Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1903 28 février 1903
Description : 1903/02/28 (A3,N20). 1903/02/28 (A3,N20).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374595
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 40
- H. DULIEN: Le manioc en grande culture (Organisation, etc., aux Antilles. - Plantation et entretien).......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 46
- F. MAIN: Une nouvelle méthode de préparation du café (Le procédé VAN GEUNS).
- H. E. LOW: Lettre du Nicaragua (Café. Castilloa. - Gingembre. - Curcuma. Sisal et Arrowroot. - Citrate de chaux. Luffa. - Pomme de terre)
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 311-337. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 46
62 JOURNAL LYAGRICULi URE TROPICALE N° 20 — FÉY. Ig03
Le chameau et le dromadaire
comme animaux de trait.
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
M. CH. RIVIÈRE, directeur du Jardin d'Essai du
Hamma, auteur du Manuel pratiquede l'Agricul-
teur algérien, nous écrit au sujet de la note illus-
trée, publiée dans notre cahier de novembre 1902;
Notre chameau d'Afrique à une bosse, ou
dromadaire, rend peu de services à l'agricul-
ture : ce n'est qu'une bête de transport, mais
la charge n'excédant pas 15o kg. Sa variété,
plus affinée, dite Méhari, se prête aux lon-
gues courses. ., (
Ce n'est que bien rarement que l'on voit,
dans la région steppienne, le chameau attelé
à une charrue qui ne fait que gratter le sol :
ce n'est pas une race de trait.
Ce dromadaire est beaucoup moins fort
que le véritable chameau de la Bactriane,
employé en Russie et dont la bonne confor-
mation et le poids en font une bête de
traction.
Le poil de notre dromadaire est beau-
coup moins beau que celui du chameau
russe : la toison de ce dernier est très recher-
chée pour ses brins longs, tenaces et soyeux
qui sont utilisés dans nos usines de Roubaix
et de Tourcoing.
Ce chameau à deux bosses aurait dû être
introduit depuis longtemps en Algérie :
Espèce ou variété différente du dromadaire,
on n'est pas d'accord sur ce point, j'avais
pensé que le croisement de ces deux ani-
maux pouvait être intéressant et profitable,
et j'ai émis cette apinion dans un pro-
gramme d'agriculture saharienne (1897, So-
ciété de Géographie d'Alger).
Depuis une vingtaine d'années la race
caméline a été très éprouvée par les guerres
du Sud algérien, mais dans la Tunisie méri-
dionale, il y a encore quelques beaux types
de dromadaire que j'ai eu l'occasion d'exa-
miner en détail comme Président de laclasse
des Camélinées et des Struthiotées au grand
concours agricole de Tunis en 1887 : cer-
taines races mériteraient aussi une rigou-
reuse sélection, car ces animaux sont plu-
utilisés en Tunisie qu'en Algérie.
En résumé, les races algériennes actuelles
ne sauraient servir utilement l'agriculture
intensive comme bêtes de traction, et leur
sobriété et leur endurance quelque des
légendaires sont surfaites : néanmoins, c'est
un animal de vie steppienne dont l'amélio-
ration ne serait pas sans profit pour une
agriculture qui ne peut être qu'extensive, et
privée pour toujours du concours des gros
bovidés et équidés.
CH. RIVIÈRE.
r:
, ~S~~ f,)
La ramie à Sumatra
(Extrait d'une lettre de M. TABEL).
Dans notre cahier de février 1902, à l'occasion
d'une note de M. CH. RIVIÈRE sur l'état d'avance-
ment du problème (Je la ramie, nous avions posé
la question de savoir ce qu'était devenue exacte-
ment la grande entreprise de culture de ramie
montée à Sumatra par M. BLUNTSCHLI; dans une
conversation un lecteur nous l'avait donnée
comme dissoute. Dans le courant de 1902, une
lettre nous parvint de Zurich, protestant contre
cette information et nous annonçant une notice
détaillée sur l'affaire, qui n'avait subi, nous disait-
on, qu'un arrêt momentané ; mais la notice pro-
mise ne nous a toujours pas encore été envoyée.
En l'absence d'informations de première main,
on nous saura gré, pensons-nous, de publier le
passagequi suit, d'une lettre récentede M. TABEL,
notre aimable correspondant de Déli (Sumatra) :
« J'avais espéré des renseignements sûrs
sur les résultats de la ramie à Siak; mais
rien n'est venu. Je sais cependant que les
cultures à Siak sont arrêtées, mais il est pos-
sible que l'on ait transporté le matériel dans
quelque autre contrée de Sumatra ou des
Straits Settlements, où le Syndicat possède
des terres d'une grande étendue.
« A Siak, ils ont planté près de deux ans,
avec 200 javanais, 100 javanaises et cent
coolies chinois; on avait de la machinerie
pour la somme rondelette de 200.000 francs.
On prétend avoir essayé dix espèces (varié-
tés?) de ramie.
« La société est dénommée « The Straits
Settlements & Sumatra Ramie Syndicate »,
et son siège est à Zurich. On avait d'abord
commencé à planter à Bedageï (Liberia Es-
taie); il s'y trouve encore du café Libéria,
appartenant au Syndicat. »
Le chameau et le dromadaire
comme animaux de trait.
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
M. CH. RIVIÈRE, directeur du Jardin d'Essai du
Hamma, auteur du Manuel pratiquede l'Agricul-
teur algérien, nous écrit au sujet de la note illus-
trée, publiée dans notre cahier de novembre 1902;
Notre chameau d'Afrique à une bosse, ou
dromadaire, rend peu de services à l'agricul-
ture : ce n'est qu'une bête de transport, mais
la charge n'excédant pas 15o kg. Sa variété,
plus affinée, dite Méhari, se prête aux lon-
gues courses. ., (
Ce n'est que bien rarement que l'on voit,
dans la région steppienne, le chameau attelé
à une charrue qui ne fait que gratter le sol :
ce n'est pas une race de trait.
Ce dromadaire est beaucoup moins fort
que le véritable chameau de la Bactriane,
employé en Russie et dont la bonne confor-
mation et le poids en font une bête de
traction.
Le poil de notre dromadaire est beau-
coup moins beau que celui du chameau
russe : la toison de ce dernier est très recher-
chée pour ses brins longs, tenaces et soyeux
qui sont utilisés dans nos usines de Roubaix
et de Tourcoing.
Ce chameau à deux bosses aurait dû être
introduit depuis longtemps en Algérie :
Espèce ou variété différente du dromadaire,
on n'est pas d'accord sur ce point, j'avais
pensé que le croisement de ces deux ani-
maux pouvait être intéressant et profitable,
et j'ai émis cette apinion dans un pro-
gramme d'agriculture saharienne (1897, So-
ciété de Géographie d'Alger).
Depuis une vingtaine d'années la race
caméline a été très éprouvée par les guerres
du Sud algérien, mais dans la Tunisie méri-
dionale, il y a encore quelques beaux types
de dromadaire que j'ai eu l'occasion d'exa-
miner en détail comme Président de laclasse
des Camélinées et des Struthiotées au grand
concours agricole de Tunis en 1887 : cer-
taines races mériteraient aussi une rigou-
reuse sélection, car ces animaux sont plu-
utilisés en Tunisie qu'en Algérie.
En résumé, les races algériennes actuelles
ne sauraient servir utilement l'agriculture
intensive comme bêtes de traction, et leur
sobriété et leur endurance quelque des
légendaires sont surfaites : néanmoins, c'est
un animal de vie steppienne dont l'amélio-
ration ne serait pas sans profit pour une
agriculture qui ne peut être qu'extensive, et
privée pour toujours du concours des gros
bovidés et équidés.
CH. RIVIÈRE.
r:
, ~S~~ f,)
La ramie à Sumatra
(Extrait d'une lettre de M. TABEL).
Dans notre cahier de février 1902, à l'occasion
d'une note de M. CH. RIVIÈRE sur l'état d'avance-
ment du problème (Je la ramie, nous avions posé
la question de savoir ce qu'était devenue exacte-
ment la grande entreprise de culture de ramie
montée à Sumatra par M. BLUNTSCHLI; dans une
conversation un lecteur nous l'avait donnée
comme dissoute. Dans le courant de 1902, une
lettre nous parvint de Zurich, protestant contre
cette information et nous annonçant une notice
détaillée sur l'affaire, qui n'avait subi, nous disait-
on, qu'un arrêt momentané ; mais la notice pro-
mise ne nous a toujours pas encore été envoyée.
En l'absence d'informations de première main,
on nous saura gré, pensons-nous, de publier le
passagequi suit, d'une lettre récentede M. TABEL,
notre aimable correspondant de Déli (Sumatra) :
« J'avais espéré des renseignements sûrs
sur les résultats de la ramie à Siak; mais
rien n'est venu. Je sais cependant que les
cultures à Siak sont arrêtées, mais il est pos-
sible que l'on ait transporté le matériel dans
quelque autre contrée de Sumatra ou des
Straits Settlements, où le Syndicat possède
des terres d'une grande étendue.
« A Siak, ils ont planté près de deux ans,
avec 200 javanais, 100 javanaises et cent
coolies chinois; on avait de la machinerie
pour la somme rondelette de 200.000 francs.
On prétend avoir essayé dix espèces (varié-
tés?) de ramie.
« La société est dénommée « The Straits
Settlements & Sumatra Ramie Syndicate »,
et son siège est à Zurich. On avait d'abord
commencé à planter à Bedageï (Liberia Es-
taie); il s'y trouve encore du café Libéria,
appartenant au Syndicat. »
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