Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
76 4 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 21 — MARS 1903
suffisante pour payer le travail exigé par
cette culture.
Pendant que la culture du cacao périclite
dans certaines parties de l'île, elle prend un
vigoureux essort dans certaines autres. Je
crois, en particulier, que les territoires de
« Laoyou », de « Soufrière » et de « Grand-
bay » contribueront pour une large part, à,
augmenter notre récolte annuelle de cacao,
« Soufrière » et « Grandbay » particulière-
ment, où beaucoup des avantages naturels
qui existent à la Grenade se retrouvent en
grande partie.
Variétés cultivées. — On ne peut pas
dire que, jusqu'à présent, l'on ait accordé ici
une grande attention au choix des meilleures
espèces pour les plantations de cacao. En
établissant cette culture sur l'habitation
(t Copt Hall», il y a près de soixante ans,
M. JOSEPH FADELLE avait apporté, de Trini-
dad, quelques gousses de FORASTERO et de
CRIOLLO, et, plus tard, M. WILLIAM DAVIES et
moi fîmes la même chose, l'un à « Bath » et
l'autre à « Blenheim ». Ces deux espèces se
trvent encore et sont en rapport sur les
trois habitations. Mais, poussant dans les
mêmes champs et côte à côte avec le CALABA-
CILLO, acclimaté depuis plus longtemps, tous
ces types tendent, par suite d'une féconda-
tion fortuite, à se rapprocher d'un type gé-
néral possédant quelques-uns des caractères
de chacun. On peut voir ce type réalisé sur y
l'habitation « Rouillard », dans la paroisse
de « Vieille Case », où l'on trouve de très
vieux cacaoyers. La gousse est complètement
rouge et ressemble à la gousse du CALABA-
CILLO. La fève, à l'intérieur, est, cependant,
d'un pourpre léger, comme celle du FORAS-
TERO, dont elle a le goût parfumé, au lieu du
rouge sombre et de la saveur amère du CALA-
BACtLLO. Ces plantations sont très anciennes,
et l'on sait que des graines du FORASTERO, de
sa variété l'AMELONADO, aussi bien que du
CRIOLLO, fournies par un négociant écossais
à « Prince Ruperts » nommé PATTERSON, fu-
rent plantées indistinctement avec le vieux
CALABACILLO de la Dominique.
Si on me demandait à quelle variété de
cacao nous devrions donner la prédominance
dans cette île, je recommanderais, sans hési-
tation, le FORASTERO. Depuis vingt-trois ans,
j'ai soigneusement observé la pousse et les
mœurs des différents types cultivés ici, et
j'ai trouvé que le FORASTERO rouge est non
seulement celui dont la croissance est la plus
robuste dans la généralité de nos terrains,
mais aussi le producteur le plus généreux
d'un cacao susceptible, par sa qualité, d'ob-
tenir sur le marché anglais, les prix que nous
d i Î irons atteindre.
La question de la greffe. — Dans un
mi moire lu, en 1889, à la « Conférence agri-
cole des Indes occidentales M, M. J. -H
HART, le directeur expérimenté du Service
botanique à Trinidad, tout en reconnaissant
que le catao des Antilles n'est « ni plus ni
« moins qu'un mélange d'espèces variées,
« et qui vâfient encore entre elles sans di-
« rection certaine », admet encore qu'il est
possible, futant que désirable, de travailler
à établir un type spécial et qui serait mieux
approprié aux conditions naturelles de cha-
que localité. Il vint à dire: « La découverte
« (par l'auteur en 1898) de la facilité avec
« laquelle le cacao peut être greffé par ap-
« proche met maintenant le planteur à même
« de s'assurer une récolte d'une on de plu-
« sieurs espèces particulières, à son choix,
« et, plus tard, il pourra produire des échan-
« tillons d'un genre autrefois impossible. »
Il n'est pas besoin, je crois, de faire res-
sortir la valeur de son procédé.
Je n'ai d'ailleurs pu me procurer aucune
sorte de renseignements sur son application
dans l'île de la Dominique.
Desiderata concernant la préparation
du produit. — Il me reste encore un point,
concernant le cacao, sur lequel je veux vous
entretenir dans ce mémoire : sa préparation:
Tandis que les négociants qui achètent
de nos planteurs, les innombrables petites
récoltes qui forment la masse de notre ex-
portation, se plaignent de ce que ces échan-
tillons sont mélangés et de qualité généra-
lement inférieure, ils ne font rien pour em-
pêcher cela, en établissant par exemple, une
échelle de prix basée sur la préparation et la
qualité. Ils encourageraient ainsi à employer
de meilleures méthodes et à apporter plusde
soin dans la préparation du produit qu'ils
suffisante pour payer le travail exigé par
cette culture.
Pendant que la culture du cacao périclite
dans certaines parties de l'île, elle prend un
vigoureux essort dans certaines autres. Je
crois, en particulier, que les territoires de
« Laoyou », de « Soufrière » et de « Grand-
bay » contribueront pour une large part, à,
augmenter notre récolte annuelle de cacao,
« Soufrière » et « Grandbay » particulière-
ment, où beaucoup des avantages naturels
qui existent à la Grenade se retrouvent en
grande partie.
Variétés cultivées. — On ne peut pas
dire que, jusqu'à présent, l'on ait accordé ici
une grande attention au choix des meilleures
espèces pour les plantations de cacao. En
établissant cette culture sur l'habitation
(t Copt Hall», il y a près de soixante ans,
M. JOSEPH FADELLE avait apporté, de Trini-
dad, quelques gousses de FORASTERO et de
CRIOLLO, et, plus tard, M. WILLIAM DAVIES et
moi fîmes la même chose, l'un à « Bath » et
l'autre à « Blenheim ». Ces deux espèces se
trvent encore et sont en rapport sur les
trois habitations. Mais, poussant dans les
mêmes champs et côte à côte avec le CALABA-
CILLO, acclimaté depuis plus longtemps, tous
ces types tendent, par suite d'une féconda-
tion fortuite, à se rapprocher d'un type gé-
néral possédant quelques-uns des caractères
de chacun. On peut voir ce type réalisé sur y
l'habitation « Rouillard », dans la paroisse
de « Vieille Case », où l'on trouve de très
vieux cacaoyers. La gousse est complètement
rouge et ressemble à la gousse du CALABA-
CILLO. La fève, à l'intérieur, est, cependant,
d'un pourpre léger, comme celle du FORAS-
TERO, dont elle a le goût parfumé, au lieu du
rouge sombre et de la saveur amère du CALA-
BACtLLO. Ces plantations sont très anciennes,
et l'on sait que des graines du FORASTERO, de
sa variété l'AMELONADO, aussi bien que du
CRIOLLO, fournies par un négociant écossais
à « Prince Ruperts » nommé PATTERSON, fu-
rent plantées indistinctement avec le vieux
CALABACILLO de la Dominique.
Si on me demandait à quelle variété de
cacao nous devrions donner la prédominance
dans cette île, je recommanderais, sans hési-
tation, le FORASTERO. Depuis vingt-trois ans,
j'ai soigneusement observé la pousse et les
mœurs des différents types cultivés ici, et
j'ai trouvé que le FORASTERO rouge est non
seulement celui dont la croissance est la plus
robuste dans la généralité de nos terrains,
mais aussi le producteur le plus généreux
d'un cacao susceptible, par sa qualité, d'ob-
tenir sur le marché anglais, les prix que nous
d i Î irons atteindre.
La question de la greffe. — Dans un
mi moire lu, en 1889, à la « Conférence agri-
cole des Indes occidentales M, M. J. -H
HART, le directeur expérimenté du Service
botanique à Trinidad, tout en reconnaissant
que le catao des Antilles n'est « ni plus ni
« moins qu'un mélange d'espèces variées,
« et qui vâfient encore entre elles sans di-
« rection certaine », admet encore qu'il est
possible, futant que désirable, de travailler
à établir un type spécial et qui serait mieux
approprié aux conditions naturelles de cha-
que localité. Il vint à dire: « La découverte
« (par l'auteur en 1898) de la facilité avec
« laquelle le cacao peut être greffé par ap-
« proche met maintenant le planteur à même
« de s'assurer une récolte d'une on de plu-
« sieurs espèces particulières, à son choix,
« et, plus tard, il pourra produire des échan-
« tillons d'un genre autrefois impossible. »
Il n'est pas besoin, je crois, de faire res-
sortir la valeur de son procédé.
Je n'ai d'ailleurs pu me procurer aucune
sorte de renseignements sur son application
dans l'île de la Dominique.
Desiderata concernant la préparation
du produit. — Il me reste encore un point,
concernant le cacao, sur lequel je veux vous
entretenir dans ce mémoire : sa préparation:
Tandis que les négociants qui achètent
de nos planteurs, les innombrables petites
récoltes qui forment la masse de notre ex-
portation, se plaignent de ce que ces échan-
tillons sont mélangés et de qualité généra-
lement inférieure, ils ne font rien pour em-
pêcher cela, en établissant par exemple, une
échelle de prix basée sur la préparation et la
qualité. Ils encourageraient ainsi à employer
de meilleures méthodes et à apporter plusde
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