Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
88 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 21 — MARS 1903
«L'augmentation de 1902 par rapport à
1901 ressort à 178.041 tonnes, et à 104.000
tonnes comparativement au chiffre le plus
élevé constaté pendant la période envisagée. »
ACTUALITÉS
L'Association Cotonnière Coloniale.
Les lecteurs qui se souviennent du beau
mémoire de A. CHEVALIER, Le Coton au Sou-
dan, publié dans notre n° 11, apprendront
avec satisfaction la constitution récente d'une
« Association cotonnière coloniale pour dé-
velopper la culture du coton dans les colo-
nies françaises ». Cette Association, issue
du « Syndicat général de l'Industrie coton-
nière française », a pour président M. A.
ESNAULT-PELTERIE, pour sécrétaire général
M. MAIGRET; le Comité d'initiative réunit les
plus grands noms de l'industrie cotonnière
française, en même temps que quelques
membres du Parlement.
Nous lisons des choses fort intéressantes,
dans la « Notice explicative » lancée par ce
Comité :
En présence de la tendance que manifes-
tent de plus en plus les État-Unis de mono-
poliser toutes choses, la question posée en
Europe, est de savoir si les Américains ne
songeraient pas un jour à accaparer le coton
au profit de leur industrie nationale.
La récolte du coton dans le monde entier
s'élève à 14 millions de balles de 5oo li vres.
Or, les Etats-Unis figurent dans ce chiffre
pour la quantité énorme de io.5oo.ooo bal-
les, soit plus des trois quarts (1).
Etant donné cette situation, les Améri-
cains prétendent que se trouvant les déten-
teurs de la matière première, c'est àeuxqu'il
appartient de la transformer-en tissus pour
alimenter le monde entier, et ils semblent
être entrés délibérément dans cette voie. On
peut citer le projet de construction d'une
usine monstre aux environs de Saint-Louis,
qui ne comptera pas moins de 12.000 métiers
(1) On consultera utilement la statistique mondiale
du coton, que nous avons publiée dans notre n° 4
(concernant l'année 1900-1901) ; celle de 1901-1902,
paraitra dans l'un de nos prochains numéros. —
N. D. L. R.
et 5oo.ooo broches. Cetétablissement repré-
sentera à lui seul le dixième de la force de
production de la France. Ce fait n'est pas
isolé.
Il résulte de cet essor de l'industrie co-
tonnière des États-Unis que sa consomma-
tion de coton, qui était de 2.422.000 balles
en 1892-93, s'est élevée à 3,908.000 balles
en 1901-1902, soit une augmentation de
61 en dix ans.
La Russie, la première, s'est préoccupée
de s'assurer, sans le concours des États-
Unis, un approvisionnement national. De-
puis une quinzaine d'années, elle a poussé
d'une façon toute spéciale la culture du cotcn
au Turkestan où elle a parfaitement réussi
ainsi que l'indiquent les chiffres suivants :
En 1888-89, la récolte était dejti.ooo balles
de 5oo livres; elle est estimée pour 1902-
1903 à 504.000 balles (1).
L'Angleterre, de son côté, cherche depuis
plusieurs années à développer la production
du coton en Égypte et dans ses colonies. Elle
a déjà obtenu des résultats satisfaisants en
Égypte, où non seulement la surface cul-
tivée a été augmentée, mais le rendement par
unitéde surface s'est considérablement élevé,
de telle sorte que la récolte a passé, de 1889
à 1898, de 3oo millions à 600 millions de
livres égyptiennes. Elle a donc doublé en
dix ans.
Aux Indes, l'Angleterre a également tenté
d'accroître la production et surtout d'amé-
liorer la qualité du coton, mais le succès
ayant été moins complet, elle a songé à se
créer de nouveaux centres de culture. Les
industriels anglais viennent, en effet, de fon-
der, danc ce but, une association d'études,
au capital de 1.250.000 francs, qui a immé-
diatement commencé ses travaux au Lagos,
sur la côte occidentale d'Afrique.
(1) Voir les documents statistiques sur le Coton au
Turkestan, publiés dans notre n° 8. - N. D. L. R.
«L'augmentation de 1902 par rapport à
1901 ressort à 178.041 tonnes, et à 104.000
tonnes comparativement au chiffre le plus
élevé constaté pendant la période envisagée. »
ACTUALITÉS
L'Association Cotonnière Coloniale.
Les lecteurs qui se souviennent du beau
mémoire de A. CHEVALIER, Le Coton au Sou-
dan, publié dans notre n° 11, apprendront
avec satisfaction la constitution récente d'une
« Association cotonnière coloniale pour dé-
velopper la culture du coton dans les colo-
nies françaises ». Cette Association, issue
du « Syndicat général de l'Industrie coton-
nière française », a pour président M. A.
ESNAULT-PELTERIE, pour sécrétaire général
M. MAIGRET; le Comité d'initiative réunit les
plus grands noms de l'industrie cotonnière
française, en même temps que quelques
membres du Parlement.
Nous lisons des choses fort intéressantes,
dans la « Notice explicative » lancée par ce
Comité :
En présence de la tendance que manifes-
tent de plus en plus les État-Unis de mono-
poliser toutes choses, la question posée en
Europe, est de savoir si les Américains ne
songeraient pas un jour à accaparer le coton
au profit de leur industrie nationale.
La récolte du coton dans le monde entier
s'élève à 14 millions de balles de 5oo li vres.
Or, les Etats-Unis figurent dans ce chiffre
pour la quantité énorme de io.5oo.ooo bal-
les, soit plus des trois quarts (1).
Etant donné cette situation, les Améri-
cains prétendent que se trouvant les déten-
teurs de la matière première, c'est àeuxqu'il
appartient de la transformer-en tissus pour
alimenter le monde entier, et ils semblent
être entrés délibérément dans cette voie. On
peut citer le projet de construction d'une
usine monstre aux environs de Saint-Louis,
qui ne comptera pas moins de 12.000 métiers
(1) On consultera utilement la statistique mondiale
du coton, que nous avons publiée dans notre n° 4
(concernant l'année 1900-1901) ; celle de 1901-1902,
paraitra dans l'un de nos prochains numéros. —
N. D. L. R.
et 5oo.ooo broches. Cetétablissement repré-
sentera à lui seul le dixième de la force de
production de la France. Ce fait n'est pas
isolé.
Il résulte de cet essor de l'industrie co-
tonnière des États-Unis que sa consomma-
tion de coton, qui était de 2.422.000 balles
en 1892-93, s'est élevée à 3,908.000 balles
en 1901-1902, soit une augmentation de
61 en dix ans.
La Russie, la première, s'est préoccupée
de s'assurer, sans le concours des États-
Unis, un approvisionnement national. De-
puis une quinzaine d'années, elle a poussé
d'une façon toute spéciale la culture du cotcn
au Turkestan où elle a parfaitement réussi
ainsi que l'indiquent les chiffres suivants :
En 1888-89, la récolte était dejti.ooo balles
de 5oo livres; elle est estimée pour 1902-
1903 à 504.000 balles (1).
L'Angleterre, de son côté, cherche depuis
plusieurs années à développer la production
du coton en Égypte et dans ses colonies. Elle
a déjà obtenu des résultats satisfaisants en
Égypte, où non seulement la surface cul-
tivée a été augmentée, mais le rendement par
unitéde surface s'est considérablement élevé,
de telle sorte que la récolte a passé, de 1889
à 1898, de 3oo millions à 600 millions de
livres égyptiennes. Elle a donc doublé en
dix ans.
Aux Indes, l'Angleterre a également tenté
d'accroître la production et surtout d'amé-
liorer la qualité du coton, mais le succès
ayant été moins complet, elle a songé à se
créer de nouveaux centres de culture. Les
industriels anglais viennent, en effet, de fon-
der, danc ce but, une association d'études,
au capital de 1.250.000 francs, qui a immé-
diatement commencé ses travaux au Lagos,
sur la côte occidentale d'Afrique.
(1) Voir les documents statistiques sur le Coton au
Turkestan, publiés dans notre n° 8. - N. D. L. R.
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