Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
CINQUIÈME ANNÉE. N° 44. 28 FÉVRIER 1905
Journal d'Agriculture Tropicale
Caoutchouc des Herbes
La végétation des lianes naines à Ndélé et leur utilisation manuelle. D'après M. H. COURTET.
Note de la RÉDACTION, sur la question des espèces. — Le rendement des
caoutchoucs d'herbes, d'après M. le Prof. ARNAUD. — Note de MM. SCHMOELE & Co.
Extraits du mémoire de M. H. COURTET, de
la mission Chari-Tchad : Utilisation de la
liane à caoutchouc variété naine, « Bull. de
la Soc. Nat. d'Acclimatation de France »,
août 1904:
« Cette petite plante très abondante dans
certaines régions du pays de Snoussi, où elle
forme parfois le fond de la petite végétation,
possède des racines assez grosses, souvent
très longues, et l'écorce de ces racines con-
tient une notable quantité de latex suscepti-
ble d'être transformé, sur les lieux de pro-
duction, en caoutchouc d'excellente qualité.
Il faut pour cela extraire ces racines du
sol et les traiter comme il va être indi-
qué :
» Les racines arrachées, on les laisse sé-
cher, lellatex contenu dans l'écorce de ces
racines se coagule très vite et après un cer-
tain temps de séchage si on casse transver-
salement un fragment d'écorce, on voit ap-
paraître à la cassure les innombrables fila-
ments de caoutchouc s'étirant blancs et très
longs. Le séchage peut durer de deux à
quatre jours, après quoi on procède à l'é-
corçage.
» L'écorçage peut se faire avec des cou-
teaux, mais il est plus expéditif si on frappe
les racines avec deux cailloux, dont l'un
sert d'enclume, ou avec tout autre instru-
ment susceptible par le choc de faciliter cet
écorçage.
» Les écorces sont ensuiteséchéesau soleil
pendant deux ou trois jours, plus longtemps
si c'est nécessaire, et elles sont prêtes pour
la manipulation.
» Pour cette opération, on peut se servir
des mortiers en bois et des pilons dont les
femmes se servent pour piler le mil; les
mortiers à fond nettement conique sont
préférables aux mortiers à fond sphéri-
que.
» Comme pour terminer l'opération il faut
une certaine quantité d'eau, s'installer au-
près d'un ruisseau ou disposer auprès de
chaque mortier une calebasse d'eau qui sera
renouvelée pendant l'opération.
» Selon la capacité du mortier, les écor-
ces peuvent être pilonnées par quantités de
1 kg. à 1 kg. 500. Sous l'action du pilon, l'é-
corce se broie, se transforme en poussière
qu'on élimine au fur et à mesure et le caout-
chouc s'agglomère peu à peu en une sorte
d'éponge.
» Au bout d'un certain temps, le pilonnage
à sec n'élimine plus que difficilement ce qui
reste d'écorce broyée dans la masse, c'est
alors qu'il faut faire intervenir l'eau pour
achever cette élimination.
» On prend la masse formée dans le mor-
tier, on mouille cette masse, on la presse
fortement comme une éponge pour éliminer
un excès d'eau et on la remet dans le mor-
tier : on pilonne cette masse pendant une
minute environ à petits coups d'abord pour
bien l'accumuler dans le fond du mortier en-
suite à coups plus forts. On la retire, on la
triture dans l'eau pendant quelques secon-
des, on la presse et on recommence l'opéra-
tion jusqu'à parfait achèvement ; sous l'ac-
tion du pilon sur la masse mouillée, les par-
celles d'écorce s'éliminent facilement et ra-
pidement, une partie reste adhérente à la
paroi du monter, on l'enlève au fur et à me-
Journal d'Agriculture Tropicale
Caoutchouc des Herbes
La végétation des lianes naines à Ndélé et leur utilisation manuelle. D'après M. H. COURTET.
Note de la RÉDACTION, sur la question des espèces. — Le rendement des
caoutchoucs d'herbes, d'après M. le Prof. ARNAUD. — Note de MM. SCHMOELE & Co.
Extraits du mémoire de M. H. COURTET, de
la mission Chari-Tchad : Utilisation de la
liane à caoutchouc variété naine, « Bull. de
la Soc. Nat. d'Acclimatation de France »,
août 1904:
« Cette petite plante très abondante dans
certaines régions du pays de Snoussi, où elle
forme parfois le fond de la petite végétation,
possède des racines assez grosses, souvent
très longues, et l'écorce de ces racines con-
tient une notable quantité de latex suscepti-
ble d'être transformé, sur les lieux de pro-
duction, en caoutchouc d'excellente qualité.
Il faut pour cela extraire ces racines du
sol et les traiter comme il va être indi-
qué :
» Les racines arrachées, on les laisse sé-
cher, lellatex contenu dans l'écorce de ces
racines se coagule très vite et après un cer-
tain temps de séchage si on casse transver-
salement un fragment d'écorce, on voit ap-
paraître à la cassure les innombrables fila-
ments de caoutchouc s'étirant blancs et très
longs. Le séchage peut durer de deux à
quatre jours, après quoi on procède à l'é-
corçage.
» L'écorçage peut se faire avec des cou-
teaux, mais il est plus expéditif si on frappe
les racines avec deux cailloux, dont l'un
sert d'enclume, ou avec tout autre instru-
ment susceptible par le choc de faciliter cet
écorçage.
» Les écorces sont ensuiteséchéesau soleil
pendant deux ou trois jours, plus longtemps
si c'est nécessaire, et elles sont prêtes pour
la manipulation.
» Pour cette opération, on peut se servir
des mortiers en bois et des pilons dont les
femmes se servent pour piler le mil; les
mortiers à fond nettement conique sont
préférables aux mortiers à fond sphéri-
que.
» Comme pour terminer l'opération il faut
une certaine quantité d'eau, s'installer au-
près d'un ruisseau ou disposer auprès de
chaque mortier une calebasse d'eau qui sera
renouvelée pendant l'opération.
» Selon la capacité du mortier, les écor-
ces peuvent être pilonnées par quantités de
1 kg. à 1 kg. 500. Sous l'action du pilon, l'é-
corce se broie, se transforme en poussière
qu'on élimine au fur et à mesure et le caout-
chouc s'agglomère peu à peu en une sorte
d'éponge.
» Au bout d'un certain temps, le pilonnage
à sec n'élimine plus que difficilement ce qui
reste d'écorce broyée dans la masse, c'est
alors qu'il faut faire intervenir l'eau pour
achever cette élimination.
» On prend la masse formée dans le mor-
tier, on mouille cette masse, on la presse
fortement comme une éponge pour éliminer
un excès d'eau et on la remet dans le mor-
tier : on pilonne cette masse pendant une
minute environ à petits coups d'abord pour
bien l'accumuler dans le fond du mortier en-
suite à coups plus forts. On la retire, on la
triture dans l'eau pendant quelques secon-
des, on la presse et on recommence l'opéra-
tion jusqu'à parfait achèvement ; sous l'ac-
tion du pilon sur la masse mouillée, les par-
celles d'écorce s'éliminent facilement et ra-
pidement, une partie reste adhérente à la
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