Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1903 28 février 1903
Description : 1903/02/28 (A3,N20). 1903/02/28 (A3,N20).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374595
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 40
- H. DULIEN: Le manioc en grande culture (Organisation, etc., aux Antilles. - Plantation et entretien).......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 46
- F. MAIN: Une nouvelle méthode de préparation du café (Le procédé VAN GEUNS).
- H. E. LOW: Lettre du Nicaragua (Café. Castilloa. - Gingembre. - Curcuma. Sisal et Arrowroot. - Citrate de chaux. Luffa. - Pomme de terre)
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 311-337. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 46
j^o 20— FÉv. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 45
rée de la plantation. Cette durée dépend, on
le voit, de plusieurs facteurs différents, elle
peut varier du simple au double, il est donc
fort difficile d'en indiquer exactement le
terme. J'ai rencontré dans une de mes excur-
sions, des touffes de bananiers CATURAs(AfMM
sinensis) abandonnées à elles mêmes depuis
de longues années et végétant sans soinsd'au-
cune sorte au milieu des lianes et de la brous-
se, et cependant, leurs tiges étaient encore
pleines de vigueur et quelques unes portaient
de fort beaux régimes. Il est vrai que ces ba-
naniers se trouvaient placés dans une petite
vallée, en plein terrain d'alluvion d'une ex-
trême fertilité. Par contre, dans des situations
moins favorables, il n'est pas bien rare de
constater des symptômes d'affaiblissement
dans des plantations âgées seulement de six
à huit ans.
Enfin, en dehors de laqualité du sol et des
procédés de culture plus ou moins soigneu-
sement appliqués, la durée d'une bananerie
dépend aussi beaucoup de l'espèce cultivée.
Parmi les espèces de bananiers, il en est de
beaucoup plus exigeantes que d'autres, et s
on voulait, par exemple, cultiver la banane
MARANHAO ou même la banane MASSAO dans les
mêmes conditions et de la mêmemanièreque
la banane CATGRA, on ne tarderait pas à éprou-
ver des déceptions cruelles. Aussi, à mon
avis, généralise-t-on peut être un peu trop la
question relative à la fumure du bananier ;
indispensable dans certains terrains et pour
certaines espèces, cette fumure devient beau-
coup moins nécessaire lorsqu'on adopte une
race plus forte et plus rustique. Certes, le
bananier est une plante exigeante, je suis bien
loin de ne pas le reconnaitre ; cependant, ce
que j'ai vu dansle Brésil méridional me per-
met d'assurer que dans certaines conditions
de sol, de climat et de culture, il est possible
d'en obtenir de nombreuses et fort belles
récoltes sans autres engrais que celui fourni
par lesdébris végétaux provenant de la plante
elle-même et des herbes adventices détruites
par les sarclages de la plantation.
Veuillez agréer, etc.
L. PASZKIÉWICZ.
Un type de Maison d'Habitation pour le Congo
Par M. Louis BERNARD.
Au choix judicieux que le colon doit faire
de l'emplacement de sa maison d'habitation,
il faut joindre d'autres conditions essentielles
qui dépendent en grande partie de la nature
des matériaux que l'on emploie pour sa
construction.
L'humidité, la trop grande élévation de
température à l'intérieur des chambres, les
ravages des fourmis blanches ont été ainsi
évités dans une large mesure à la maison
d'habitation que j'ai fait construire au Congo
français sur les rives de l'Ogooué.
Cette maison, placée sur la ligne de faîte
d'une petite colline, a été bâtie sur un
remblai de terre. Les matériaux employés
pour sa construction sont le ciment pour le
plancher, des planches voliges de pitchpin
pour le plafond, des tôles ondulées galva-
nisées pour les parois et la toiture.
Cette maison, longue de 15 mètres et large
de 4 mètres comprend trois pièces : un
chambre à coucher, une salle à manger, une
salle de bains.
Toute la charpente a été faite avec du bois
du pays, le BILINGA et le NIOWÉ (en langue
M' Pongoué ) Ces deux essences, dont on
rencontre assez fréquemment de beaux
exemplaires dans les terres basses, sont
inattaquables par l'humidité et les fourmis
blanches.
La charpente de la construction repose sur
des piliers de Bilinga, de o m. 60 de
diamètre, enfoncés de 1 m. 5o et auxquels j'ai
fait subir un commencement de carboni-
sation pour augmenter la résistance à
l'humidité et aux insectes.
Le plancher est formé d'un béton de
15 centimètres d'épaisseur recouvert d'un
enduit de ciment de 2 cent.
Le plafond est fait avec des planches de
rée de la plantation. Cette durée dépend, on
le voit, de plusieurs facteurs différents, elle
peut varier du simple au double, il est donc
fort difficile d'en indiquer exactement le
terme. J'ai rencontré dans une de mes excur-
sions, des touffes de bananiers CATURAs(AfMM
sinensis) abandonnées à elles mêmes depuis
de longues années et végétant sans soinsd'au-
cune sorte au milieu des lianes et de la brous-
se, et cependant, leurs tiges étaient encore
pleines de vigueur et quelques unes portaient
de fort beaux régimes. Il est vrai que ces ba-
naniers se trouvaient placés dans une petite
vallée, en plein terrain d'alluvion d'une ex-
trême fertilité. Par contre, dans des situations
moins favorables, il n'est pas bien rare de
constater des symptômes d'affaiblissement
dans des plantations âgées seulement de six
à huit ans.
Enfin, en dehors de laqualité du sol et des
procédés de culture plus ou moins soigneu-
sement appliqués, la durée d'une bananerie
dépend aussi beaucoup de l'espèce cultivée.
Parmi les espèces de bananiers, il en est de
beaucoup plus exigeantes que d'autres, et s
on voulait, par exemple, cultiver la banane
MARANHAO ou même la banane MASSAO dans les
mêmes conditions et de la mêmemanièreque
la banane CATGRA, on ne tarderait pas à éprou-
ver des déceptions cruelles. Aussi, à mon
avis, généralise-t-on peut être un peu trop la
question relative à la fumure du bananier ;
indispensable dans certains terrains et pour
certaines espèces, cette fumure devient beau-
coup moins nécessaire lorsqu'on adopte une
race plus forte et plus rustique. Certes, le
bananier est une plante exigeante, je suis bien
loin de ne pas le reconnaitre ; cependant, ce
que j'ai vu dansle Brésil méridional me per-
met d'assurer que dans certaines conditions
de sol, de climat et de culture, il est possible
d'en obtenir de nombreuses et fort belles
récoltes sans autres engrais que celui fourni
par lesdébris végétaux provenant de la plante
elle-même et des herbes adventices détruites
par les sarclages de la plantation.
Veuillez agréer, etc.
L. PASZKIÉWICZ.
Un type de Maison d'Habitation pour le Congo
Par M. Louis BERNARD.
Au choix judicieux que le colon doit faire
de l'emplacement de sa maison d'habitation,
il faut joindre d'autres conditions essentielles
qui dépendent en grande partie de la nature
des matériaux que l'on emploie pour sa
construction.
L'humidité, la trop grande élévation de
température à l'intérieur des chambres, les
ravages des fourmis blanches ont été ainsi
évités dans une large mesure à la maison
d'habitation que j'ai fait construire au Congo
français sur les rives de l'Ogooué.
Cette maison, placée sur la ligne de faîte
d'une petite colline, a été bâtie sur un
remblai de terre. Les matériaux employés
pour sa construction sont le ciment pour le
plancher, des planches voliges de pitchpin
pour le plafond, des tôles ondulées galva-
nisées pour les parois et la toiture.
Cette maison, longue de 15 mètres et large
de 4 mètres comprend trois pièces : un
chambre à coucher, une salle à manger, une
salle de bains.
Toute la charpente a été faite avec du bois
du pays, le BILINGA et le NIOWÉ (en langue
M' Pongoué ) Ces deux essences, dont on
rencontre assez fréquemment de beaux
exemplaires dans les terres basses, sont
inattaquables par l'humidité et les fourmis
blanches.
La charpente de la construction repose sur
des piliers de Bilinga, de o m. 60 de
diamètre, enfoncés de 1 m. 5o et auxquels j'ai
fait subir un commencement de carboni-
sation pour augmenter la résistance à
l'humidité et aux insectes.
Le plancher est formé d'un béton de
15 centimètres d'épaisseur recouvert d'un
enduit de ciment de 2 cent.
Le plafond est fait avec des planches de
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