Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1903 31 mai 1903
Description : 1903/05/31 (A3,N23). 1903/05/31 (A3,N23).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437462n
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 160
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 373-396 sur papier bleu
- FIGURES
- FIG. 8: Levier monté sur roues. - Fig. 9: Machine Lamblin. - Fig. 10: Fardier.
r40 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 23 — MAI igo3
avec lequel il les enfonce en tapant dessus
eomme sur des simples piquets. Deux yeux
sont laissés hors de terre. On plante à un
écartement devingt centimètres en tous sens,
sans trop s'occuper de la régularité des
lignes. On arrose copieusement pour obte-
nir le tassement du sol aussitôt après la
plantation, et' on continue les arrosages
toutes les fois que les plantes le réclament.
Ce sont du reste les seuls soins qu'on donne
à ces jeunes plantes pendant les deux années
qu'elles passent en pépinière.
Les deux yeux laissés hors de terre se
développent et forment deux tiges qui sont
laissées intentionnellement pour appliquer
plus de greffons, et avoir ainsi plus de
chance de réussite.
Le greffage ne se pratique jamais en pépi-
nière. On greffe sur des arbres plantés à
- demeure, deux ans après la plantation.
Préparation, du sol. — Le terrain qui
doit recevoir la plantation est défoncé à la
main à une profondeur variant de soixante
centimètres à un mètre. Ce défoncement se
fait parfois aussi à la charrue défonceuse,
dans ce cas il ne dépasse pas cinquante cen-
timètres.
Si le terrain est en coteaux à pente rapide,
on a soin dele niveler pour adoucir la pente
et on établit des terrasses que soutiennent
des murs en pierres. Par économie, on éta-
blit sur les murs les canaux d'irrigation.
Plantation. — Après le nivellement du
terrain, on procède au traçagee et à la con-
fection des trous pour la plantation. Çeux-
ci sont circulaires, de soixante centimètres
de diamètre sur quatre-vingts centimètres
de profondeur.
Les arbres en pépinière étant très serrés,
la terre y est entièrement occupée par les
radicelles, et elles maintiennent si forte-
ment la masse qu'on se sert d'une scie pour
séparer sur trois côtés la motte de chaque
arbre. Celui-ci est ainsi sorti avec le plus de
terre possible et ne fane pas, même si on le
transplante en plein été. Aussi plante-t-on
pendant presque toute la saison chaude.
Le moment de la mise en place étant
venu, on comble en partie les trous avec de
la terre mélangée de fumier. On met la
motte dans le trou, de façon telle que l'arbre
soit de trente centimètres plus enterré de ce
qu'il ne l'était en pépinière. On rejette la
terre autour de la motte, on tasse au fur et à
mesure et on finit par laisser une cuvette
destinée à recevoir l'eau d'irrigation qui est
donnée de suite après la plantation, pour
obtenir le tassement nécessaire à une bonne
reprise.
Les arbres, dans les vieilles orangeries,
sont plantés sans aucun alignement, mais
aujourd'hui on plante en lignes espacées de
deux à deux mètres et demi en tous sens.
Greffage (ROGA'A). On greffe en écus-
son, soit à œil poussant, soit à œil dormant.
La dernière méthode est la plus employée,
elle se fait dans la deuxième quinzaine de
septembre et se poursuit jusque vers la fin
octobre.
Pour opérer, on incise d'abord l'écorce du
sujet en forme de x à trente centimètres de
hauteur. On décolle ensuite comme greffon,
une lanière d'écorce rectangulaire portant
un ou deux yeux, qui est introduite dans
l'incision pratiquée, au préalable, sur le
sujet. On place deux yeux sur chaque arbre
pour plus de chance de succès. On attache
avec une ligature en raphia ou en fibre de
bananier. Dix jours après, on visite les
greffes et on détache celles dont l'incision
s'est cicatrisée.
Au printemps, quand la greffe commence
à pousser, on supprime complètement la
tête du sujet à dix centimètres au-dessus de
l'écusson. Les jeunes pousses sont attachées
à des tuteurs qu'on place au pied de chaque
sujet. On ne pratique point d'élagage, on
laisse se développer autant de branches que
possible. Le pincement est rarement usité,
aussi n'est-il pas rare de voir des jeunes
greffes atteindre pendant la deuxième année,
une longueur de quatre et même de cinq mè-
tres. Le vent a beaucou p de prise sur ces arbres
et cause de grands dégâts dans les nouvelles
plantations. L'oranger de Jaffa, très sensible
aux vents, doit être cultivé à basse tige.
Exploitation. L'exploitation d'une oran-
gerie se fait par l'intermédiaire d'un
« beyardji » (jardinier) qui reçoit deux
« kerates » (un douzième) du revenu brut,
avec lequel il les enfonce en tapant dessus
eomme sur des simples piquets. Deux yeux
sont laissés hors de terre. On plante à un
écartement devingt centimètres en tous sens,
sans trop s'occuper de la régularité des
lignes. On arrose copieusement pour obte-
nir le tassement du sol aussitôt après la
plantation, et' on continue les arrosages
toutes les fois que les plantes le réclament.
Ce sont du reste les seuls soins qu'on donne
à ces jeunes plantes pendant les deux années
qu'elles passent en pépinière.
Les deux yeux laissés hors de terre se
développent et forment deux tiges qui sont
laissées intentionnellement pour appliquer
plus de greffons, et avoir ainsi plus de
chance de réussite.
Le greffage ne se pratique jamais en pépi-
nière. On greffe sur des arbres plantés à
- demeure, deux ans après la plantation.
Préparation, du sol. — Le terrain qui
doit recevoir la plantation est défoncé à la
main à une profondeur variant de soixante
centimètres à un mètre. Ce défoncement se
fait parfois aussi à la charrue défonceuse,
dans ce cas il ne dépasse pas cinquante cen-
timètres.
Si le terrain est en coteaux à pente rapide,
on a soin dele niveler pour adoucir la pente
et on établit des terrasses que soutiennent
des murs en pierres. Par économie, on éta-
blit sur les murs les canaux d'irrigation.
Plantation. — Après le nivellement du
terrain, on procède au traçagee et à la con-
fection des trous pour la plantation. Çeux-
ci sont circulaires, de soixante centimètres
de diamètre sur quatre-vingts centimètres
de profondeur.
Les arbres en pépinière étant très serrés,
la terre y est entièrement occupée par les
radicelles, et elles maintiennent si forte-
ment la masse qu'on se sert d'une scie pour
séparer sur trois côtés la motte de chaque
arbre. Celui-ci est ainsi sorti avec le plus de
terre possible et ne fane pas, même si on le
transplante en plein été. Aussi plante-t-on
pendant presque toute la saison chaude.
Le moment de la mise en place étant
venu, on comble en partie les trous avec de
la terre mélangée de fumier. On met la
motte dans le trou, de façon telle que l'arbre
soit de trente centimètres plus enterré de ce
qu'il ne l'était en pépinière. On rejette la
terre autour de la motte, on tasse au fur et à
mesure et on finit par laisser une cuvette
destinée à recevoir l'eau d'irrigation qui est
donnée de suite après la plantation, pour
obtenir le tassement nécessaire à une bonne
reprise.
Les arbres, dans les vieilles orangeries,
sont plantés sans aucun alignement, mais
aujourd'hui on plante en lignes espacées de
deux à deux mètres et demi en tous sens.
Greffage (ROGA'A). On greffe en écus-
son, soit à œil poussant, soit à œil dormant.
La dernière méthode est la plus employée,
elle se fait dans la deuxième quinzaine de
septembre et se poursuit jusque vers la fin
octobre.
Pour opérer, on incise d'abord l'écorce du
sujet en forme de x à trente centimètres de
hauteur. On décolle ensuite comme greffon,
une lanière d'écorce rectangulaire portant
un ou deux yeux, qui est introduite dans
l'incision pratiquée, au préalable, sur le
sujet. On place deux yeux sur chaque arbre
pour plus de chance de succès. On attache
avec une ligature en raphia ou en fibre de
bananier. Dix jours après, on visite les
greffes et on détache celles dont l'incision
s'est cicatrisée.
Au printemps, quand la greffe commence
à pousser, on supprime complètement la
tête du sujet à dix centimètres au-dessus de
l'écusson. Les jeunes pousses sont attachées
à des tuteurs qu'on place au pied de chaque
sujet. On ne pratique point d'élagage, on
laisse se développer autant de branches que
possible. Le pincement est rarement usité,
aussi n'est-il pas rare de voir des jeunes
greffes atteindre pendant la deuxième année,
une longueur de quatre et même de cinq mè-
tres. Le vent a beaucou p de prise sur ces arbres
et cause de grands dégâts dans les nouvelles
plantations. L'oranger de Jaffa, très sensible
aux vents, doit être cultivé à basse tige.
Exploitation. L'exploitation d'une oran-
gerie se fait par l'intermédiaire d'un
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