N° 43 — JANV. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 9
der deutschen botanischen Gesellschaft, 1891, IX, p. 79.,
etc etc.
Vernhout, Onderzoek over Bacterien bij de Fermenta-
lie der Tabak, Mededeelingen uit S'Lands Plantentuin,
XXXIV, Batavia, 1899.
C. J. Koning, Der Tabak, Amsterdam et Leipzig, 1900.
Behrens, Die Beziehungen der Mikroorganismen zum
Tabaksbau und zum Tabaksfabrikation, Centralblatt für
Bactériologie, II* partie, Tome II, 1896. — Id. Ueber die
oxydierende Bestandteile und die Fermentation des
deutschen Tabaks, id., Tome VIII, 1901.
Gabriel Bertrand, Sur le latex de l'arbre à laque,
Comptes-rendus des séances de l'Académie des sciences,
1894. — Id. Sur la recherche et la présence de la lac-
case dans les végétaux, id., 1895, etc. — Id. Recherches
sur la laccase, nouveau ferment soluble à propriétés
oxydantes, Annales de Chimie et de Physique, VII* série,
T. XII, septembre 1897.
Oscar Lœw, Curing and fermentation of cigar leaf
tobacco, Washington, 1899. — Id. Physiological studies
of Connecticut leaf tobacco, 1900. — Id. Catalase a
new enzym, 1901. — Id. Sind die Bakterien die Ursache
des Tabaksfel'mentation? Centralbl. f. Bakter. II8 partie,
VI, 1900, p. 108. — Id. Nochmals über die Tabaksfer-
men/ation, Centralbl. f. Bakt., IIe p., VII, 1900, p. 590 &
VIII, 1901, p. 673.
M. Raciborski, Ein Inhaltskorper des Leptoms, Berichte
d. deutsch. botan, Gesellsch. XVI, 1898, p. 52 et 119.
1 Para battu par Ceylan
Comparaison des prix de revient du caoutchouc des plantations anglaises et des gomales
de l'Amazone. — Statistiques de Ceylan et de Malaisie. — Victoire acquise
- aux Anglais.
Par M. PAUL CIBOT
M. CIBOT, à peine reposé de son voyage au
Vénézuéla, vient de repartir pour l'Extrême-
Orient. La veille de son départ, il nous a remis
la note ci-après, sur laquelle nous voudrions
attirer l'attention toute particulière de nos con-
frères brésiliens. — Au moment où cette note
paraîtra, M. CIBOT sera probablement en train
de contrôler de visu les indications de la biblio-
graphie. — N. D. L. R.
*
* ♦
Dans le n° 23 du « J. d'A. T. » (mai 1903)
j'envisageais l'épuisement plus ou moins pro-
chain des gomales d'Amazonie, et je con-
cluais en disant : « Dans vingt ans, dix
a peut-être, les gomales ayant tous été dé-
» couverts et exploités, il faut prévoir une
» diminution dans le rendement de cette
» région, qui ne maintient actuellement son
» tonnage d'exportation que grâce à la dé-
» couverte de nouveaux gomales vierges, et
» alors commencera une ère fructueuse pour
» les plantations que l'on fera à présent ».
Or, voici que dès à présent un autre fac-
teur entre en balance, qui semble devoir
menacer le produit amazonien à une
échéance bien plus rapprochée : c'est celui
du prix de revient très bas du caoutchouc
cultivé asiatique.
Dans le courant de 1903, Ceylan a exporté
20.000 kilog. de caoutchouc qui ont obtenu
une cote sensiblement plus élevée que le
Para fin fume. On serait tenté de croire que
ce prix n'est qu'exceptionnel et dû à ce que
les fabricants, désireux d'essayer ce caout-
chouc nouveau, lui ont accordé une cote de
faveur. Sans doute il y a bien un peu de cela,
mais, si l'on considère que ce caoutchouc,
séché avant l'expédition, perd très peu de
son poids en magasin; qu'il est présenté sous
forme de galettes minces et translucides révé-
lant la propreté du produit qui nécessite un
broyage beaucoup moins prolongé ; si l'on
considère tous ces avantages réels, on con-
çoit que la plus-value qui est accordée au
caoutchouc d'Hevea cultivé est tout à fait
justifiée.
Mais le point capital c'est que le prix de
revient du caoutchouc de Ceylan, rendu à
Liverpool, ne dépasse pas 2 francs le kilo.,
tandis que celui d'Amazonie, même s'il était
exporté par le producteur dans les mêmes
conditions, reviendrait au minimum à 5 fr.
le kilo.
L'écart entre ces deux prix est tellement
grand qu'il laisse une marge presque suffi-
sante pour les erreurs d'évaluation qui pour-
raient exister dans les calculs faits pour le
caoutchouc de Ceylan. Nous pouvons donc
prévoir le jour où les plantations asiatiques
offriront sur le marché des milliers de tonnes
d'un caoutchouc préparé de la façon la plus
soignée, à un prix de beaucoup inférieur au
prix coûtant du caoutchouc amazonien, alors
même que le gouvernement brésilien abau
