Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
198 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N« 49 - JUIL. 1905
Dans les. climats ayant une saison très
chaude et très humide, il n'est pas rare de
voir les boutures fructifier quelques mois
après la plantation ; cette extrême précocité,
observée en particulier à Hanoï, à Anjouan,
au Congo, épuise les ceps très rapidement
et donne difficilement des grappes bien
mûres.
Aux Indes anglaises, les boutures faites
en octobre et novembre sont généralement
bonnes à être mises en place vers la fin de
juillet suivant.
Plantation. On plante la vigne au dé-
but ou à la-fin de la saison sèche, à une dis-
tance qui varie considérablement selon la
forme que l'on veut lui donner. La profon-
deur de plantation varie également avec la
nature du sol ; elle augmente dans les terres
légères pour diminuer dans les sols plus
consistants.
Un bon paillis est nécessaire pour main-
tenir une certaine fraîcheur aux racines.
Formes, supports, etc. Les meilleures
formes à appliquer aux vignes de table sont
celles qui protègent les grappes contre
l'action directe du soleil et contre celle des
vents. M. FAWCETT a constaté que l'espalie
et la tonnelle fournissaient d'excellents ré-
sultats à la Jamaïque; dans les vignes ainsi
conduites, les grappes pendent en-dessous
des feuilles et n'éprouvent aucun frôlement
contre les sarments sous l'action du vent.
Le Dr BARETTO, de Sâo-Paulo, (1) cultive
ses treilles en espaliers et contre-espaliers.
Il possède 2 vignobles, l'un à St-Paul, l'au-
tre à Pirituba, tous deux en pleine zone ca-
féière. Dans celui de St-Paul, les vignes
sont abritées par des murs de clôture et des
murs de refend ; M. BARETTO estime, en
effet, qu'il est encore nécessaire d'emmaga-
siner de la chaleur pour la plupart des va-
riétés. Il préserve le pied des treilles contre
les dégâts des fortes ondées par un dallage
de pierres disposées en ados.
A Pirituba, le Dr BARETTO a établi un grand
carré de treilles sur le flanc d'une colline
exposée au nord-ouest; les vignes y prospè-
rent sans le secours des murs de refend. On
(1) Nous tenons ces renseignements de M. FAUCHÈRE.
n'y remarque plus de dallage en pierre, car
la pente naturelle du sol suffit à l'écoule-
ment des eaux. Les treilles sont palissées sur
fil de fer et conduites en berceaux.
Au Tonkin (1), on soumet la vigne à des
formes assez variables dont les plus répan-
dues sont cependant les cordons, l'espalier
et les hautains.
M. GRIFFITH (Jamaïque) préconise, lui
aussi, la tonnelle et l'espalier à moins qu'il
ne s'agisse de variétés très vigoureuses pour
lesquelles le « standard » (haute-tige) est
préférable. Pour obtenir cette tige, il indi-
que de munir chaque plante d'un tuteur de
« caféier sauvage » auquel on a conservé
une longueur de 1 à 2 mètres, ainsi qu'une
portion de 10 centimètres environ des bran-
ches latérales. La première année, on pa-
lisse le sarment unique conservé à chaque
cep dans toute sa longueur ; seules les
pousses latérales sont arrêtées au-dessus
d'une feuille. Le sarment atteint dans ces
conditions une longueur variable entre 4 et
7 mètres ; la seconde année, il est rabattu
au-dessus d'un œil bien apparent pour cons-
tituer la tige.
C'est un traitement assez analogue que
décrit M. MARSHALL WOODROW pour. les In-
des : « Planter à 2m50 en tous sens (en
juillet) puis enfoncer à 30 centimètres dei-
rière chaque plant, vers la fin de septembre,
un tuteur de pangara (Erythrina indica)
ayant environ 2 mètres de long. Cette espèce
offre l'avantage de s'enraciner très rapide-
ment et de résister aux attaques des ter-
mites. Les rameaux que développent les
tuteurs ainsi plantés sont rabattus très
courts. On palisse la tige des ceps le long
des pangaras pour la rabattre un peu au-
dessus afin d'obtenir au sommet 6 ramifica-
tions régulièrement dispersées auxquelles
on conserve à l'époque de la taille une lon-
gueur de 0m60. Ces 6 ramifications vont alors
développer sur leur étendue des bourgeons
fructifères très fertiles pendant les 3 pre-
mières années, au bout desquelles il faut les
remplacer successivement.
Le même auteur mentionne une sorte de
il) D'après M. LEMARIÉ, dans la « Revue de Viticulture »,
1899.
Dans les. climats ayant une saison très
chaude et très humide, il n'est pas rare de
voir les boutures fructifier quelques mois
après la plantation ; cette extrême précocité,
observée en particulier à Hanoï, à Anjouan,
au Congo, épuise les ceps très rapidement
et donne difficilement des grappes bien
mûres.
Aux Indes anglaises, les boutures faites
en octobre et novembre sont généralement
bonnes à être mises en place vers la fin de
juillet suivant.
Plantation. On plante la vigne au dé-
but ou à la-fin de la saison sèche, à une dis-
tance qui varie considérablement selon la
forme que l'on veut lui donner. La profon-
deur de plantation varie également avec la
nature du sol ; elle augmente dans les terres
légères pour diminuer dans les sols plus
consistants.
Un bon paillis est nécessaire pour main-
tenir une certaine fraîcheur aux racines.
Formes, supports, etc. Les meilleures
formes à appliquer aux vignes de table sont
celles qui protègent les grappes contre
l'action directe du soleil et contre celle des
vents. M. FAWCETT a constaté que l'espalie
et la tonnelle fournissaient d'excellents ré-
sultats à la Jamaïque; dans les vignes ainsi
conduites, les grappes pendent en-dessous
des feuilles et n'éprouvent aucun frôlement
contre les sarments sous l'action du vent.
Le Dr BARETTO, de Sâo-Paulo, (1) cultive
ses treilles en espaliers et contre-espaliers.
Il possède 2 vignobles, l'un à St-Paul, l'au-
tre à Pirituba, tous deux en pleine zone ca-
féière. Dans celui de St-Paul, les vignes
sont abritées par des murs de clôture et des
murs de refend ; M. BARETTO estime, en
effet, qu'il est encore nécessaire d'emmaga-
siner de la chaleur pour la plupart des va-
riétés. Il préserve le pied des treilles contre
les dégâts des fortes ondées par un dallage
de pierres disposées en ados.
A Pirituba, le Dr BARETTO a établi un grand
carré de treilles sur le flanc d'une colline
exposée au nord-ouest; les vignes y prospè-
rent sans le secours des murs de refend. On
(1) Nous tenons ces renseignements de M. FAUCHÈRE.
n'y remarque plus de dallage en pierre, car
la pente naturelle du sol suffit à l'écoule-
ment des eaux. Les treilles sont palissées sur
fil de fer et conduites en berceaux.
Au Tonkin (1), on soumet la vigne à des
formes assez variables dont les plus répan-
dues sont cependant les cordons, l'espalier
et les hautains.
M. GRIFFITH (Jamaïque) préconise, lui
aussi, la tonnelle et l'espalier à moins qu'il
ne s'agisse de variétés très vigoureuses pour
lesquelles le « standard » (haute-tige) est
préférable. Pour obtenir cette tige, il indi-
que de munir chaque plante d'un tuteur de
« caféier sauvage » auquel on a conservé
une longueur de 1 à 2 mètres, ainsi qu'une
portion de 10 centimètres environ des bran-
ches latérales. La première année, on pa-
lisse le sarment unique conservé à chaque
cep dans toute sa longueur ; seules les
pousses latérales sont arrêtées au-dessus
d'une feuille. Le sarment atteint dans ces
conditions une longueur variable entre 4 et
7 mètres ; la seconde année, il est rabattu
au-dessus d'un œil bien apparent pour cons-
tituer la tige.
C'est un traitement assez analogue que
décrit M. MARSHALL WOODROW pour. les In-
des : « Planter à 2m50 en tous sens (en
juillet) puis enfoncer à 30 centimètres dei-
rière chaque plant, vers la fin de septembre,
un tuteur de pangara (Erythrina indica)
ayant environ 2 mètres de long. Cette espèce
offre l'avantage de s'enraciner très rapide-
ment et de résister aux attaques des ter-
mites. Les rameaux que développent les
tuteurs ainsi plantés sont rabattus très
courts. On palisse la tige des ceps le long
des pangaras pour la rabattre un peu au-
dessus afin d'obtenir au sommet 6 ramifica-
tions régulièrement dispersées auxquelles
on conserve à l'époque de la taille une lon-
gueur de 0m60. Ces 6 ramifications vont alors
développer sur leur étendue des bourgeons
fructifères très fertiles pendant les 3 pre-
mières années, au bout desquelles il faut les
remplacer successivement.
Le même auteur mentionne une sorte de
il) D'après M. LEMARIÉ, dans la « Revue de Viticulture »,
1899.
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