Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
N° 47 — MAI 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 135
riétés anciennes et nouvelles, celles qui
ont été importées, et énumère les qualités
à rechercher dans la sélection du riz, (cf.
n° 40, Bulletin bibliographique).
Un graphique éloquent dressé par le Dr P.
PEZZA, s'efforce de prouver que, contraire-
ment à l'opinion reçue, la culture du riz
n'est pour rien dans les maladies des popula-
tions qui s'y livrent et qu'à une progression
marquée de la culture du riz correspond une
décroissance non moins nette dans la morta-
lité des gens.
Deux orateurs étrangers étaient inscrits
pour parler l'un du Japon, l'autre de Java'
Seul M. VAN BREDA DE HAAN a fait connaitre
les particularités de la culture du riz aux
Indes néerlandaises. Bien que courte, cette
communication est intéressante par les quel-
ques chiffres qu'elle renferme, sur le prix de
revient du riz à Java. L'auteur a su d'ailleurs
tirer un merveilleux parti de sa mission en
Italie où il a visité un grand nombre d'ex-
ploitations rizicoles choisies parmi les plus
progressives. Les deux séries d'études qu'il
a publiées dans le « Teysmannia » et comme
« Mededeeling » de Buitenzorg, sont admira-
bles d'observation et de méthode; nos colons
indo-chinois devraient tous les avoir lues.
Elles ne font pas double emploi, nous y re-
viendrons encore un de ces jours.
L'importance de ce deuxième Congrès
Rizicole, les personnalités qui y ont pris part,
montrent bien tout l'intérêt qu'on attache en
Italie à la culture du riz. Les questions qui
s'y rapportent, y font l'objet de recherches
scientifiques et pratiques aussi nombreuses
que belles; il est regrettable d'avoir à cons-
tater que la France n'a pas su tirer profit de
l'occasion si facile qui se présentait, de se ren-
seigner exactement, de se mettre au courant
des procédés nouveaux. Elle s'est abstenue,
les deux fois, d'envoyer des délégués au
Congrès. Le français était pourtant, seul
avec l'italien, reconnu comme langue offi-
cielle du Congrès. Cette négligence de la
part de la France est d'autant moins explica-
ble que l'Indo-Chine, possession française,
est l'une des principales productrices de riz
du monde.
Si les Etats-Unis organisaient un Congrès
de ce genre, le gouvernement français juge-
rait probablement indispensable d'y prendre
part. Mais si on s'occupe avec raison, de ce
qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique, ne
serait-il pas juste d'accorder un peu d'atten-
tion à ce que font nos voisins? Le déplace-
men serait moins long, moins coûteux, et il
serait certainement aussi profitable, sinon
davantage. Il est encore temps de se déci-
der, d'ici à la réunion du 3a Congrès qui est
annoncé pour cet automne, à Pavie.
F. MAIN
Ingénieur Agronome.
1 Distinction et Multiplication des Sansevièrés
La collection vivante du Muséum. — Multiplication, par division des touffes ; par section-
nement de rhizomes; par bouturage de feuilles.
Par MM. J. GÉROME et 0. LABROY
Plusieurs espèces de Sansevieria font ac-
tuellement l'objet d'exploitations ou d'essais
dans divers pays tropicaux pour la produc-
tion de fibres dont les unes, — tel le BOWS-
TRING HEMP de l'Inde, — sont connues de
l'industrie européenne depuis longtemps,
tandis que d'autres, — tel le produit des San-
sevières d'Abyssinie (v. « J. d'A. T. » nos 41 et
44) commencent a peine à être appréciées par
elle. L'importance économique de ces végé-
taux nous autorise à résumer ici certains
passages d'une note relative à la collection
des Sansevieria du Muséum que nous avons
publiée dans le « Bulletin du Muséum d'His-
toire naturelle », 1903, n° 3, pp. 167-173.
Cette importante collection comprend 20
espèces ou variétés réunies successivement
depuis 1845 et dont la plupart ont fleuri et
fructifié dans ces dernières années. Nous
avons pu dresser deux tableaux établissan
riétés anciennes et nouvelles, celles qui
ont été importées, et énumère les qualités
à rechercher dans la sélection du riz, (cf.
n° 40, Bulletin bibliographique).
Un graphique éloquent dressé par le Dr P.
PEZZA, s'efforce de prouver que, contraire-
ment à l'opinion reçue, la culture du riz
n'est pour rien dans les maladies des popula-
tions qui s'y livrent et qu'à une progression
marquée de la culture du riz correspond une
décroissance non moins nette dans la morta-
lité des gens.
Deux orateurs étrangers étaient inscrits
pour parler l'un du Japon, l'autre de Java'
Seul M. VAN BREDA DE HAAN a fait connaitre
les particularités de la culture du riz aux
Indes néerlandaises. Bien que courte, cette
communication est intéressante par les quel-
ques chiffres qu'elle renferme, sur le prix de
revient du riz à Java. L'auteur a su d'ailleurs
tirer un merveilleux parti de sa mission en
Italie où il a visité un grand nombre d'ex-
ploitations rizicoles choisies parmi les plus
progressives. Les deux séries d'études qu'il
a publiées dans le « Teysmannia » et comme
« Mededeeling » de Buitenzorg, sont admira-
bles d'observation et de méthode; nos colons
indo-chinois devraient tous les avoir lues.
Elles ne font pas double emploi, nous y re-
viendrons encore un de ces jours.
L'importance de ce deuxième Congrès
Rizicole, les personnalités qui y ont pris part,
montrent bien tout l'intérêt qu'on attache en
Italie à la culture du riz. Les questions qui
s'y rapportent, y font l'objet de recherches
scientifiques et pratiques aussi nombreuses
que belles; il est regrettable d'avoir à cons-
tater que la France n'a pas su tirer profit de
l'occasion si facile qui se présentait, de se ren-
seigner exactement, de se mettre au courant
des procédés nouveaux. Elle s'est abstenue,
les deux fois, d'envoyer des délégués au
Congrès. Le français était pourtant, seul
avec l'italien, reconnu comme langue offi-
cielle du Congrès. Cette négligence de la
part de la France est d'autant moins explica-
ble que l'Indo-Chine, possession française,
est l'une des principales productrices de riz
du monde.
Si les Etats-Unis organisaient un Congrès
de ce genre, le gouvernement français juge-
rait probablement indispensable d'y prendre
part. Mais si on s'occupe avec raison, de ce
qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique, ne
serait-il pas juste d'accorder un peu d'atten-
tion à ce que font nos voisins? Le déplace-
men serait moins long, moins coûteux, et il
serait certainement aussi profitable, sinon
davantage. Il est encore temps de se déci-
der, d'ici à la réunion du 3a Congrès qui est
annoncé pour cet automne, à Pavie.
F. MAIN
Ingénieur Agronome.
1 Distinction et Multiplication des Sansevièrés
La collection vivante du Muséum. — Multiplication, par division des touffes ; par section-
nement de rhizomes; par bouturage de feuilles.
Par MM. J. GÉROME et 0. LABROY
Plusieurs espèces de Sansevieria font ac-
tuellement l'objet d'exploitations ou d'essais
dans divers pays tropicaux pour la produc-
tion de fibres dont les unes, — tel le BOWS-
TRING HEMP de l'Inde, — sont connues de
l'industrie européenne depuis longtemps,
tandis que d'autres, — tel le produit des San-
sevières d'Abyssinie (v. « J. d'A. T. » nos 41 et
44) commencent a peine à être appréciées par
elle. L'importance économique de ces végé-
taux nous autorise à résumer ici certains
passages d'une note relative à la collection
des Sansevieria du Muséum que nous avons
publiée dans le « Bulletin du Muséum d'His-
toire naturelle », 1903, n° 3, pp. 167-173.
Cette importante collection comprend 20
espèces ou variétés réunies successivement
depuis 1845 et dont la plupart ont fleuri et
fructifié dans ces dernières années. Nous
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