Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
No 48 - JUIN 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 189
L'Ambrette aux Antilles françaises
Culture. — Caractère aléatoire des bénéfices.
Critique des chiffres de NOLLET.
Notes de MM. DES GROTTES et BARBOTTEAU.
Dans notre n° 43 nous avons publié, sur
l'ambrette, en réponse à des questions posées
par plusieurs abonnés, un document émanant de
feu NOLLET, directeur du Jardin botanique de la
Martinique, hn même temps, pour avoir des
renseignements plus récents, nous écrivions d'une
part à M. PAUL DES GROTTES, notre collabora-
teur habituel pour les questions agricoles
antillaises, d'autre part à M. B. BARBOTTEAU
qui nous avait été signalé comme faisant la cul-
ture de l'ambrette à la Guadeloupe. Nous don-
nons ci-après les réponses de ces deux colons.
Dans un prochain numéro, nous publierons
encore, sur la même question, un petit dossier
des plus instructifs, résultat d'une récente.
enquête de notre excellent confrère des Antilles
anglaises, « Agricultural News ». — N. D. L. R.
*
*
Note de M. P. des Grottes
Il y a bien peu ou rien à dire au sujet de la
culture de l'ambrette, appelée GOMBO MUSC
à la Martinique.
A vrai dire, je ne sache pas qu'on ait
amais tenté d'une façon sérieuse cette cul-
ture dans la colonie.
Cela tient, je crois, au peu d'écoulement
que trouve cette denrée sur les marchés qui
en sont vite encombrés.
Ce sont, en général, les petits proprié-
taires qui s'adonnent à cette culture à la
Martinique.
Ils apportent leurs récoltes en ville, quand
ils y vont faire leurs emplettes et la vendent
aux négociants à des prix qui varient de fr.
1,40 à 1,50 le kilo, mais le marché local
souffre souvent des encombrements.
Je connais la note de M. NOLLET reproduite
dans votre n° 42, mais je tiens, pour ma part,
ses comptes de culture comme insuffisam-
ment établis parcequ'ils reposent sur des
expériences faites en petit dans un jardin, et
sur une terre soigneusement préparée ad
hoc, ce qui n'a aucun rapport avec la
moyenne d'une grande culture.
Les données de NOLLET pourront toutefois
servir de documentation générale et ses
conclusions pourront cependant être admis-
sibles si l'on considère la possibilité de la
double récolte annuelle qu'il n'a pas envi-
sagée dans son article.
Je connais quelqu'un qui a fait un jour,
avec le gombo musc, de la culture interca-
laire dans les plantations de canne à sucre.
On sait le parti que savent tirer des cultures
intercalaires les planteurs de canne à sucre
pendant les quatre à six mois que dure l'en-
fance de lacanne jusqu'àcequ'elleait couvert
terre. C'est ainsi qu'on arrive à faire, sans
autres frais que ceux inhérents à la culture
de la canne, des récoltes telles que patates
douces, pois-chiches, haricots et même tabac.
Le planteur en question fit donc une cul-
ture intercalaire de gombo musc dans ses
jeunes cannes, mais il n'en fit qu'une seule
récolte parcequ'il ne put trouver à en écou-
ler les produits.
P. DES GROTTES
* *
Note de M. B. Barbotteau
Je plante l'ambrette dans une terre remuée
par la charrue et à une distance de 60 centi-
mètres en tous sens en faisant mettre deux
graines par pied. Je ne fume pas la plante.
Je dois vous ajouter qu'au prix actuel de
l'ambrette, il n'y a aucun bénéfice à cette
culture.
Je ne la fais qu'en petit, et je plante autre
chose avec.
B. BARBOTTEAU
Nouveau Pommier porte-greffe pour
pays chauds.
M. D. Bois a décrit récemment, dans le
« Bulletin de la Société Botanique de France »
(T. LI, 1904), une nouvelle espèce de pom-
mier, trouvée par M. D'ANDRÉ, Inspecteur de
l'Agriculture, au Lang-Bian (Annam). Ce
pommier, que l'auteur a nommé Pirus Dou-
meri, est un arbre de fortes dimensions, dé-
pourvu d'épines, à feuilles petites et duve-
teuses en dessous, et dont les fruits, mûris-
rissant en novembre, ont la forme et la sa-
veur âpre d'une pomme sauvage.
L'Ambrette aux Antilles françaises
Culture. — Caractère aléatoire des bénéfices.
Critique des chiffres de NOLLET.
Notes de MM. DES GROTTES et BARBOTTEAU.
Dans notre n° 43 nous avons publié, sur
l'ambrette, en réponse à des questions posées
par plusieurs abonnés, un document émanant de
feu NOLLET, directeur du Jardin botanique de la
Martinique, hn même temps, pour avoir des
renseignements plus récents, nous écrivions d'une
part à M. PAUL DES GROTTES, notre collabora-
teur habituel pour les questions agricoles
antillaises, d'autre part à M. B. BARBOTTEAU
qui nous avait été signalé comme faisant la cul-
ture de l'ambrette à la Guadeloupe. Nous don-
nons ci-après les réponses de ces deux colons.
Dans un prochain numéro, nous publierons
encore, sur la même question, un petit dossier
des plus instructifs, résultat d'une récente.
enquête de notre excellent confrère des Antilles
anglaises, « Agricultural News ». — N. D. L. R.
*
*
Note de M. P. des Grottes
Il y a bien peu ou rien à dire au sujet de la
culture de l'ambrette, appelée GOMBO MUSC
à la Martinique.
A vrai dire, je ne sache pas qu'on ait
amais tenté d'une façon sérieuse cette cul-
ture dans la colonie.
Cela tient, je crois, au peu d'écoulement
que trouve cette denrée sur les marchés qui
en sont vite encombrés.
Ce sont, en général, les petits proprié-
taires qui s'adonnent à cette culture à la
Martinique.
Ils apportent leurs récoltes en ville, quand
ils y vont faire leurs emplettes et la vendent
aux négociants à des prix qui varient de fr.
1,40 à 1,50 le kilo, mais le marché local
souffre souvent des encombrements.
Je connais la note de M. NOLLET reproduite
dans votre n° 42, mais je tiens, pour ma part,
ses comptes de culture comme insuffisam-
ment établis parcequ'ils reposent sur des
expériences faites en petit dans un jardin, et
sur une terre soigneusement préparée ad
hoc, ce qui n'a aucun rapport avec la
moyenne d'une grande culture.
Les données de NOLLET pourront toutefois
servir de documentation générale et ses
conclusions pourront cependant être admis-
sibles si l'on considère la possibilité de la
double récolte annuelle qu'il n'a pas envi-
sagée dans son article.
Je connais quelqu'un qui a fait un jour,
avec le gombo musc, de la culture interca-
laire dans les plantations de canne à sucre.
On sait le parti que savent tirer des cultures
intercalaires les planteurs de canne à sucre
pendant les quatre à six mois que dure l'en-
fance de lacanne jusqu'àcequ'elleait couvert
terre. C'est ainsi qu'on arrive à faire, sans
autres frais que ceux inhérents à la culture
de la canne, des récoltes telles que patates
douces, pois-chiches, haricots et même tabac.
Le planteur en question fit donc une cul-
ture intercalaire de gombo musc dans ses
jeunes cannes, mais il n'en fit qu'une seule
récolte parcequ'il ne put trouver à en écou-
ler les produits.
P. DES GROTTES
* *
Note de M. B. Barbotteau
Je plante l'ambrette dans une terre remuée
par la charrue et à une distance de 60 centi-
mètres en tous sens en faisant mettre deux
graines par pied. Je ne fume pas la plante.
Je dois vous ajouter qu'au prix actuel de
l'ambrette, il n'y a aucun bénéfice à cette
culture.
Je ne la fais qu'en petit, et je plante autre
chose avec.
B. BARBOTTEAU
Nouveau Pommier porte-greffe pour
pays chauds.
M. D. Bois a décrit récemment, dans le
« Bulletin de la Société Botanique de France »
(T. LI, 1904), une nouvelle espèce de pom-
mier, trouvée par M. D'ANDRÉ, Inspecteur de
l'Agriculture, au Lang-Bian (Annam). Ce
pommier, que l'auteur a nommé Pirus Dou-
meri, est un arbre de fortes dimensions, dé-
pourvu d'épines, à feuilles petites et duve-
teuses en dessous, et dont les fruits, mûris-
rissant en novembre, ont la forme et la sa-
veur âpre d'une pomme sauvage.
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