Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1905 31 janvier 1905
Description : 1905/01/31 (A5,N43). 1905/01/31 (A5,N43).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264429
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits, etc.)
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (Sur papier blanc)
- Livres nouveaux § 718-757: Afrique centrale, Nyassaland, San Thomé, Cameroun, Soudan, Egypte, Brésil, Pérou, Antilles, Panama, Etats-Unis, Indes, Indes Néerlandaises, Victoria. - Café, Riz, Oranges et Citrons, Caroubes, Ananas, Melon, Canne, Sorgho à sucre, Coton et autres Textiles, Caoutchouc, Tabac, Résine agar, Cowpea. - Questions d'élevage: Tsé tsé et autres ennemis, Fièvre du Texas, Epizooties diverses, Fourrages, Boeuf, Buffle, Cheval, Animaux africains non domestiqués. - Manuels: Produits alimentaires de Java, Botanique tropicale, Biologie florale des pays chauds, Agriculture égyptienne. - Arboriculture fruitière. - Entomologie agricole des pays chauds. - Sauterelles. - Statistique mondiale des graines oléagineuses. - Sucrerie de canne et de sorgho.
- FIGURE
10 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 43 - JANV. 1905
donnerait une grande partie du droit d'expor-
tation qui grève ce produit : il forme cepen-
dant une de ses principales ressources.
Ce jour n'est pas encore très prochain,
puisque la consommation du caoutchouc
augmente continuellement et que les planta-
tions asiatiques n'ont pas encore l'extension
nécessaire pour produire plusieurs milliers
de tonnes de caoutchouc. Mais enfin, on sent
déjà l'orientation que vont prendre les événe-
ments.
La surface plantée à Ceylan en arbres à
caoutchouc (Hevea principalement) est éva-
luée à : 1° plus de 4.000 hectares plantés en
caoutchouc exclusivement ; et 2° 10.600 hec-
tares sur lesquels les caoutchoutiers sont
employés comme ombrage ou en bordure
des chemins, des fossés, etc., dans des plan-
tations de thé et de cacao. Si nous admettons,
pour la première surface, la densité moyenne
de 500 arbres à l'hectare et pour la seconde
celle de 125, nous obtenons un total de
3.350.000 arbres à caoutchouc. En admet-
tant, avec les auteurs anglais, que dans la
péninsule malaise et dans les îles voisines
on ait planté une surface double, nous
aurions 6.700.000 arbres ; soit ensemble
10.000.000 de caoutchoutiers en place à la
date présente. Il est juste d'ajouter que les
plantations de Malaisie sont en partie faites
avec le Ficus elastica dont le caoutchouc ne
saurait rivaliser à prix égal avec celui
d'Hevea.
Toutes ces plantations ayant été faites en
majeure partie dans les deux ou trois der-
nières années, ce ne sera donc pas avant cinq
ans que l'Asie pourra offrir une quantité de
caoutchouc, — disons par exemple 5.000
tonnes, — susceptible d'influencer le mar-
ché.
Jusque-là, et pendant quelques années
encore par la suite, les producteurs asiati-
ques profiteront de très beaux bénéfices qui
leur permettront d'amortir en grande partie
leur capital, d'augmenter leurs plantations et
de perfectionner leur outillage ; pendant que
l'Amazonie, qui ne pourra employer les
mêmes moyens, verra disparaître ou tout au
moins décroître l'ère de prospérité qu'elle
traverse depuis 20 ans.
A lire les périodiques du Brésil, il ne sem-
ble pas que, dans ce pays, principal intéressé,
on ait la notion de ce grave danger auquel le
Brésil et les autres États du bassin de
l'Amazonie ne pourraient échapper, — et
encore -, que par un relèvement général de
leur état de civilisation économique et en
faisant la même chose que les Anglais,
c'est-à-dire en organisant des plantations
d'Hevea dans les contrées les plus favora-
bles, au lieu de se contenter d'exploiter les
peuplements naturels situés à des milliers de
kilomètres dans l'intérieur des terres.
P. CIBOT.
Décembre 1904.
La Vigne au Brésil
Suite de l'article du N° 42. — Renseignements bibliographiques sur les résultats de la culture
de la vigne dans les États de Saint-Paul, Rio-de-Janeiro, Bahia, Para, Parana, Minas,
Rio-Grande. - Témoignage de M. F AUCHÈRE. - Aspect général de la viticulture
tropicale : raisin de table mais pas de vin !
Par M. O. LABROY.
Dans un précédent article (N° 42, pp. 358-
364), nous avons passé en revue les résultats
de la culture de la vigne dans un grand nom-
bre de pays des zones tropicale et subtropi-
cale : Afrique occidentale et orientale, Cey-
lan, Inde, Tonkin, Madagascar, Réunion,
Comores, Cuba, Jamaïque, Martinique,
Mexique, Sud des États-Unis, Demérara,
Nouvelle-Calédonie. Aujourd'hui, nous
nous préoccuperons plus spécialement du
Brésil qui fournit sur la question, depuis
quelques années, une bibliographie considé-
rable.
La vigne est cultivée aujourd'hui sur une
grande échelle dans plusieurs Etats du Bré-
sil, en particulier dans celui de S'Paul.
donnerait une grande partie du droit d'expor-
tation qui grève ce produit : il forme cepen-
dant une de ses principales ressources.
Ce jour n'est pas encore très prochain,
puisque la consommation du caoutchouc
augmente continuellement et que les planta-
tions asiatiques n'ont pas encore l'extension
nécessaire pour produire plusieurs milliers
de tonnes de caoutchouc. Mais enfin, on sent
déjà l'orientation que vont prendre les événe-
ments.
La surface plantée à Ceylan en arbres à
caoutchouc (Hevea principalement) est éva-
luée à : 1° plus de 4.000 hectares plantés en
caoutchouc exclusivement ; et 2° 10.600 hec-
tares sur lesquels les caoutchoutiers sont
employés comme ombrage ou en bordure
des chemins, des fossés, etc., dans des plan-
tations de thé et de cacao. Si nous admettons,
pour la première surface, la densité moyenne
de 500 arbres à l'hectare et pour la seconde
celle de 125, nous obtenons un total de
3.350.000 arbres à caoutchouc. En admet-
tant, avec les auteurs anglais, que dans la
péninsule malaise et dans les îles voisines
on ait planté une surface double, nous
aurions 6.700.000 arbres ; soit ensemble
10.000.000 de caoutchoutiers en place à la
date présente. Il est juste d'ajouter que les
plantations de Malaisie sont en partie faites
avec le Ficus elastica dont le caoutchouc ne
saurait rivaliser à prix égal avec celui
d'Hevea.
Toutes ces plantations ayant été faites en
majeure partie dans les deux ou trois der-
nières années, ce ne sera donc pas avant cinq
ans que l'Asie pourra offrir une quantité de
caoutchouc, — disons par exemple 5.000
tonnes, — susceptible d'influencer le mar-
ché.
Jusque-là, et pendant quelques années
encore par la suite, les producteurs asiati-
ques profiteront de très beaux bénéfices qui
leur permettront d'amortir en grande partie
leur capital, d'augmenter leurs plantations et
de perfectionner leur outillage ; pendant que
l'Amazonie, qui ne pourra employer les
mêmes moyens, verra disparaître ou tout au
moins décroître l'ère de prospérité qu'elle
traverse depuis 20 ans.
A lire les périodiques du Brésil, il ne sem-
ble pas que, dans ce pays, principal intéressé,
on ait la notion de ce grave danger auquel le
Brésil et les autres États du bassin de
l'Amazonie ne pourraient échapper, — et
encore -, que par un relèvement général de
leur état de civilisation économique et en
faisant la même chose que les Anglais,
c'est-à-dire en organisant des plantations
d'Hevea dans les contrées les plus favora-
bles, au lieu de se contenter d'exploiter les
peuplements naturels situés à des milliers de
kilomètres dans l'intérieur des terres.
P. CIBOT.
Décembre 1904.
La Vigne au Brésil
Suite de l'article du N° 42. — Renseignements bibliographiques sur les résultats de la culture
de la vigne dans les États de Saint-Paul, Rio-de-Janeiro, Bahia, Para, Parana, Minas,
Rio-Grande. - Témoignage de M. F AUCHÈRE. - Aspect général de la viticulture
tropicale : raisin de table mais pas de vin !
Par M. O. LABROY.
Dans un précédent article (N° 42, pp. 358-
364), nous avons passé en revue les résultats
de la culture de la vigne dans un grand nom-
bre de pays des zones tropicale et subtropi-
cale : Afrique occidentale et orientale, Cey-
lan, Inde, Tonkin, Madagascar, Réunion,
Comores, Cuba, Jamaïque, Martinique,
Mexique, Sud des États-Unis, Demérara,
Nouvelle-Calédonie. Aujourd'hui, nous
nous préoccuperons plus spécialement du
Brésil qui fournit sur la question, depuis
quelques années, une bibliographie considé-
rable.
La vigne est cultivée aujourd'hui sur une
grande échelle dans plusieurs Etats du Bré-
sil, en particulier dans celui de S'Paul.
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