Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1904 31 décembre 1904
Description : 1904/12/31 (A4,N42). 1904/12/31 (A4,N42).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418280n
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières353
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 693-717: États - Unis, Amérique du Sud, Afrique allemande, Congo belge, Maurice, Madagascar, Japon, Java, Asie Mineure, Nouvelle-Calédonie. - Café, Riz, Canne à sucre, Tabac, Coton, Bambous, Piassava, Patate douce. Céleri. - Plantes utiles de' l'Afrique équatoriale. - Elevage. - Brasserie. - Engrais
- SUPPLEMENT
- Table des n os 31-42.
- Table des Bulletins Bibliographiques (§§ 488 à 617).
- Liste des Collaborateurs.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 374
366 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 42 — DÉc. 1904
de la base parce que celles de la partie la plus
voisine du sommet sont en général mal rem-
plies.
Les graines recueillies sont alors placées
dans des sacs et mises à sécher; de cette fa-
çon les cosses entr'ouvertes laissent tomber
les graines quand on les expose au soleil. Il
est facile alors de les séparer des enveloppes
en les secouant et en les faisant passer dans
un van.
L'avantage de cette méthode de sélection
est que les graines ainsi obtenues produi-
sent, du moins on le prétend, des plantes qui
ont tendance à mûrir leurs premiers épis de
bonne heure. Cette sélection très simple,
d'un mode pratique donnera vraisemblable-
ment un bon résultat au bout d'un certain
nombre de générations mais nous estimons
que ce nombre sera grand, car des expérien-
ces analogues, entreprises par nous depuis
quelques années au Jardin colonial nous ont
montré que les modifications, si elles peu-
vent se produire avec rapidité sur différentes
parties de l'appareil végétatif (tiges, feuilles,
glandes, etc ), setraduisent avec une lenteur
beaucoup plus grande quand il s'agit de
l'appareil reproducteur à quelqu'état que ce
soit.
Une variation de cette méthode, dit plus
loin M. SCHAW, consisterait à couper en deux
les épis au début même de leur veloppe-
ment ; il est probable que le sacrifice des
sommets serait compensé par une vita-
lité plus grande de la partie inférieure de
l'épi.
En résumé, d'après l'auteur, le meilleur
mode de sélection serait de choisir les pre-
mières graines de la récolte pour les planter;
cela fait, choisir ensuite les meilleures plan-
tes qui en proviennent, c'est-à-dire donner la
préférence à celles qui ont les tiges les plus
courtes, pouvant de ce fait offrir moins de
surface au vent, et d'autre part aux plantes
dont les branches forment avec la tige prin-
cipale un angle aigu. Pour lui, le fin mot de
la sélection est, en tenant compte des faits
précédents, dans la production d'un nombre
de plus en plus grand de variétés que l'on
obtiendra par la grande culture et l'addition
au sol de fumiers appropriés.
Ajoutons en outre que M. SCHAW fonde les
plus grandes espérances sur des expériences
tentées également à l'heure actuelle dans
l'Amérique du nord, dans le même but et
basées sur la production d'hybrides par la
pollinisation artificielle.
MARCEL DUBARD
PHILIPPE EBERHARDT
Le Coton en Egypte
La crise cotonnière. — Variétés cultivées. — Procédés de culture. Consommation d'eau. —
Egrenage. — Fumure. — La question de l'irrigation en Egypte et dans
l'Ouest-Africain.
Analyse du livre de M. H. LECOMTE, par M. AUG. CHEVALIER
HENRI LECOMTE : La culture du cotonnier
en Egypte. 8°, 162 pp., 28fig., 1 carte.—
Challamel, éditeur. Paris, 1905.
Tous ceux que préoccupe le problème de
la culture du cotonnier dans nos colonies,
apprendront avec grand plaisir l'apparition
d'un nouvel ouvrage sur le coton.
L'auteur, M. HENRI LECOMTE,a le rare mérite
d'avoir été le premier en France à consa-
crer d'importantes monographies aux princi-
pales productions végétales des contrées tro-
picales.
Ses ouvrages sont aujourd'hui classiques
dans tous les pays. Leur succès tient surtout
à trois choses :
1° HENRI LECOMTE a non seulement étudié
dans les laboratoires et les bibliothèques les
questions qu'il a entrepris d'approfondir,
mais il s'est en outre abondamment docu-
menté sur place au cours de ses voyages.
20 Il apporte toujours la plus scrupuleuse
probité scientifique dans ses informations et
toutes ses publications portent l'empreinte
de l'extrême souci de dire seulement la vérité.
de la base parce que celles de la partie la plus
voisine du sommet sont en général mal rem-
plies.
Les graines recueillies sont alors placées
dans des sacs et mises à sécher; de cette fa-
çon les cosses entr'ouvertes laissent tomber
les graines quand on les expose au soleil. Il
est facile alors de les séparer des enveloppes
en les secouant et en les faisant passer dans
un van.
L'avantage de cette méthode de sélection
est que les graines ainsi obtenues produi-
sent, du moins on le prétend, des plantes qui
ont tendance à mûrir leurs premiers épis de
bonne heure. Cette sélection très simple,
d'un mode pratique donnera vraisemblable-
ment un bon résultat au bout d'un certain
nombre de générations mais nous estimons
que ce nombre sera grand, car des expérien-
ces analogues, entreprises par nous depuis
quelques années au Jardin colonial nous ont
montré que les modifications, si elles peu-
vent se produire avec rapidité sur différentes
parties de l'appareil végétatif (tiges, feuilles,
glandes, etc ), setraduisent avec une lenteur
beaucoup plus grande quand il s'agit de
l'appareil reproducteur à quelqu'état que ce
soit.
Une variation de cette méthode, dit plus
loin M. SCHAW, consisterait à couper en deux
les épis au début même de leur veloppe-
ment ; il est probable que le sacrifice des
sommets serait compensé par une vita-
lité plus grande de la partie inférieure de
l'épi.
En résumé, d'après l'auteur, le meilleur
mode de sélection serait de choisir les pre-
mières graines de la récolte pour les planter;
cela fait, choisir ensuite les meilleures plan-
tes qui en proviennent, c'est-à-dire donner la
préférence à celles qui ont les tiges les plus
courtes, pouvant de ce fait offrir moins de
surface au vent, et d'autre part aux plantes
dont les branches forment avec la tige prin-
cipale un angle aigu. Pour lui, le fin mot de
la sélection est, en tenant compte des faits
précédents, dans la production d'un nombre
de plus en plus grand de variétés que l'on
obtiendra par la grande culture et l'addition
au sol de fumiers appropriés.
Ajoutons en outre que M. SCHAW fonde les
plus grandes espérances sur des expériences
tentées également à l'heure actuelle dans
l'Amérique du nord, dans le même but et
basées sur la production d'hybrides par la
pollinisation artificielle.
MARCEL DUBARD
PHILIPPE EBERHARDT
Le Coton en Egypte
La crise cotonnière. — Variétés cultivées. — Procédés de culture. Consommation d'eau. —
Egrenage. — Fumure. — La question de l'irrigation en Egypte et dans
l'Ouest-Africain.
Analyse du livre de M. H. LECOMTE, par M. AUG. CHEVALIER
HENRI LECOMTE : La culture du cotonnier
en Egypte. 8°, 162 pp., 28fig., 1 carte.—
Challamel, éditeur. Paris, 1905.
Tous ceux que préoccupe le problème de
la culture du cotonnier dans nos colonies,
apprendront avec grand plaisir l'apparition
d'un nouvel ouvrage sur le coton.
L'auteur, M. HENRI LECOMTE,a le rare mérite
d'avoir été le premier en France à consa-
crer d'importantes monographies aux princi-
pales productions végétales des contrées tro-
picales.
Ses ouvrages sont aujourd'hui classiques
dans tous les pays. Leur succès tient surtout
à trois choses :
1° HENRI LECOMTE a non seulement étudié
dans les laboratoires et les bibliothèques les
questions qu'il a entrepris d'approfondir,
mais il s'est en outre abondamment docu-
menté sur place au cours de ses voyages.
20 Il apporte toujours la plus scrupuleuse
probité scientifique dans ses informations et
toutes ses publications portent l'empreinte
de l'extrême souci de dire seulement la vérité.
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