Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
166 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 48 — JUIN 190
On part d'un moût stérilisé, puis refroidi
rapidement à l'air, que l'on ensemence avec
une petite quantité de levures pures. Celles-ci
se développent et donnent ce qu'on appelle
le premier levain. Celui-ci sert à mettre la
cuve-mère en train.
Le moût destiné à cette cuve-mère doit
être stérilisé par la vapeur d'eau dans une
cuve spéciale couverte et munie d'un serpen-
tin réfrigè-
rent. Après
stérilisation
dans cette cuve
spéciale, le
moût est "en-
voyé à la cuve-
mère par un
tuyau de com-
municatio-n.
C'est alors que
la cuve-mère
du 1er levain
reçoit les levu-
res.La fermen-
tation s'établit
rapidement
- dans celle-ci
et lorsqu'elle y
est en pleine
activité, on ré-
partit la plus
grande quan-
tité de son con-
tenu dans une
série de cuves
ordinaires , à
raison de 1 10
de leur capa-
cité respecti-
ve. A ce mo-
ment, enfin, on
y fait arriver le moût ordinaire non stérilisé
pour achever de le remplir.
On doit avoir soin de laisser dans la cuve-
mère un peu de moût sur lequel on verse
nouveau du moût stérilisé et refroidi dans
l'appareil spécial et ainsi de suite.
Ce système un peu primitif a l'avantage de
pouvoir être mis en pratique à peu de frais.
Ce serait un réel progrès si on le compare à
FIG. 16. — Appareil Privat modifié.
(Cliché de M. GAUTHIER-VILLARS, éditeur.)
ce qui se fait actuellement en rhummerie,
Nous y reviendrons plus loin.
Le parfum du rhum provient, d'une part
de la matière première et des levures ei
d'autre part du procédé d'éthérification.
Pour démontrer que les bactéries ne joueni
-aucun rôle dans la production du bouquet.
M. P4IRAUM fait fermenter un moût stérilisé
et ensemencé
de levures pu-
res provenant
des cuves de la
rhummerie où
il expérimen-
tait. Après fer-
mentation la
grappe fut dis-
tillée dans un
appareil in-
dustriel du mo-
dèle de ceux
qu'on utilise
couramment
dans le pays.
Cet appareil
avait une capa-
cité de 500 li-
tres (fig. 16).
Le produit
obtenu possé-
dait et le par-
fum et le GRAS
particulier au
rhum indus-
triel.
Le rende-
ment fut excel-
lent : 20 de
plus que le ren-
dement cou-
rant. En outre le moût fermenté était plus
riche de * /3 en sucre.
hummerie modèle. - Toute rhummerie
modèle industrielle devra tenir compte des
notions scientifiques apportées par Pasteur
et ses élèves Il faudra veiller à la propreté <
des fûts et de la citerne à mélasse; cette der-;
nière devra être couverte et facile à net-
On part d'un moût stérilisé, puis refroidi
rapidement à l'air, que l'on ensemence avec
une petite quantité de levures pures. Celles-ci
se développent et donnent ce qu'on appelle
le premier levain. Celui-ci sert à mettre la
cuve-mère en train.
Le moût destiné à cette cuve-mère doit
être stérilisé par la vapeur d'eau dans une
cuve spéciale couverte et munie d'un serpen-
tin réfrigè-
rent. Après
stérilisation
dans cette cuve
spéciale, le
moût est "en-
voyé à la cuve-
mère par un
tuyau de com-
municatio-n.
C'est alors que
la cuve-mère
du 1er levain
reçoit les levu-
res.La fermen-
tation s'établit
rapidement
- dans celle-ci
et lorsqu'elle y
est en pleine
activité, on ré-
partit la plus
grande quan-
tité de son con-
tenu dans une
série de cuves
ordinaires , à
raison de 1 10
de leur capa-
cité respecti-
ve. A ce mo-
ment, enfin, on
y fait arriver le moût ordinaire non stérilisé
pour achever de le remplir.
On doit avoir soin de laisser dans la cuve-
mère un peu de moût sur lequel on verse
nouveau du moût stérilisé et refroidi dans
l'appareil spécial et ainsi de suite.
Ce système un peu primitif a l'avantage de
pouvoir être mis en pratique à peu de frais.
Ce serait un réel progrès si on le compare à
FIG. 16. — Appareil Privat modifié.
(Cliché de M. GAUTHIER-VILLARS, éditeur.)
ce qui se fait actuellement en rhummerie,
Nous y reviendrons plus loin.
Le parfum du rhum provient, d'une part
de la matière première et des levures ei
d'autre part du procédé d'éthérification.
Pour démontrer que les bactéries ne joueni
-aucun rôle dans la production du bouquet.
M. P4IRAUM fait fermenter un moût stérilisé
et ensemencé
de levures pu-
res provenant
des cuves de la
rhummerie où
il expérimen-
tait. Après fer-
mentation la
grappe fut dis-
tillée dans un
appareil in-
dustriel du mo-
dèle de ceux
qu'on utilise
couramment
dans le pays.
Cet appareil
avait une capa-
cité de 500 li-
tres (fig. 16).
Le produit
obtenu possé-
dait et le par-
fum et le GRAS
particulier au
rhum indus-
triel.
Le rende-
ment fut excel-
lent : 20 de
plus que le ren-
dement cou-
rant. En outre le moût fermenté était plus
riche de * /3 en sucre.
hummerie modèle. - Toute rhummerie
modèle industrielle devra tenir compte des
notions scientifiques apportées par Pasteur
et ses élèves Il faudra veiller à la propreté <
des fûts et de la citerne à mélasse; cette der-;
nière devra être couverte et facile à net-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/38
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6426447c/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6426447c/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6426447c/f6.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6426447c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6426447c