Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
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- .......... Page(s) .......... 29
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- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
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- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
TROISIÈME ANNÉE. No 19. 31 JANVIER 1903
Journal d'Agriculture Tropicale
Machine pour casser les noix d'Acrocomia
Par M. F. MAIN.
Intérêt du sujet. — LeMacoya, Mucuja,
Macoja ou Macahuba, est un palmier abso-
lument banal de l'Amérique du Sud et des
Antilles, l'Acrocomia sclerocarpa, dont l'a-
mande fournit une huile très appréciée et
largement utilisée dans ces régions. Ce pro-
duit n'est pas encore, que nous sachions,
l'objet d'un commerce d'exportation. Cepen-
dant, sa consommation locale est assez sé-
rieuse:pour avoir provoqué au Paraguay la
demande de machines destinées à briser la
coque interne, pour mettre à nu l'amantle
grasse; jusqu'ici, ce travail se faisait à lamain,
ce qui doit être extrêmement pénible ; on s'en
rend compte en sciant en deux une de ces
noix, dont l'extrême dureté a donné origine
au nom scientifique même de l'espèce (sclé-
ros: dur).
Une maison de construction, la GEO
L. SQUIER MFG. Co., a établi récemment une
machine, spécialement combinée pour casser
les noix en question, dans des conditions
plus expéditives. Nous en avons eu connais-
sance par hasard au cours d'une enquête sur
les machines pour ouvrir les noix de coco,
machines dont nous parlerons un autre jour.
La machine pour Acrocomia figurant dans le
catalogue sous le nom de MAQUINA « PARA-
RAGUAY» PARA ROMPER Cocos, nous avons en-
gagé une correspondance avec la maison qui
voulut bien nous communiquer le cliché
reproduit ci-après, ainsi que quelques détails
complémentaires sur le fonctionnement de la
machine.
Nous avons été tout de suite frappés par
ce fait que la machine était destinée à de très
petites noix ; il était évident que ce ne pou-
vaientêtredesnoixdecoco. La maison SQUIER,
incapable de nous renseigner elle-même, vou-
lut bien, cependant, nous envoyer quel-
ques spécimens, et M. DÉSIRÉ BOIS, du Mu-
séum d'Histoire Naturelle, n'eut pas de peine
à les identifier avec l'Acrocomia, bien connu
de tous les botanistes s'occupant de pal-
miers (1).
Depuis, nous avons vu une grande quan-
tité de ces noix à la maison VILMORIN-AN-
DRIEUX & Cie, qui en a reçu d'un de ses clients,
en consignation, sans d'ailleurs avoir jamais
eu l'occasion d'en vendre; nous avons pu en
examiner de près-quelques-unes, avec M. LAS-
SEAUX, l'aimable chef de section des cultures
coloniales, et nous pouvons dire qu'il fut
bien étonné lorsque nous lui fîmes connaître
l'existence d'une machine construite pour
briser ce genre de noix; il ne le croyait pas
possible économiquement, tellement ces noix
sont d'aspect rébarbatif, par l'épaisseur et la
dureté de leur coque.
Les amandes grasses attirent de plus en
plus l'attention des planteurs et commer-
çants établis en pays chauds. Il y en a beau-
coup qu'on voudrait exporter, mais on s'ar-
rête devant le poids mort des coques, trop
dures pour pouvoir s'enlever à la main éco-
nomiquement, et trop lourdes pour qu'on
puisse se résigner à payer le fret de cette
gangue inutilisable. Il s'agirait d'avoir des
machines d'un type colonial et qui brise-
raient les noix sans entamer l'amande; car
il importe de réduire au minimum les causes
de rancissement en route.
Le problème se trouve posé en ce moment
dans des termes très précis, pour l'Afrique
(1) Il faut dire que le nom Coco a, pour les Amé-
ricains de langue espagnole, un sens moins précis,
moins limitatif qu'en français. La légende anglaise de
la machine est « PARAGUAY NUT CRACKING MACHINE ».
Journal d'Agriculture Tropicale
Machine pour casser les noix d'Acrocomia
Par M. F. MAIN.
Intérêt du sujet. — LeMacoya, Mucuja,
Macoja ou Macahuba, est un palmier abso-
lument banal de l'Amérique du Sud et des
Antilles, l'Acrocomia sclerocarpa, dont l'a-
mande fournit une huile très appréciée et
largement utilisée dans ces régions. Ce pro-
duit n'est pas encore, que nous sachions,
l'objet d'un commerce d'exportation. Cepen-
dant, sa consommation locale est assez sé-
rieuse:pour avoir provoqué au Paraguay la
demande de machines destinées à briser la
coque interne, pour mettre à nu l'amantle
grasse; jusqu'ici, ce travail se faisait à lamain,
ce qui doit être extrêmement pénible ; on s'en
rend compte en sciant en deux une de ces
noix, dont l'extrême dureté a donné origine
au nom scientifique même de l'espèce (sclé-
ros: dur).
Une maison de construction, la GEO
L. SQUIER MFG. Co., a établi récemment une
machine, spécialement combinée pour casser
les noix en question, dans des conditions
plus expéditives. Nous en avons eu connais-
sance par hasard au cours d'une enquête sur
les machines pour ouvrir les noix de coco,
machines dont nous parlerons un autre jour.
La machine pour Acrocomia figurant dans le
catalogue sous le nom de MAQUINA « PARA-
RAGUAY» PARA ROMPER Cocos, nous avons en-
gagé une correspondance avec la maison qui
voulut bien nous communiquer le cliché
reproduit ci-après, ainsi que quelques détails
complémentaires sur le fonctionnement de la
machine.
Nous avons été tout de suite frappés par
ce fait que la machine était destinée à de très
petites noix ; il était évident que ce ne pou-
vaientêtredesnoixdecoco. La maison SQUIER,
incapable de nous renseigner elle-même, vou-
lut bien, cependant, nous envoyer quel-
ques spécimens, et M. DÉSIRÉ BOIS, du Mu-
séum d'Histoire Naturelle, n'eut pas de peine
à les identifier avec l'Acrocomia, bien connu
de tous les botanistes s'occupant de pal-
miers (1).
Depuis, nous avons vu une grande quan-
tité de ces noix à la maison VILMORIN-AN-
DRIEUX & Cie, qui en a reçu d'un de ses clients,
en consignation, sans d'ailleurs avoir jamais
eu l'occasion d'en vendre; nous avons pu en
examiner de près-quelques-unes, avec M. LAS-
SEAUX, l'aimable chef de section des cultures
coloniales, et nous pouvons dire qu'il fut
bien étonné lorsque nous lui fîmes connaître
l'existence d'une machine construite pour
briser ce genre de noix; il ne le croyait pas
possible économiquement, tellement ces noix
sont d'aspect rébarbatif, par l'épaisseur et la
dureté de leur coque.
Les amandes grasses attirent de plus en
plus l'attention des planteurs et commer-
çants établis en pays chauds. Il y en a beau-
coup qu'on voudrait exporter, mais on s'ar-
rête devant le poids mort des coques, trop
dures pour pouvoir s'enlever à la main éco-
nomiquement, et trop lourdes pour qu'on
puisse se résigner à payer le fret de cette
gangue inutilisable. Il s'agirait d'avoir des
machines d'un type colonial et qui brise-
raient les noix sans entamer l'amande; car
il importe de réduire au minimum les causes
de rancissement en route.
Le problème se trouve posé en ce moment
dans des termes très précis, pour l'Afrique
(1) Il faut dire que le nom Coco a, pour les Amé-
ricains de langue espagnole, un sens moins précis,
moins limitatif qu'en français. La légende anglaise de
la machine est « PARAGUAY NUT CRACKING MACHINE ».
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