Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
190 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 48 — JUIN 1905
Le plateau de Lang-Bian, où a été dé-
couvert le Pirus Doumeri, est à une altitu-
de moyenne de 1500 mètres ; son climat
rappelle celui des côtes méridionales de
l'Europe et convient pour la culture des lé-
gumes et des fruits des régions tempérées
et subtropicales.
M. Bois fait observer que ce pommier
pourra certainement servir de porte-greffe
pour la culture des variétés d'Europe que
l'on voudra introduire en Annam. A ce poin-
de vue, il constituerait une précieuse acqui-
sition pour les régions subtropicales et pour
les plateaux des tropiques, car les sujets des
pays tempérés ne semblent pas s'adapter à
ces climats.
On possède actuellement des milliers de
jeunes plants qui pourront servir à propager
l'espèce dans les endroits où son introduc-
tion présentera de l'intérêt. O. L.
0
La conservation en mer des grains
exotiques, par le gaz Clayton
Comme suite à la note insérée dans notre
n° 44, la Cie Clayton nous communique une
information du « Standard » de Londres, du
26 mai ; il en résulte que le Norddeutscher
Lloyd a récemment avisé sa clientèle que,
dans le but de conserver en bon état le maïs
de la Plata, pendant son transport, la Com-
pagnie munirait de l'appareil CLAYTON ses
vapeurs faisant le service de l'Argentine.
, On lui fit observer alors, que les importa-
teurs se plaignaient principalement de la qua-
lité « mixed corn » de l'Amérique du Nord.
En réponse à cette objection,le Norddeutscher
Lloyd annonce aujourd'hui qu'il a également
l'intention de pourvoir de l'appareil CLAYTON
ses vapeurs faisant le service de l'Amérique
du Nord. -
Nouveaux détails sur le Phormium
aux Açores.
Historique. — L'usine du Lameiro.
D'après M. ARMANDO DA SILVA.
Dans notre n° 44 nous avons dit combien
nous avions été étonné d'apprendre de
M. CÀNAVARRO DE FARIA que le Lin de la
Nouvelle-Zélande (Phormium) était exploité
industriellement dans l'île de S.-Miguel.
Comme suite à cette correspondance, nous
donnons aujourd'hui la traduction d'un pas-
sage de l'excellente notice de M. ARMANDO
DA SILVA sur les cultures industrielles des
Açores, parue dans l' « Economista Por-
tuguez » de Lisbonne, n° du 12 février 1905.
En dehors du textile qui nous intéresse en
ce moment, la dite notice s'occupe de la
patate douce, cultivée pour l'alcool, de l'ana-
nas, du thé et du tabac; nous regrettons de ne
pas pouvoir traduire tout. Voici ce qui a
trait au Phormium :
« Le Phormium est connu dans nos îles sous
les noms de : ESPADANA, TABUA et PIAÇA. Il
était exploité à S.-Miguel dès 1846 pour
faire des liens ; en 1852 on signale des cor-
des fabriquées avec cette fibre dans l'île de
Faial; à Terceira, il a existé à un moment
donné une papeterie qui payait 10 reis le
kilo de feuilles sèches de Phormium.
a Aujourd'hui, la plante est cultivée indus-
triellement dans la plantation Lameiro, de
M. le marquis DE JACOME CORREIA, qui emploie
la fibre pour la fabrication d'objets de cor-
derie, etc. »
Nous publierons prochainement de nou-
veaux détails sur l'entreprise en question que
M. CANAVARRO vient de visiter exprès.
Les écorces de Manglier du Mozambique
Développement de l'exportation de ce produit.
D'après M. R. C. F. GREVILLE
Le « Board of Trade Journal » du 9 mars
1905 publie une note de la plus haute impor-
tance, de M. R. C. F. GREVILLE, consul britan-
nique à Beira : il en résulte que, dans les
dix premiers mois de l'année 1904, les ports
de Mozambique, Parapat, Ibo, Porto Amelia
(Pemba Bay) et Palma, tous situés dans la
partie nord de la province de Mozambique,
ont exporté ensemble plus de 12.000 tonnes
d'écorces de « manglier rouge » (le texte
anglais dit : red mangrove)-
L'exportation des mangliers de cette région
aurait commencé il y a deux ou trois ans.
Le consul cite la distribution des expor-
tations du port de Mozambique : la presque
Le plateau de Lang-Bian, où a été dé-
couvert le Pirus Doumeri, est à une altitu-
de moyenne de 1500 mètres ; son climat
rappelle celui des côtes méridionales de
l'Europe et convient pour la culture des lé-
gumes et des fruits des régions tempérées
et subtropicales.
M. Bois fait observer que ce pommier
pourra certainement servir de porte-greffe
pour la culture des variétés d'Europe que
l'on voudra introduire en Annam. A ce poin-
de vue, il constituerait une précieuse acqui-
sition pour les régions subtropicales et pour
les plateaux des tropiques, car les sujets des
pays tempérés ne semblent pas s'adapter à
ces climats.
On possède actuellement des milliers de
jeunes plants qui pourront servir à propager
l'espèce dans les endroits où son introduc-
tion présentera de l'intérêt. O. L.
0
La conservation en mer des grains
exotiques, par le gaz Clayton
Comme suite à la note insérée dans notre
n° 44, la Cie Clayton nous communique une
information du « Standard » de Londres, du
26 mai ; il en résulte que le Norddeutscher
Lloyd a récemment avisé sa clientèle que,
dans le but de conserver en bon état le maïs
de la Plata, pendant son transport, la Com-
pagnie munirait de l'appareil CLAYTON ses
vapeurs faisant le service de l'Argentine.
, On lui fit observer alors, que les importa-
teurs se plaignaient principalement de la qua-
lité « mixed corn » de l'Amérique du Nord.
En réponse à cette objection,le Norddeutscher
Lloyd annonce aujourd'hui qu'il a également
l'intention de pourvoir de l'appareil CLAYTON
ses vapeurs faisant le service de l'Amérique
du Nord. -
Nouveaux détails sur le Phormium
aux Açores.
Historique. — L'usine du Lameiro.
D'après M. ARMANDO DA SILVA.
Dans notre n° 44 nous avons dit combien
nous avions été étonné d'apprendre de
M. CÀNAVARRO DE FARIA que le Lin de la
Nouvelle-Zélande (Phormium) était exploité
industriellement dans l'île de S.-Miguel.
Comme suite à cette correspondance, nous
donnons aujourd'hui la traduction d'un pas-
sage de l'excellente notice de M. ARMANDO
DA SILVA sur les cultures industrielles des
Açores, parue dans l' « Economista Por-
tuguez » de Lisbonne, n° du 12 février 1905.
En dehors du textile qui nous intéresse en
ce moment, la dite notice s'occupe de la
patate douce, cultivée pour l'alcool, de l'ana-
nas, du thé et du tabac; nous regrettons de ne
pas pouvoir traduire tout. Voici ce qui a
trait au Phormium :
« Le Phormium est connu dans nos îles sous
les noms de : ESPADANA, TABUA et PIAÇA. Il
était exploité à S.-Miguel dès 1846 pour
faire des liens ; en 1852 on signale des cor-
des fabriquées avec cette fibre dans l'île de
Faial; à Terceira, il a existé à un moment
donné une papeterie qui payait 10 reis le
kilo de feuilles sèches de Phormium.
a Aujourd'hui, la plante est cultivée indus-
triellement dans la plantation Lameiro, de
M. le marquis DE JACOME CORREIA, qui emploie
la fibre pour la fabrication d'objets de cor-
derie, etc. »
Nous publierons prochainement de nou-
veaux détails sur l'entreprise en question que
M. CANAVARRO vient de visiter exprès.
Les écorces de Manglier du Mozambique
Développement de l'exportation de ce produit.
D'après M. R. C. F. GREVILLE
Le « Board of Trade Journal » du 9 mars
1905 publie une note de la plus haute impor-
tance, de M. R. C. F. GREVILLE, consul britan-
nique à Beira : il en résulte que, dans les
dix premiers mois de l'année 1904, les ports
de Mozambique, Parapat, Ibo, Porto Amelia
(Pemba Bay) et Palma, tous situés dans la
partie nord de la province de Mozambique,
ont exporté ensemble plus de 12.000 tonnes
d'écorces de « manglier rouge » (le texte
anglais dit : red mangrove)-
L'exportation des mangliers de cette région
aurait commencé il y a deux ou trois ans.
Le consul cite la distribution des expor-
tations du port de Mozambique : la presque
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