Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
N° 48 — JUIN 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 167
toyer; on devra aussi couvrir les bacs à mé-
lasse.
Il faut que la fosse à composition soit ci-
mentée ; on devra la vider à chaque opéra-
tion et la nettoyer une fois par semaine.
On doit aussi transformer les ateliers de
fermentation : le sol devra être cimenté et
incliné de manière à permettre un nettoyage
complet. On trouvera avantage à utiliser de
grandes cuves de fermentation : une capa-
cité de 12.000 litres n'est pas exagérée.
Pour combattre une élévation excessive
de température, il suffira d'établir un ser-
pentin à courant d'eau froide à la partie
supérieure de ces cuves. Si
la fermentation dure 3 jours,
il suffira de 4 cuves de ce mo-
dèle pour produire 1000 litres
de rhum par jour. Il faudra
rejeter absolument l'usage
des conduites en bois. Enfin
les bassins à vinasse de-
vront être nettoyés méticu-
leusement.
Si plus tard, le rhum de
vesou obtient la faveur des
consommateurs, on ne devra
pas hésiter à installer des
rhummerics modèles à le-
vains purs sur moûts stérilisés.
*
* *
En attendant, voici quelles sont les opéra-
tions succinctes que l'on devra effectuer
pour mettre en pratique le procédé dit de la
cuve-mère. (fig. 17).
Dans un récipient tubulé en verre ou da-
me-jeanne (en haut et à gauche de la figure),
nettoyé à l'eau bouillante et à l'acide sulfu-
rique, on versera 12 à 15 litres de moût or-
dinaire, stérilisé par ébullition. On devra
opérer cette stérilisation dans une chaudière
propre. On versera ce moût bouillant d'un
seul coup dans la dame-jeanne pourenéviter
suite se refroidir, puis on y versera le conte-
nu de la dame-jeanne et surtout le dépôt de
cellules vivantes du fond : ce sont des levu-
res. On agitera le mélange au moyen d'une
tige en 1er stérilisée au ieu. Ce deuxième
levain sera prêt un jour après.
la rupture. On bouchera ensuite ce récipient
au moyen d'un tampon d'ouate hydrophile.
Après refroidissement du moût, on enlè-
vera le tampon d'ouate et on versera dans
la dame-jeanne le contenu des tubes à le-
vures envoyés par le laboratoire spécial de
culture pure.
On versera 100 litres de moût plus riche
en mélasse de 1/5 que d'ordinaire dans une
cuve en bois bien nettoyée à la vapeur
d'eau et à l'eau bouillante et munie d'un cou-
vercle. On portera ce dernier moût à l'ébul-
lition pendant un * d'heure au moyen d'un
courant de vapeur d'eau. On le laissera en-
FIG. 17. — Système économique de levains (schéma).
(Cliché de M. GAUTHIER-VILLARS, éditeur.)
Cette cuve à stériliser communiquera avec
la cuve-mère par l'intermédiaire d'un tuyau
en cuivre qui conduira le deuxième levain
dans la cuve-mère.
On remplira de nouveau la cuve à stérili-
ser en répétant l'opération précédente de la
stérilisation a la vapeur d'eau.
Un jour après, le levain de la cuve-mère
sera prêt à son tour; on le reportera dans
les cuves de fermentation, à raison de 100
litres par cuve ; on remplira complètement
celles-ci avec du moût ordinaire.
La fermentation s'opérera comme d'habi-
tude, mais avec plus de rapidité et avec
moins de pertes.
On laissera environ 200 litres de levain
dans la cuve-mère : c'est le PIED DE CUVE sur
lequel on versera le contenu de la cuve à sté-
riliser et ainsi de suite. Cependant on devra
rajeunir la cuve-mère tous les 15 jours en
répétant les opérations précédentes c'est-à-
toyer; on devra aussi couvrir les bacs à mé-
lasse.
Il faut que la fosse à composition soit ci-
mentée ; on devra la vider à chaque opéra-
tion et la nettoyer une fois par semaine.
On doit aussi transformer les ateliers de
fermentation : le sol devra être cimenté et
incliné de manière à permettre un nettoyage
complet. On trouvera avantage à utiliser de
grandes cuves de fermentation : une capa-
cité de 12.000 litres n'est pas exagérée.
Pour combattre une élévation excessive
de température, il suffira d'établir un ser-
pentin à courant d'eau froide à la partie
supérieure de ces cuves. Si
la fermentation dure 3 jours,
il suffira de 4 cuves de ce mo-
dèle pour produire 1000 litres
de rhum par jour. Il faudra
rejeter absolument l'usage
des conduites en bois. Enfin
les bassins à vinasse de-
vront être nettoyés méticu-
leusement.
Si plus tard, le rhum de
vesou obtient la faveur des
consommateurs, on ne devra
pas hésiter à installer des
rhummerics modèles à le-
vains purs sur moûts stérilisés.
*
* *
En attendant, voici quelles sont les opéra-
tions succinctes que l'on devra effectuer
pour mettre en pratique le procédé dit de la
cuve-mère. (fig. 17).
Dans un récipient tubulé en verre ou da-
me-jeanne (en haut et à gauche de la figure),
nettoyé à l'eau bouillante et à l'acide sulfu-
rique, on versera 12 à 15 litres de moût or-
dinaire, stérilisé par ébullition. On devra
opérer cette stérilisation dans une chaudière
propre. On versera ce moût bouillant d'un
seul coup dans la dame-jeanne pourenéviter
suite se refroidir, puis on y versera le conte-
nu de la dame-jeanne et surtout le dépôt de
cellules vivantes du fond : ce sont des levu-
res. On agitera le mélange au moyen d'une
tige en 1er stérilisée au ieu. Ce deuxième
levain sera prêt un jour après.
la rupture. On bouchera ensuite ce récipient
au moyen d'un tampon d'ouate hydrophile.
Après refroidissement du moût, on enlè-
vera le tampon d'ouate et on versera dans
la dame-jeanne le contenu des tubes à le-
vures envoyés par le laboratoire spécial de
culture pure.
On versera 100 litres de moût plus riche
en mélasse de 1/5 que d'ordinaire dans une
cuve en bois bien nettoyée à la vapeur
d'eau et à l'eau bouillante et munie d'un cou-
vercle. On portera ce dernier moût à l'ébul-
lition pendant un * d'heure au moyen d'un
courant de vapeur d'eau. On le laissera en-
FIG. 17. — Système économique de levains (schéma).
(Cliché de M. GAUTHIER-VILLARS, éditeur.)
Cette cuve à stériliser communiquera avec
la cuve-mère par l'intermédiaire d'un tuyau
en cuivre qui conduira le deuxième levain
dans la cuve-mère.
On remplira de nouveau la cuve à stérili-
ser en répétant l'opération précédente de la
stérilisation a la vapeur d'eau.
Un jour après, le levain de la cuve-mère
sera prêt à son tour; on le reportera dans
les cuves de fermentation, à raison de 100
litres par cuve ; on remplira complètement
celles-ci avec du moût ordinaire.
La fermentation s'opérera comme d'habi-
tude, mais avec plus de rapidité et avec
moins de pertes.
On laissera environ 200 litres de levain
dans la cuve-mère : c'est le PIED DE CUVE sur
lequel on versera le contenu de la cuve à sté-
riliser et ainsi de suite. Cependant on devra
rajeunir la cuve-mère tous les 15 jours en
répétant les opérations précédentes c'est-à-
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