Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
158 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 47 — MAI'1905
liquide et de chasser l'air en agitant avec une
baguette afin que chaque graine soit totale-
ment entourée de liquide. Après une action
d'une demi-heure, qu'on ne saurait pro-
longer au-delà sans dommage, on retire les
graines qui sont prêtes à être mises en terre.
Le même liquide pourra resservir une
seconde fois.
Pour éviter que la solution ne pénètre dans
les graines (alors surtout qu'on en aurait à
stériliser de grandes quantités et que par ce
fait les graines risqueraient de rester pen-
dant plusieurs heures humides, avant d'ê-
tre semées) on les passera rapidement dans
de l'eau pure, aussitôt retirées du sublimé.
Le prix du sublimé étant actuellement
d'environ 8 fr. le kg., la quantité nécessaire
à 10 litres de solution revient à peine à 10 cen-
times; le remède est donc à la portée de tou-
tes les bourses.
Le sublimé étant assez difficilement solu-
ble dans l'eau froide, il faut le triturer préa-
lablement et le dissoudre dans une petite
quantité d'eau chaude. Vu la grande toxicité
du produit, il faut aussi éviter d'employer à
un autre usage les vases ayant reçu la so-
lution de sublimé. Dans un prochain numéro
nous indiquerons le procédé de* stérilisation
des graines de cotonniers adopté par le Dép.
d'Agriculture des Antilles britanniques, qui
importe de grandes quantités de semences
Sea-Island (Rivers') des Etats-Unis ; il est
très comparable à celui préconisé par
M. STUTZER.
L'Acide phosphorique dans les Sols
de Java.
MARR (TH.): Onderzoekingen omtrent het
phosphorzuur in den bouwgrond op Java.
In 8°. 22 pp. Publié comme Mededeeling
N" 4 (4e série) de la Station Java-Est ( Pa-
soeroean). Van Ingen, éditeur à Soerabaia
(Java). 1903.
Ce beau travail sur l'acide phosphorique
dans les sols arables de Java, démontre une
fois de plus (v. les années précédentes du « J.
d'A. T. » ) combien on risque de se tromper
grossièrement en appréciant la fertilité de sols
tropicaux d'après les règles adoptées par les
laboratoires européens. L'auteur a su éviter
cette erreur en contrôlant systématiquement
ses dosages globaux (phosphates solubles
dans l'acide chlorhydrique à 25 ) par la
recherche de la fraction assimilable; il con-
sidère comme telle la partie soluble dans
l'acide citrique à 2 0/0'
La proportion en est extrêmement éle-
vée, et c'est ce qui explique que des sols
accusant à peine 0,03% d'acide phosphori-
que total se montrent insensibles aux fumu-
res phosphatées.
Le cas des sols latéritiques, colorés en
rouge par de l'oxyde de fer, est plus malaisé
à débrouiller ; pour le moment, l'auteur se
borne à constater que l'acide citrique à 2
ne semble pas être un dissolvant adéquat
à la nature de ces sols. D'autre part, il
signale que, contrairement aux autres sols
analysés, quelques-uns de ces sols rouges
de Java réagissent favorablement vis-à-vis
des fumures phosphatées.
La vigne à Haïti
Lettre de M. PAUL VIBERT
Sous ce titre, le « Journal d'Agriculture
Tropicale » a publié (n° 42) un excellent arti-
cle de M. O. LABROY ; j'y lis, entre autres,
que les vignes qu'on rencontre à la Marti-
nique proviennent de Haïti.
La vigne y réussit en effet fort bien, aux
hautes altitudes. Dans la plaine, elle pousse
trop vite, ce qui fait qu'elle ne produit pas et
s'use rapidement.
J'ai couché en Haïti, dans la plaine, des
vignes qui, en un mois ont donné des scions
de deux mètres de longueur, avec des feuil-
les immenses ; c'était très beau pour faire
des tonnelles, mais pas pour obtenir une
récolte.
Si, au contraire, l'on cultive la vigne a
Furcy, à 1550 mètres environ au-dessus de
Port-au-Prince, on obtient d'excellents ré-
sultats.
PAUL VIBERT.
Paris, 5 janvier 1904.
liquide et de chasser l'air en agitant avec une
baguette afin que chaque graine soit totale-
ment entourée de liquide. Après une action
d'une demi-heure, qu'on ne saurait pro-
longer au-delà sans dommage, on retire les
graines qui sont prêtes à être mises en terre.
Le même liquide pourra resservir une
seconde fois.
Pour éviter que la solution ne pénètre dans
les graines (alors surtout qu'on en aurait à
stériliser de grandes quantités et que par ce
fait les graines risqueraient de rester pen-
dant plusieurs heures humides, avant d'ê-
tre semées) on les passera rapidement dans
de l'eau pure, aussitôt retirées du sublimé.
Le prix du sublimé étant actuellement
d'environ 8 fr. le kg., la quantité nécessaire
à 10 litres de solution revient à peine à 10 cen-
times; le remède est donc à la portée de tou-
tes les bourses.
Le sublimé étant assez difficilement solu-
ble dans l'eau froide, il faut le triturer préa-
lablement et le dissoudre dans une petite
quantité d'eau chaude. Vu la grande toxicité
du produit, il faut aussi éviter d'employer à
un autre usage les vases ayant reçu la so-
lution de sublimé. Dans un prochain numéro
nous indiquerons le procédé de* stérilisation
des graines de cotonniers adopté par le Dép.
d'Agriculture des Antilles britanniques, qui
importe de grandes quantités de semences
Sea-Island (Rivers') des Etats-Unis ; il est
très comparable à celui préconisé par
M. STUTZER.
L'Acide phosphorique dans les Sols
de Java.
MARR (TH.): Onderzoekingen omtrent het
phosphorzuur in den bouwgrond op Java.
In 8°. 22 pp. Publié comme Mededeeling
N" 4 (4e série) de la Station Java-Est ( Pa-
soeroean). Van Ingen, éditeur à Soerabaia
(Java). 1903.
Ce beau travail sur l'acide phosphorique
dans les sols arables de Java, démontre une
fois de plus (v. les années précédentes du « J.
d'A. T. » ) combien on risque de se tromper
grossièrement en appréciant la fertilité de sols
tropicaux d'après les règles adoptées par les
laboratoires européens. L'auteur a su éviter
cette erreur en contrôlant systématiquement
ses dosages globaux (phosphates solubles
dans l'acide chlorhydrique à 25 ) par la
recherche de la fraction assimilable; il con-
sidère comme telle la partie soluble dans
l'acide citrique à 2 0/0'
La proportion en est extrêmement éle-
vée, et c'est ce qui explique que des sols
accusant à peine 0,03% d'acide phosphori-
que total se montrent insensibles aux fumu-
res phosphatées.
Le cas des sols latéritiques, colorés en
rouge par de l'oxyde de fer, est plus malaisé
à débrouiller ; pour le moment, l'auteur se
borne à constater que l'acide citrique à 2
ne semble pas être un dissolvant adéquat
à la nature de ces sols. D'autre part, il
signale que, contrairement aux autres sols
analysés, quelques-uns de ces sols rouges
de Java réagissent favorablement vis-à-vis
des fumures phosphatées.
La vigne à Haïti
Lettre de M. PAUL VIBERT
Sous ce titre, le « Journal d'Agriculture
Tropicale » a publié (n° 42) un excellent arti-
cle de M. O. LABROY ; j'y lis, entre autres,
que les vignes qu'on rencontre à la Marti-
nique proviennent de Haïti.
La vigne y réussit en effet fort bien, aux
hautes altitudes. Dans la plaine, elle pousse
trop vite, ce qui fait qu'elle ne produit pas et
s'use rapidement.
J'ai couché en Haïti, dans la plaine, des
vignes qui, en un mois ont donné des scions
de deux mètres de longueur, avec des feuil-
les immenses ; c'était très beau pour faire
des tonnelles, mais pas pour obtenir une
récolte.
Si, au contraire, l'on cultive la vigne a
Furcy, à 1550 mètres environ au-dessus de
Port-au-Prince, on obtient d'excellents ré-
sultats.
PAUL VIBERT.
Paris, 5 janvier 1904.
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