Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1903 28 février 1903
Description : 1903/02/28 (A3,N20). 1903/02/28 (A3,N20).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374595
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 40
- H. DULIEN: Le manioc en grande culture (Organisation, etc., aux Antilles. - Plantation et entretien).......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 46
- F. MAIN: Une nouvelle méthode de préparation du café (Le procédé VAN GEUNS).
- H. E. LOW: Lettre du Nicaragua (Café. Castilloa. - Gingembre. - Curcuma. Sisal et Arrowroot. - Citrate de chaux. Luffa. - Pomme de terre)
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 311-337. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 46
44 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 20 — FIV. igo,3
comme étant la source de l'énergie muscu-
laire. Ceci revient à dire que les vermicelles
de riz. comme toutes les matières amylacées
en général, conviennent aux habitants des
tropiques comme les graisses conviennent à
ceux des régions boréales ; mais ces vermi-
celles ont en outre, pour les raisons exposées
ci-dessus, l'avantage considérable de ne
devoir exiger de l'intestin qu'un travail ré-
duit au plus strict minimum.
L'importance de cette considération ne
saurait échapper à quiconque s'intéresse à
l'hygiène des pays chauds.
H. NEUVILLE.
La Durée des Bananeries au Parana
Influences du sol, des engrais, des soins d'entretien, de la variété, etc.
Par M. L. PASZKIÉWICZ.
Mon cher Directeur,
Vous avez bien voulu me demander quel-
ques renseignements complémentaires à la
note sur les bananeries du Parana que vous
avez publiée dans le « Journal d'Agriculture
Tropicale» n° ir, renseignements relatifs
principalement à la durée des plantations de
bananiers et aux moyens employés pour
augmenter cette durée autant que faire se
peut. (1)
Il ne m'est guère possible de répondre à
ces deux questions d'une manière très pré-
cise. La durée d'une plantation de bananiers
dépend en effet à la fois de la qualité du sol
et des soins de culture qui lui sont donnés ;
quant aux engrais, l'emploi en est absolu-
ment inconnu dans le bas Parana. Le sol y
est en général si riche en matières fertilisan-
tes que, jusqu'à présent, il n'est venu à l'idée
de personne d'y faire des apports d'engrais.
Et cependant, ce n'est pas que le bananier
soit insensible aux amendements, bien au
contraire, la vigueur des tiges et la beautédes
régimes des plants qui avoisinent les habi-
tations et au pied desquels on dépose d'ordi-
naire des cendres et des détritus de toutes
sortes, en sont une preuve convaincante.
Dans les plantations un tant soit peu éten-
dues, l'emploi d'engrais quelconques est
pour ainsi dire presque impossible, et on est
forcé de se contenter des éléments nutritifs
que renferme le sol. Ce dernier résultant de
la désagrégation de roches primitives, est du
(1) Comparez, articles et lettres de MM. CH. RIVIÈRE
(no 10), A. COUTURIER (n° 13), J. J. ESMENJAUD
(n° 14), D' BONAVIA (n° 15).
N. DB LA RÉD.
reste, en général, suffisamment riche en po-
tasse et l'acide phosphorique n'y fait pas non
plus défaut. Quant à l'azote, il est fournipar
l'humus .ordinairement très abondant dans
ces terrains occupés pendant d'innombrables
années par la forêt. Ce qui manque le plus
est l'élément calcaire ; les quelques expérien-
ces que j'ai pu faire pendant mon séjour au
Parana m'ont très rapidement démontré
qu'on obtiendrait de splendides résultats pour
toutes les cultures, si on pouvait fournir au
sol la chaux qui lui manque, mais ou prendre
cette chaux et comment l'amener sans frais
excessifs dans les plantations, dans un pays
ou routes et chemins sont choses incon-
nues ?
Dans les bananeries bien cultivées et in-
telligemment conduites, on a soin chaque
année de couper toutes les vieilles feuilles
qui retombant surles jeunes rejets, les étouf-
fent et nuisent sensiblement à leur prompt
développement ; d'autre part toutes les tiges
ayant produit un régime sont coupées avec
soin par le pied et divisées en tronçons et en
fragments aussi peu volumineux que possi-
ble. Si on a soin, au moment des sarclages et
des buttages des plants, de recouvrir de terre,
en partie du moins, tous ces débris végétaux,
leur décomposition est très rapide et promp-
tement réduits en terreau, ils constituent
pour le bananier un amendement dont l'effet
est très appréciable. Lorsqu'à ces soins de
culture on ajoute celui de ne laisser à cha-
que souche qu'un nombre très réduit de re
jets, c'est-à-dire trois ou quatre au plus, on
peut êtrecertainde toujours récolter de beaux
régimes et de prolonger sensiblement la du-
comme étant la source de l'énergie muscu-
laire. Ceci revient à dire que les vermicelles
de riz. comme toutes les matières amylacées
en général, conviennent aux habitants des
tropiques comme les graisses conviennent à
ceux des régions boréales ; mais ces vermi-
celles ont en outre, pour les raisons exposées
ci-dessus, l'avantage considérable de ne
devoir exiger de l'intestin qu'un travail ré-
duit au plus strict minimum.
L'importance de cette considération ne
saurait échapper à quiconque s'intéresse à
l'hygiène des pays chauds.
H. NEUVILLE.
La Durée des Bananeries au Parana
Influences du sol, des engrais, des soins d'entretien, de la variété, etc.
Par M. L. PASZKIÉWICZ.
Mon cher Directeur,
Vous avez bien voulu me demander quel-
ques renseignements complémentaires à la
note sur les bananeries du Parana que vous
avez publiée dans le « Journal d'Agriculture
Tropicale» n° ir, renseignements relatifs
principalement à la durée des plantations de
bananiers et aux moyens employés pour
augmenter cette durée autant que faire se
peut. (1)
Il ne m'est guère possible de répondre à
ces deux questions d'une manière très pré-
cise. La durée d'une plantation de bananiers
dépend en effet à la fois de la qualité du sol
et des soins de culture qui lui sont donnés ;
quant aux engrais, l'emploi en est absolu-
ment inconnu dans le bas Parana. Le sol y
est en général si riche en matières fertilisan-
tes que, jusqu'à présent, il n'est venu à l'idée
de personne d'y faire des apports d'engrais.
Et cependant, ce n'est pas que le bananier
soit insensible aux amendements, bien au
contraire, la vigueur des tiges et la beautédes
régimes des plants qui avoisinent les habi-
tations et au pied desquels on dépose d'ordi-
naire des cendres et des détritus de toutes
sortes, en sont une preuve convaincante.
Dans les plantations un tant soit peu éten-
dues, l'emploi d'engrais quelconques est
pour ainsi dire presque impossible, et on est
forcé de se contenter des éléments nutritifs
que renferme le sol. Ce dernier résultant de
la désagrégation de roches primitives, est du
(1) Comparez, articles et lettres de MM. CH. RIVIÈRE
(no 10), A. COUTURIER (n° 13), J. J. ESMENJAUD
(n° 14), D' BONAVIA (n° 15).
N. DB LA RÉD.
reste, en général, suffisamment riche en po-
tasse et l'acide phosphorique n'y fait pas non
plus défaut. Quant à l'azote, il est fournipar
l'humus .ordinairement très abondant dans
ces terrains occupés pendant d'innombrables
années par la forêt. Ce qui manque le plus
est l'élément calcaire ; les quelques expérien-
ces que j'ai pu faire pendant mon séjour au
Parana m'ont très rapidement démontré
qu'on obtiendrait de splendides résultats pour
toutes les cultures, si on pouvait fournir au
sol la chaux qui lui manque, mais ou prendre
cette chaux et comment l'amener sans frais
excessifs dans les plantations, dans un pays
ou routes et chemins sont choses incon-
nues ?
Dans les bananeries bien cultivées et in-
telligemment conduites, on a soin chaque
année de couper toutes les vieilles feuilles
qui retombant surles jeunes rejets, les étouf-
fent et nuisent sensiblement à leur prompt
développement ; d'autre part toutes les tiges
ayant produit un régime sont coupées avec
soin par le pied et divisées en tronçons et en
fragments aussi peu volumineux que possi-
ble. Si on a soin, au moment des sarclages et
des buttages des plants, de recouvrir de terre,
en partie du moins, tous ces débris végétaux,
leur décomposition est très rapide et promp-
tement réduits en terreau, ils constituent
pour le bananier un amendement dont l'effet
est très appréciable. Lorsqu'à ces soins de
culture on ajoute celui de ne laisser à cha-
que souche qu'un nombre très réduit de re
jets, c'est-à-dire trois ou quatre au plus, on
peut êtrecertainde toujours récolter de beaux
régimes et de prolonger sensiblement la du-
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