Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1905 31 janvier 1905
Description : 1905/01/31 (A5,N43). 1905/01/31 (A5,N43).
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264429
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (Sur papier blanc)
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- FIGURE
6 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 43 — JANV. 1905
tion du tabac.
- Ces oxydases, d'après lui au nombre de
trois, sont :
1° L'oxydase proprement dite, capable de
produire directement la coloration bleue de
la teinture de gaïac.
2° La peroxydase qui produit cette colora-
tion bleue seulement en présence du per-
oxyde d'hydrogène.
1 3° La catalase capable seulement de dé-
composer le peroxyde d'hydrogène en oxygè-
ne et eau.
LOEwa opéré sur des feuilles de tabac de
Floride et il y a trouvé ces trois ferments ;
mais il croit que, surtout pour les deux pre-
miers, la répartition est inégale suivant la
variété de tabac.
L'oxydase est détruite entre 65 et 66° cent.,
la peroxydase à 87 ou 88°. Cette destruction
de l'oxydase à une température relative-
ment faible explique la disparition de cette
substance dans les tabacs qui subissent un
certain degré de torréfaction après fermen-
tation, tels beaucoup de tabacs destinés à la
cigarette.
La catalase est sensiblement plus résis-
tante. La chaleur sèche lui est moins nuisi-
ble que la chaleur humide ; des feuilles de
tabac fermenté, chauffées pendant deux
heures à 100° n'avaient pas encore entière-
ment perdu leur catalase ; mais une applica-
tion plus prolongée de la chaleur finit par la
faire périr.
Aux températures ordinaires, la catalase
résiste pendant une très longue durée à l'ac-
tion du temps. Des feuilles de Solanum con-
servées en herbier depuis 1841 montraient
encore en 1900, quoique faiblement, la réac-
tion de la catalase. D'après LOEW, la catalase
comme l'oxydase et la peroxydase seraient
des albumoses, c'est-à-dire des albumines
non coagulables par la chaleur modérée.
La catalase, selon LOEW, existerait sous
- deux formes oc et p, la première étant inso-
luble.
- La catalase a se comporterait comme un
nucléo-protéide étant insoluble dans l'eau.
Elle serait constituée par la combinaison de
catalase (î avec un nucléo-protéide et on en
séparerait sans difficulté la catalase (i par
l'emploi d'une solution alcaline très diluée.
La catalase P est notablement plus abon-
dante dans le tabac.
LOEW accorde à la catalase une impor-
tance capitale dans la biologie des êtres vi-
vants. Il part de ce fait - qui n'est pas
d'ailleurs sûrement établi - que la res-
piration, fonction purement protoplasmique,
amènerait dans les tissus et par oxydation
l'accumulation de peroxyde d'hydrogène, né-
faste pour les éléments vivants. Il explique
ainsi sans difficulté le rôle de la catalase :
elle détruirait le peroxyde d'hydrogène et
posséderait un rôle éminemment protecteur.
Quoi qu'il en soit de ce fait, LOEW compare
l'action des diastases oxydantes à celle du
noir de platine; dans les deux cas, l'énergie
chimique est conférée à certains composés,
qui deviennent de cette manière susceptibles
de fixer l'oxygène de l'air.
Voyons maintenant comment LooW expli-
que les phénomènes de la fermentation du
tabac.
Le but de la dessiccation est de tuer les
feuilles, ce qui implique le mélange de tous
les produits contenus dans la cellule et leur
réaction les uns sur les autres. Les enzymes
oxydantes sont évidemment incluses dans le
protoplasma de la cellule qui, à l'état vivant,
empêche toute pénétration du suc cellulaire
dans sa substance. Mais dès qu'il est mort, il
se laisse alors traverser par les - diverses
substances dissoutes dans le suc cellulaire :
sels, tannin, albumines solubilisées par les
diastases protéolytiques, glucose, nicotine,
etc. C'est alors que les diastases oxydantes
entrent en jeu, qu'elles oxydent, modifient
partiellement ou complètement ces diverses
substances. L'oxydase au bout d'un certain
temps peut complètement disparaître, même
avant la fin de la fermentation; de même
mais plus rarement la peroxydase, de telle
manière qu'il n'y persiste plus que la cata-
lase, qui serait beaucoup plus stable.
LooW a prouvé directement par des expé-
riences in vitro que l'oxydase détruit une cer-
taine quantité de nicotine en donnant nais-
sance à une faible quantité d'ammoniaque. A
ce point de vue, l'action de la peroxydase
serait beaucoup plus lente. Quant à la colo-
tion du tabac.
- Ces oxydases, d'après lui au nombre de
trois, sont :
1° L'oxydase proprement dite, capable de
produire directement la coloration bleue de
la teinture de gaïac.
2° La peroxydase qui produit cette colora-
tion bleue seulement en présence du per-
oxyde d'hydrogène.
1 3° La catalase capable seulement de dé-
composer le peroxyde d'hydrogène en oxygè-
ne et eau.
LOEwa opéré sur des feuilles de tabac de
Floride et il y a trouvé ces trois ferments ;
mais il croit que, surtout pour les deux pre-
miers, la répartition est inégale suivant la
variété de tabac.
L'oxydase est détruite entre 65 et 66° cent.,
la peroxydase à 87 ou 88°. Cette destruction
de l'oxydase à une température relative-
ment faible explique la disparition de cette
substance dans les tabacs qui subissent un
certain degré de torréfaction après fermen-
tation, tels beaucoup de tabacs destinés à la
cigarette.
La catalase est sensiblement plus résis-
tante. La chaleur sèche lui est moins nuisi-
ble que la chaleur humide ; des feuilles de
tabac fermenté, chauffées pendant deux
heures à 100° n'avaient pas encore entière-
ment perdu leur catalase ; mais une applica-
tion plus prolongée de la chaleur finit par la
faire périr.
Aux températures ordinaires, la catalase
résiste pendant une très longue durée à l'ac-
tion du temps. Des feuilles de Solanum con-
servées en herbier depuis 1841 montraient
encore en 1900, quoique faiblement, la réac-
tion de la catalase. D'après LOEW, la catalase
comme l'oxydase et la peroxydase seraient
des albumoses, c'est-à-dire des albumines
non coagulables par la chaleur modérée.
La catalase, selon LOEW, existerait sous
- deux formes oc et p, la première étant inso-
luble.
- La catalase a se comporterait comme un
nucléo-protéide étant insoluble dans l'eau.
Elle serait constituée par la combinaison de
catalase (î avec un nucléo-protéide et on en
séparerait sans difficulté la catalase (i par
l'emploi d'une solution alcaline très diluée.
La catalase P est notablement plus abon-
dante dans le tabac.
LOEW accorde à la catalase une impor-
tance capitale dans la biologie des êtres vi-
vants. Il part de ce fait - qui n'est pas
d'ailleurs sûrement établi - que la res-
piration, fonction purement protoplasmique,
amènerait dans les tissus et par oxydation
l'accumulation de peroxyde d'hydrogène, né-
faste pour les éléments vivants. Il explique
ainsi sans difficulté le rôle de la catalase :
elle détruirait le peroxyde d'hydrogène et
posséderait un rôle éminemment protecteur.
Quoi qu'il en soit de ce fait, LOEW compare
l'action des diastases oxydantes à celle du
noir de platine; dans les deux cas, l'énergie
chimique est conférée à certains composés,
qui deviennent de cette manière susceptibles
de fixer l'oxygène de l'air.
Voyons maintenant comment LooW expli-
que les phénomènes de la fermentation du
tabac.
Le but de la dessiccation est de tuer les
feuilles, ce qui implique le mélange de tous
les produits contenus dans la cellule et leur
réaction les uns sur les autres. Les enzymes
oxydantes sont évidemment incluses dans le
protoplasma de la cellule qui, à l'état vivant,
empêche toute pénétration du suc cellulaire
dans sa substance. Mais dès qu'il est mort, il
se laisse alors traverser par les - diverses
substances dissoutes dans le suc cellulaire :
sels, tannin, albumines solubilisées par les
diastases protéolytiques, glucose, nicotine,
etc. C'est alors que les diastases oxydantes
entrent en jeu, qu'elles oxydent, modifient
partiellement ou complètement ces diverses
substances. L'oxydase au bout d'un certain
temps peut complètement disparaître, même
avant la fin de la fermentation; de même
mais plus rarement la peroxydase, de telle
manière qu'il n'y persiste plus que la cata-
lase, qui serait beaucoup plus stable.
LooW a prouvé directement par des expé-
riences in vitro que l'oxydase détruit une cer-
taine quantité de nicotine en donnant nais-
sance à une faible quantité d'ammoniaque. A
ce point de vue, l'action de la peroxydase
serait beaucoup plus lente. Quant à la colo-
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