Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
168 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 48 — JUIN 1905
dire, ensemencement de la dame-jeanne (1er
levain), ensemencement de la cuve à stérili-
ser (2e levain) et enfin ensemencement de
la cuve-mère dans laquelle on laissera, àprès
répartition dans les cuves à fermentation,
un pied de cuve que l'on renouvellera enco-
re au bout de 15 jours.
*
* *
En résumé la rhummerie peut utiliser
trois procédés :
1° Fermentation pasteurienne.: moût sté-
rilisé et levures pures. Tout se passe comme
dans un ballon de laboratoire, le rendement
peut s'élever à 980/0 du rendement théorique.
20 Fermentation par ensemencement mas-
sif sur moût ordinaire.
30 Fermentation au moyen de 3 levains :
dame-j eanne, cuve à stériliser et cuve-mère,
puis pied de cuve.
Les rhummiers ignorent leurs pertes.
Chacun croii être plus habile que son voi-
sin ; personne ne fait donc d'efforts pour
s'instruire ou améliorer sa fabrication.
Souhaitons avec M. PAIR.ULT et tous les
vrais amis de nos colonies qu'un jour vien-
dra où nos rhummiers comprendront qu'il
est de leur intérêt de s'instruire, où nos
colonies rhummières comprendront que
leur prospérité dépend de l'installation de
laboratoires scientifiques.
Nous sommes heureux de constater que
c'est à un savant français que revient l'hon-
neur d'avoir opéré, avec succès, la fermen-
tation du rhum d'après les méthodes scien-
tifiques, mais ce n'est pas sans tristesse que
nous apprenons que c'est une colonie an-
glaise qui a créé un laboratoire richement
doté pour tirer parti des données que M.
PA.IRAULT a apportées dans le domaine des
fermentations en pays tropicaux.
M. COLLETAS.
T
La Valeur économique des Castilloa du Costa-Rica
Espèces de moindre importance : C.fallax, C. Tunu. — Bonnes espèces : C. nicoyensis,
C. lactiflua., C. costaricana. - Culture. La plantation de C. costaricana de M. LAPRADE.
Par M. H. PITTIER DE FABREGA.
Complétant selon votre désir les quelques
notes plutôt botaniques que j'ai eu l'honneur
de vous adresser au sujet des Castilloa du
Costa-Rica (voir « J. d'A. T. » n° 44, pp. 14-
17), je dirai que, à ma connaissance, aucune
de nos espèces n'est absolument mauvaise
sous le rapport du caoutchouc, la qualité et
l'abondance de leur produit étant cependant
très différentes :
Le latex du Castilloa fallax laisse un ré-
sidu riche en résines, mais contenant encore
une petite proportion de caoutchouc. On m'a
assuré que cette substance, qui est dure et
cassante à l'état sec, a été payée jusqu'à
14 cents (70 centimes) la livre. Comme l'ar-
bre qui la produit forme encore des bou-
quets étendus et intacts au milieu des forêts
de la côte du Pacifique au sud-est de Punta-
renas, et, que d'autre part le latex de cette
espèce est excessivement abondant, il est
facile de comprendre que l'exploitation, en
pleine forêt en soit encore rémunératrice.
Mais s'il s'agit de cultures, il est clair que
le Castilloa fallax, de même que le C. Tunu
auquel les mêmes indications peuvent aussi
s'appliquer, sont hors de question. Selon le
climat, le choix tombera sur le Castilloa ni-
coyensis ou sur le C. costaricana.
Le premier appartient à la côte du Pacifi-
que, où régnent deux saisons bien tranchées,
l'une sèche durant de décembre à avril,
l'autre pluvieuse de mai à novembre; cette
espèce doit être conseillée pour les pays d'é-
gales conditions climatériques et est du reste
celle qui donne le meilleur produit, tant sous
le rapport de la qualité que sous celui de la
quantité, ainsi qu'il résulte de mes expé-
riences personnelles.
Le C. lactiflua de COOK semble participer
des mêmes conditions.
Pour les pays de climat exclusivement
humide et sans saisons réellement tranchées
dire, ensemencement de la dame-jeanne (1er
levain), ensemencement de la cuve à stérili-
ser (2e levain) et enfin ensemencement de
la cuve-mère dans laquelle on laissera, àprès
répartition dans les cuves à fermentation,
un pied de cuve que l'on renouvellera enco-
re au bout de 15 jours.
*
* *
En résumé la rhummerie peut utiliser
trois procédés :
1° Fermentation pasteurienne.: moût sté-
rilisé et levures pures. Tout se passe comme
dans un ballon de laboratoire, le rendement
peut s'élever à 980/0 du rendement théorique.
20 Fermentation par ensemencement mas-
sif sur moût ordinaire.
30 Fermentation au moyen de 3 levains :
dame-j eanne, cuve à stériliser et cuve-mère,
puis pied de cuve.
Les rhummiers ignorent leurs pertes.
Chacun croii être plus habile que son voi-
sin ; personne ne fait donc d'efforts pour
s'instruire ou améliorer sa fabrication.
Souhaitons avec M. PAIR.ULT et tous les
vrais amis de nos colonies qu'un jour vien-
dra où nos rhummiers comprendront qu'il
est de leur intérêt de s'instruire, où nos
colonies rhummières comprendront que
leur prospérité dépend de l'installation de
laboratoires scientifiques.
Nous sommes heureux de constater que
c'est à un savant français que revient l'hon-
neur d'avoir opéré, avec succès, la fermen-
tation du rhum d'après les méthodes scien-
tifiques, mais ce n'est pas sans tristesse que
nous apprenons que c'est une colonie an-
glaise qui a créé un laboratoire richement
doté pour tirer parti des données que M.
PA.IRAULT a apportées dans le domaine des
fermentations en pays tropicaux.
M. COLLETAS.
T
La Valeur économique des Castilloa du Costa-Rica
Espèces de moindre importance : C.fallax, C. Tunu. — Bonnes espèces : C. nicoyensis,
C. lactiflua., C. costaricana. - Culture. La plantation de C. costaricana de M. LAPRADE.
Par M. H. PITTIER DE FABREGA.
Complétant selon votre désir les quelques
notes plutôt botaniques que j'ai eu l'honneur
de vous adresser au sujet des Castilloa du
Costa-Rica (voir « J. d'A. T. » n° 44, pp. 14-
17), je dirai que, à ma connaissance, aucune
de nos espèces n'est absolument mauvaise
sous le rapport du caoutchouc, la qualité et
l'abondance de leur produit étant cependant
très différentes :
Le latex du Castilloa fallax laisse un ré-
sidu riche en résines, mais contenant encore
une petite proportion de caoutchouc. On m'a
assuré que cette substance, qui est dure et
cassante à l'état sec, a été payée jusqu'à
14 cents (70 centimes) la livre. Comme l'ar-
bre qui la produit forme encore des bou-
quets étendus et intacts au milieu des forêts
de la côte du Pacifique au sud-est de Punta-
renas, et, que d'autre part le latex de cette
espèce est excessivement abondant, il est
facile de comprendre que l'exploitation, en
pleine forêt en soit encore rémunératrice.
Mais s'il s'agit de cultures, il est clair que
le Castilloa fallax, de même que le C. Tunu
auquel les mêmes indications peuvent aussi
s'appliquer, sont hors de question. Selon le
climat, le choix tombera sur le Castilloa ni-
coyensis ou sur le C. costaricana.
Le premier appartient à la côte du Pacifi-
que, où régnent deux saisons bien tranchées,
l'une sèche durant de décembre à avril,
l'autre pluvieuse de mai à novembre; cette
espèce doit être conseillée pour les pays d'é-
gales conditions climatériques et est du reste
celle qui donne le meilleur produit, tant sous
le rapport de la qualité que sous celui de la
quantité, ainsi qu'il résulte de mes expé-
riences personnelles.
Le C. lactiflua de COOK semble participer
des mêmes conditions.
Pour les pays de climat exclusivement
humide et sans saisons réellement tranchées
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