Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
46 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE XC) 44 - FÉVR. 1005
dement en latex est plus considérable pen-
dant la. saisontles pluies, mais, par contre, ce
latex est bien moins riche en caoutchouc que
.celui recueilli pendant la saison sèche.
8. — Les indigènes du sud-est du Came-
roun (Kunabembe), après de nombreux
Fig. 3. — Gouge à Kickxia, du
Kunabembé (Cameroun).
essais avec des
outils indiqués
par les Euro-
péens, se sont
construit eux-
mêmes une sor-
te de gouge très
pratique, figurée
ci-contre. Cet
instrument, mon-
té sur un manche
de lance long et
fort, offre l'avan-
tage de pouvoir
être facilement fabriqué par tout forge-
ron indigène; il ne nécessite qu'une très
petite quantité de métal.
4. — Quant à la saignée même, on com-
mence par placer un pot de terre au pied de
l'arbre ; puis on fait, au-dessus du pot, une
entaille, dans laquelle on introduit une feuille
(deMaranta, par exemple) formant gouttière.
5. — On pratique ensuite dans l'écorce,
directement au-dessus de la feuille, une
rigole verticale qu'on prolongera, de bas en
haut, aussi loin que le
permettra le manche de
lance sus-mentionné. Cette
rigole aura, suivant la for-
me donnée à l'instrument,
environ 2 mm. de profon-
deur et de 1 à 2 cm. de
large. On y verra sourdre
immédiatement le latex
qJli ne manquera pas de
couler, par dessus la feuil-
le-gouttière, dans le pot. Ce
Fig. 4. — Vue de face
dernier sera protégé par une grande feuille,
formant couvercle, pour éviter que de petits
morceaux d'écorce détachés, de la mousse
ou, d'autres impuretés ne viennent tomber
dans le latex.
6. — On creusera ensuite, à droite et à
gauche de la rigole médiane, des rigoles plus
petites, sémicirculaires, obliques, ascen
dantes.
7. — Sur des arbres vigoureux, on peu;
faire simultanément la même opération sur
les deux cotés du tronc. Il
',faudra seulement faire at-
tention que les rigoles la-
térales, les « arêtes », ne
se rencontrent pas avec
celles du côté opposé ; les
autres devront au con-
traire alterner, comme le
montre la figure 5, de sor-
te qu'entre les arêtes de
l'un et de l'autre coté il
se trouve toujours un cer-
Fig. 5.- Vue latérale,
tain intervalle d'écorce vivante, et intacte.
8. — On peut saigner l'arbre de cette ma-
nière jusque vers le sommet, même le long
des maîtresses-branches ; on augmentera
ainsi le rendement sensiblement.
L'écoulement dure environ 20 à 30 minu-
tes ; on emploiera ce temps à chercher dans
le voisinage d'autres sujets qu'on incisera de
la même manière. On pourra, d'ailleurs, tra-
vailler bien tranquillement et sans trop se
presser, car avec le Kickxia on n'a pas à
craindre de coagulation spontanée du latex:
elle-ne se produit qWà une température très
élevée, après ébullition.
9. — Le latex ainsi obtenu est ensuite
porté, dans les pots, sur un feu préparé entre-
temps. Là, on commence par le diluer d'au
moins un tiers d'eau froide. L'addition de
suc de BOSSA-SSANGA ou de citron sauvage,
recommandée par SCHLECHTER, peut être
négligée, car elle n'influe en rien sur la qua-
lité du produit : elle accélère cependant la
côagulation.
11. — Le latex dilué sera porté à ébulli-
tion, lentement, en remuant constamment
avec une baguette de bois, pour éviter que le
caoutchouc ne s'attache àlaparoi et ne brûle;
à un moment donné, le caoutchouc se trouve
coagulé.
12. — On retire alors du liquide le coagu-
lum qui est d'un blanc de neige, et on le pétrit,
tant qu'il est encore chaud et mou ; il s'agit
de lui enlever le plus d'eau possible. On
donne ordinairement au caoutchouc de
dement en latex est plus considérable pen-
dant la. saisontles pluies, mais, par contre, ce
latex est bien moins riche en caoutchouc que
.celui recueilli pendant la saison sèche.
8. — Les indigènes du sud-est du Came-
roun (Kunabembe), après de nombreux
Fig. 3. — Gouge à Kickxia, du
Kunabembé (Cameroun).
essais avec des
outils indiqués
par les Euro-
péens, se sont
construit eux-
mêmes une sor-
te de gouge très
pratique, figurée
ci-contre. Cet
instrument, mon-
té sur un manche
de lance long et
fort, offre l'avan-
tage de pouvoir
être facilement fabriqué par tout forge-
ron indigène; il ne nécessite qu'une très
petite quantité de métal.
4. — Quant à la saignée même, on com-
mence par placer un pot de terre au pied de
l'arbre ; puis on fait, au-dessus du pot, une
entaille, dans laquelle on introduit une feuille
(deMaranta, par exemple) formant gouttière.
5. — On pratique ensuite dans l'écorce,
directement au-dessus de la feuille, une
rigole verticale qu'on prolongera, de bas en
haut, aussi loin que le
permettra le manche de
lance sus-mentionné. Cette
rigole aura, suivant la for-
me donnée à l'instrument,
environ 2 mm. de profon-
deur et de 1 à 2 cm. de
large. On y verra sourdre
immédiatement le latex
qJli ne manquera pas de
couler, par dessus la feuil-
le-gouttière, dans le pot. Ce
Fig. 4. — Vue de face
dernier sera protégé par une grande feuille,
formant couvercle, pour éviter que de petits
morceaux d'écorce détachés, de la mousse
ou, d'autres impuretés ne viennent tomber
dans le latex.
6. — On creusera ensuite, à droite et à
gauche de la rigole médiane, des rigoles plus
petites, sémicirculaires, obliques, ascen
dantes.
7. — Sur des arbres vigoureux, on peu;
faire simultanément la même opération sur
les deux cotés du tronc. Il
',faudra seulement faire at-
tention que les rigoles la-
térales, les « arêtes », ne
se rencontrent pas avec
celles du côté opposé ; les
autres devront au con-
traire alterner, comme le
montre la figure 5, de sor-
te qu'entre les arêtes de
l'un et de l'autre coté il
se trouve toujours un cer-
Fig. 5.- Vue latérale,
tain intervalle d'écorce vivante, et intacte.
8. — On peut saigner l'arbre de cette ma-
nière jusque vers le sommet, même le long
des maîtresses-branches ; on augmentera
ainsi le rendement sensiblement.
L'écoulement dure environ 20 à 30 minu-
tes ; on emploiera ce temps à chercher dans
le voisinage d'autres sujets qu'on incisera de
la même manière. On pourra, d'ailleurs, tra-
vailler bien tranquillement et sans trop se
presser, car avec le Kickxia on n'a pas à
craindre de coagulation spontanée du latex:
elle-ne se produit qWà une température très
élevée, après ébullition.
9. — Le latex ainsi obtenu est ensuite
porté, dans les pots, sur un feu préparé entre-
temps. Là, on commence par le diluer d'au
moins un tiers d'eau froide. L'addition de
suc de BOSSA-SSANGA ou de citron sauvage,
recommandée par SCHLECHTER, peut être
négligée, car elle n'influe en rien sur la qua-
lité du produit : elle accélère cependant la
côagulation.
11. — Le latex dilué sera porté à ébulli-
tion, lentement, en remuant constamment
avec une baguette de bois, pour éviter que le
caoutchouc ne s'attache àlaparoi et ne brûle;
à un moment donné, le caoutchouc se trouve
coagulé.
12. — On retire alors du liquide le coagu-
lum qui est d'un blanc de neige, et on le pétrit,
tant qu'il est encore chaud et mou ; il s'agit
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