Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
CINQUIÈME ANNÉE. N° 49. 31 JUILLET 1905
Journal d'Agriculture Tropicale
Documents sur le Manihot Glaziovii
lNote5 de MM. É. DE WiLDEMAN et A. CARDOZO
Bons et mauvais Céaras
Les variétés du Manihot Glaziovii au Brésil et
au Congo, d'après M. COURBOlN. Manihots
« candélabres » et «pleureurs » L'avidité des
éléphants pour les feuilles de M. Glaziovii.
Par M. É. De WILDEMAN.
Le « Journal d'Agriculture tropicale » a,
à diverses reprises, insisté sur les bonnes et
mauvaises variétés de Manihot.
Nous même nous avons attiré l'attention
sur l'existence de ces variétés qui nous
avait été affirmée par plusieurs Belges ayant
résidé au Brésil. Un de ceux-ci, M. COUR-
BOIN, lisant dernièrement le no 41 ( novem-
bre 1904) du « J. d'A. T. », a été frappé des
renseignements publiés à ce sujet, et dans
une lettre qu'il nous envoie de Counda
(Congo français), 3 juin 1905, il insiste sur
les variétés de Manihot. Nous croyons donc
utile de donner ici un extrait de la lettre de
M. COURBOIN, qui remet le débat sur le tapis
et présente des arguments peut-être utiles.
« Il existe au Brésil deux variétés : l'une
« en candélabre » selon l'expression brési-
Fig.22
lienne, l'autre « pleureur». Pendant
mon séjour au Brésil», dit M. COUR-
BOIN, lors de mon passage au Céara
en 1889, des colons dont je visitais
les exploitations m'avaient déjà
fait remarquer ces différentes con-
formations. Il y a, paraît-il, parmi
les Manihot plus de 70 espèces,
ou variétés différentes. Au Céara,
Candélabre comme dans tout le SERTAO brési-
lien, les collecteurs ont la pratique, le
coup d'œil, jamais ils ne se trompent quant
à l'arbre à inciser. Quand, il y a quelques
années, un grand mouvement se produisit en
faveur du Glaziovii on songea à se procurer
le plus vite possible et en quantité très con-
sidérable les graines de cette espèce. Les
brésiliens auront sans aucun doute envoyé
des graines de toutes les espèces, d'où le
déchet énorme tant dans le nombre de plan-
tes que dans leur qualité. Car les nouveaux
planteurs n'ayant pas les connaissances des
collecteurs brésiliens n'ont pu faire un
triage. Aussi trouve-t-on actuellement bons
et mauvais Manihot mélangés et il est à
craindre que l'hybridation ne vienne à gâter
ce qui est bon.
» J'espère d'ici peu pouvoir installer des
expériences intéressantes sur le rendement
de M. Glaziovii, CANDÉLABRES et PLEUREURS. »
- Des expériences établies par M. COURBOIN
semblent prouver que la production du M.
Glaziovii candélabre est beaucoup plus con-
sidérable que celle de la forme pleureur.
Un autre point de la lettre que nous
envoie M. COURBOIN, est plus important car
il donne peut-être un moyen plus sûr de
recinnaitre bons et médiocres Manihots.
« J'ai remarqué », dit M. COURBOIN, « que
dans le Manihot « candélabre » (bon), la
feuille avait toujours cinq lobes, tandis que
chez le « pleureur » il n'y en a que trois ».
Plus loin M. COURBOIN ajoute : « J'avais
touj ours entendu dire par les
collecteurs céariens que les
feuilles de M. Glaziovii étaient
vénéneuses et que l'on devait
empêcher le bétail d'y toucher.
J'ignore ce qui en est en réalité,
Fig.23
tout ce que je puis dire c'est qu'à Pleureur
N'Tongo, sur l'Alima (Congo Français), les
éléphants sont friands des feuilles de cette
plante et ont mangé des quantités innom-
(1) C'est ce qu'affirme aussi M. Aug. Cardozo qui, le
premier, a attiré notre attention sur la question (V. « J.
d'A. T." no, 33 et 41 et les figures reproduites ci-dessus.) J
N. d. 1. R.
Journal d'Agriculture Tropicale
Documents sur le Manihot Glaziovii
lNote5 de MM. É. DE WiLDEMAN et A. CARDOZO
Bons et mauvais Céaras
Les variétés du Manihot Glaziovii au Brésil et
au Congo, d'après M. COURBOlN. Manihots
« candélabres » et «pleureurs » L'avidité des
éléphants pour les feuilles de M. Glaziovii.
Par M. É. De WILDEMAN.
Le « Journal d'Agriculture tropicale » a,
à diverses reprises, insisté sur les bonnes et
mauvaises variétés de Manihot.
Nous même nous avons attiré l'attention
sur l'existence de ces variétés qui nous
avait été affirmée par plusieurs Belges ayant
résidé au Brésil. Un de ceux-ci, M. COUR-
BOIN, lisant dernièrement le no 41 ( novem-
bre 1904) du « J. d'A. T. », a été frappé des
renseignements publiés à ce sujet, et dans
une lettre qu'il nous envoie de Counda
(Congo français), 3 juin 1905, il insiste sur
les variétés de Manihot. Nous croyons donc
utile de donner ici un extrait de la lettre de
M. COURBOIN, qui remet le débat sur le tapis
et présente des arguments peut-être utiles.
« Il existe au Brésil deux variétés : l'une
« en candélabre » selon l'expression brési-
Fig.22
lienne, l'autre « pleureur». Pendant
mon séjour au Brésil», dit M. COUR-
BOIN, lors de mon passage au Céara
en 1889, des colons dont je visitais
les exploitations m'avaient déjà
fait remarquer ces différentes con-
formations. Il y a, paraît-il, parmi
les Manihot plus de 70 espèces,
ou variétés différentes. Au Céara,
Candélabre comme dans tout le SERTAO brési-
lien, les collecteurs ont la pratique, le
coup d'œil, jamais ils ne se trompent quant
à l'arbre à inciser. Quand, il y a quelques
années, un grand mouvement se produisit en
faveur du Glaziovii on songea à se procurer
le plus vite possible et en quantité très con-
sidérable les graines de cette espèce. Les
brésiliens auront sans aucun doute envoyé
des graines de toutes les espèces, d'où le
déchet énorme tant dans le nombre de plan-
tes que dans leur qualité. Car les nouveaux
planteurs n'ayant pas les connaissances des
collecteurs brésiliens n'ont pu faire un
triage. Aussi trouve-t-on actuellement bons
et mauvais Manihot mélangés et il est à
craindre que l'hybridation ne vienne à gâter
ce qui est bon.
» J'espère d'ici peu pouvoir installer des
expériences intéressantes sur le rendement
de M. Glaziovii, CANDÉLABRES et PLEUREURS. »
- Des expériences établies par M. COURBOIN
semblent prouver que la production du M.
Glaziovii candélabre est beaucoup plus con-
sidérable que celle de la forme pleureur.
Un autre point de la lettre que nous
envoie M. COURBOIN, est plus important car
il donne peut-être un moyen plus sûr de
recinnaitre bons et médiocres Manihots.
« J'ai remarqué », dit M. COURBOIN, « que
dans le Manihot « candélabre » (bon), la
feuille avait toujours cinq lobes, tandis que
chez le « pleureur » il n'y en a que trois ».
Plus loin M. COURBOIN ajoute : « J'avais
touj ours entendu dire par les
collecteurs céariens que les
feuilles de M. Glaziovii étaient
vénéneuses et que l'on devait
empêcher le bétail d'y toucher.
J'ignore ce qui en est en réalité,
Fig.23
tout ce que je puis dire c'est qu'à Pleureur
N'Tongo, sur l'Alima (Congo Français), les
éléphants sont friands des feuilles de cette
plante et ont mangé des quantités innom-
(1) C'est ce qu'affirme aussi M. Aug. Cardozo qui, le
premier, a attiré notre attention sur la question (V. « J.
d'A. T." no, 33 et 41 et les figures reproduites ci-dessus.) J
N. d. 1. R.
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