Téton de
Vénus. Sa chair est ferme, juteuse, savou-
reuse et parfaitement parfumée, avec un je
ne sais quoi de montant, que notre climat et
notre terroir ajoutent à tous les fruits étran-
gers. Ce petit goût de terroir n'est pas sans
agrément.
Le noyau est ce qu'il y a de plus curieux.
Vous connaissez, comme tout le monde, le
noyau de pêche ordi naire. Celui de la pêche
de la Guadeloupe, vià Nouvelle Calédonie,
est déjà plus petit et relativement plus plat.
Mais le noyau sénégalais, bien qu'à la pre-
mière génération, s'est déjà modifié à son
tour : Plus petit encore que celui de la
- Guadeloupe, plus allongé, il s'est en outre
muni d'une véritable épine tranchante et
aigüe, blanchâtre, dont la présence dans le
fruit semble être en relation avec l'exis-
tence du petit mamelon dont je parlais plus
haut, et qui est aussi saillant que celui de
certaines espèces de citrons. Cette épine,
on ne peut donner un autre nom à cet appen-
dice coupant et piquant, a bien près de deux
centimètres. Il est presque aussi long que le
reste du noyau.
Que seront les noyaux des générations
suivantes, vraiment sénégalaises, elles? Je
tâcherai de m'en informer.
# -
E. MAINE.
Bayonne, mars 1903.
Thés de l'Inde et de Ceylan
Le marché russe. —Supériorité des thés de l'Inde sur ceux de Ceylan. - Nouveaux procédés
pour la fabrication de thés russes et de thés verts.
Une interview de M. A. N. ISGARICHEFF. -Notes de M. CH. JCDGE et de la RÉDACTION.
Le « Times » de Ceylan a publié dernière-
ment une interview de M. A. N. ISGARICHEFF,
représentant de la grande maison de thé
POPOFF FRÈRES de Moscou, où l'acheteur
russe se plaint de la qualité des thés de Cey-
lan offerts au public russe.
M. CH. JUDGE, notre très compétent con-
frère de Calcutta, a eu la bonté de nous en-
voyer la coupure du « Times » en l'accom-
pagnant de quelques commentaires, ainsi
que de renseignements personnels sur des
sujets connexes.
Cette contribution sera particulièrement
bien accueillie par ceux de nos lecteurs qui
ont pris connaissance de l'étude si complète
de M.NEUVILLE surles thés d'Extrême-Orient
(Chine, Japon, Formose, Java) publiée dans
notre n° 21,
Nous croyons utile d'ajouter deux détails
aux explications de M. J UDGE :
Les Russes n'ont pas la même raison que
les Anglais, par exemple, de craindre les
thés très forts; car leur façon de servir cette
boisson leur permet de doser à volonté, selon
pris en trois ans le développement décrit plus
haut. La dernière fois que je l'ai vu, il avait
5 ans et approchait de 10 centimètres de dia-
mètre, avec l'aspect d'un grand et vigoureux
prunier, à tête luxuriante et vigoureuse.
Le terrain est, comme partout au .Sénégal,
formé d'un fond de silice (sable blanc du
désert), de quelques débris d'une coquille
spéciale (qui forme des bancs épais dans le
sable et d'où proviennent les traces de cal-
caire de notre sol), d'un humus né de la vé-
gétation luxuriante herbacée de l'hivernage,
anéantie et réduite chaque année en pous-
sière pendant la saison sèche, enfin de l'ap-
port de l'homme, au cas particulier: de la
terre de parc à chèvres, mélange de sable, de
fiente vieille et de fiente fraîche.
La pêche, très veloutée, très jolie, blanche
et rose, à joues bien marquées, est, comme
je l'ai dit, plutôt oblongue que sphérique,
elle a de 7 à 8 centimètres sur 4 à 5 et la
forme ovoïde. Elle est terminée, à la
pointe, par un petit mamelon bien détaché.
Elle' rappelle, avec un peu plus de lon-
gueur, une jolie pêche que j'ai vue en Savoie
et chez les pépiniéristes de Lyon, et que
l'on appelle du nom gracieux de Téton de
Vénus. Sa chair est ferme, juteuse, savou-
reuse et parfaitement parfumée, avec un je
ne sais quoi de montant, que notre climat et
notre terroir ajoutent à tous les fruits étran-
gers. Ce petit goût de terroir n'est pas sans
agrément.
Le noyau est ce qu'il y a de plus curieux.
Vous connaissez, comme tout le monde, le
noyau de pêche ordi naire. Celui de la pêche
de la Guadeloupe, vià Nouvelle Calédonie,
est déjà plus petit et relativement plus plat.
Mais le noyau sénégalais, bien qu'à la pre-
mière génération, s'est déjà modifié à son
tour : Plus petit encore que celui de la
- Guadeloupe, plus allongé, il s'est en outre
muni d'une véritable épine tranchante et
aigüe, blanchâtre, dont la présence dans le
fruit semble être en relation avec l'exis-
tence du petit mamelon dont je parlais plus
haut, et qui est aussi saillant que celui de
certaines espèces de citrons. Cette épine,
on ne peut donner un autre nom à cet appen-
dice coupant et piquant, a bien près de deux
centimètres. Il est presque aussi long que le
reste du noyau.
Que seront les noyaux des générations
suivantes, vraiment sénégalaises, elles? Je
tâcherai de m'en informer.
# -
E. MAINE.
Bayonne, mars 1903.
Thés de l'Inde et de Ceylan
Le marché russe. —Supériorité des thés de l'Inde sur ceux de Ceylan. - Nouveaux procédés
pour la fabrication de thés russes et de thés verts.
Une interview de M. A. N. ISGARICHEFF. -Notes de M. CH. JCDGE et de la RÉDACTION.
Le « Times » de Ceylan a publié dernière-
ment une interview de M. A. N. ISGARICHEFF,
représentant de la grande maison de thé
POPOFF FRÈRES de Moscou, où l'acheteur
russe se plaint de la qualité des thés de Cey-
lan offerts au public russe.
M. CH. JUDGE, notre très compétent con-
frère de Calcutta, a eu la bonté de nous en-
voyer la coupure du « Times » en l'accom-
pagnant de quelques commentaires, ainsi
que de renseignements personnels sur des
sujets connexes.
Cette contribution sera particulièrement
bien accueillie par ceux de nos lecteurs qui
ont pris connaissance de l'étude si complète
de M.NEUVILLE surles thés d'Extrême-Orient
(Chine, Japon, Formose, Java) publiée dans
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Nous croyons utile d'ajouter deux détails
aux explications de M. J UDGE :
Les Russes n'ont pas la même raison que
les Anglais, par exemple, de craindre les
thés très forts; car leur façon de servir cette
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