Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1904 31 décembre 1904
Description : 1904/12/31 (A4,N42). 1904/12/31 (A4,N42).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418280n
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières353
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 693-717: États - Unis, Amérique du Sud, Afrique allemande, Congo belge, Maurice, Madagascar, Japon, Java, Asie Mineure, Nouvelle-Calédonie. - Café, Riz, Canne à sucre, Tabac, Coton, Bambous, Piassava, Patate douce. Céleri. - Plantes utiles de' l'Afrique équatoriale. - Elevage. - Brasserie. - Engrais
- SUPPLEMENT
- Table des n os 31-42.
- Table des Bulletins Bibliographiques (§§ 488 à 617).
- Liste des Collaborateurs.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 374
N° 42 — DÉc. 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 369
avantageux de cultiver l'AcHMOUNl qui est la
variété de la Haute-Egypte. Mais si les irri-
gations étaient régulièrementpossibles, nous
engagerions les planteurs à porter leur choix
sur le MIT-AFIFI et sur les variétés auquel il
a donné naissance et nous pensons qu'en éta-
blissant ces cultures dans le bassin du Séné-
gal, dans des régions aussi rapprochées que
possible de l'Océan, on pourrait espérer [des
résultats comparables à ceux qui ont été ob-
tenus en Egypte ».
*
* *
Les chapitres suivants sont consacrés à la
sélection, aux diverses opérations de culture,
à la cueillette et à l'égrenage. Pour signaler
tous les faits intéressants sur lesquels s'ape-
santit l'auteur, il faudrait entrer dans de
longs développements que ne comporte pas
cette analyse. Rappelons seulement que la
terre est préparée à la charrue et formée en
billons espacés de 0m70 à 0m90.
L'espacement des cotonniers sur les bil-
lons est de 0m40 dans les bonnes terres. Ce
n'est pas au sommet du billon, mais sur le
flanc tourné vers le soleil qu'on sème les
grains, et aux 2/3 de la hauteur des billons.
« De cette façon la tige des cotonniers n'est
pas atteinte par les eaux d'irrigation, et,
d'autre part, les racines plongent dans une
épaisseur suffisante de terre ameublie ».
Dans chaque poquet on sème une ving-
taine de graines, mais on ne laisse jamais
subsister que deux cotonniers par touffe.
L'auteur s'étend longuement sur les diver-
ses opérations qui interviennent après les
semis: sarclage, binage, éclaircissage, arro-
sage. Pour faire cette dernière opération
dans des conditions normales, il admet avec
WILLCOKS qu'il faut fournir au sol une hau-
teur d'environ 0m50 d'eau pendant la période
de culture du cotonnier en répartissant ce
débit sur une douzaine d'arrosages espacés.
*
+ *
Le chapitre VI traite de la cueillette et de
l'égrenage. Une foule de faits y sont conden-
sés, aussi nous n'entreprendrons point de le
résumer. Les intéressés trouveront des devis
de main d'œuvre et des prix de revient, le
plan et la description d'usines à égrener,
ainsi que l'exposé du fonctionnement des
MÉTIERS A ROULEAUX anglais du type MAcAa-
THY employés dans toute l'Egypte.
Les MÉTIERS A SCIE désignés sous le nom
local de SCARTO sont destinés À traiter cer-
taines grainestriées par des cribles, auxquels
les des poils restent encore adhérents - après
le passage au MÉTIER A ROULEAUX. « Le co-
ton produit par ces métiers, outre qu'il pro»
vient presque toujours de graines malades ou
avariées, est plus ou moins coupé par les
dents des métiers; il constitue le SCARTO, co-
ton de qualité médiocre qu'on se garde bien
de mélanger au coton produit par les métiers
à rouleaux».
Le coton égrené est classé par catégories
et pressé en balles de 315 kilogrammes, en-
viron.
*
* *
Le chapitre suivant qui traite des engrais
intéressera tout particulièrement les plan-
teurs. ; J
Le coton est une plante exigeante et les
matériaux apportés par le Nil seraient loin.,
de suffire à une culture intensive. Aussi de-
puis longtemps on fait usage de fumier. ,
Un premier procédé employé par les grands
propriétaires consiste à étendre sous lesani-,
maux à l'étable, une litière composée de
paille hachée mélangée à de la terre végétale
ou même au limon du Nil recueilli dans les
canaux. De cette façon une partie des urines
sont retenues en même temps que les excré-
ments solides. On emploie environ 25 tonnes
de cet engrais à l'hectare. Si élevé que pa-
raisse ce chiffre, M. LECOMTE assure que cer-
tains cultivateurs utilisent une quantité 4 et
même 5 fois plus grande à l'hectare.
Le second procédé est employé par le fel-
lah : la litière du bétail ne renferme pas de
terre, de sorte que l'engrais est plus nitré.
« De plus le fellah dispose d'une plus
grande quantité de fumier, car il possède 1
ou 2 bufflesses pour une exploitation de 1 à 5
feddans, soit en moyenne 1 animal pour 3 ou
4 feddans, tandis que le grand propriétaire
n'a que 80 à 100 têtes de bêtes de trait pour
1 000 feddans (1) ».
(1) Lefeddan équivaut à 42 arcs.
avantageux de cultiver l'AcHMOUNl qui est la
variété de la Haute-Egypte. Mais si les irri-
gations étaient régulièrementpossibles, nous
engagerions les planteurs à porter leur choix
sur le MIT-AFIFI et sur les variétés auquel il
a donné naissance et nous pensons qu'en éta-
blissant ces cultures dans le bassin du Séné-
gal, dans des régions aussi rapprochées que
possible de l'Océan, on pourrait espérer [des
résultats comparables à ceux qui ont été ob-
tenus en Egypte ».
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* *
Les chapitres suivants sont consacrés à la
sélection, aux diverses opérations de culture,
à la cueillette et à l'égrenage. Pour signaler
tous les faits intéressants sur lesquels s'ape-
santit l'auteur, il faudrait entrer dans de
longs développements que ne comporte pas
cette analyse. Rappelons seulement que la
terre est préparée à la charrue et formée en
billons espacés de 0m70 à 0m90.
L'espacement des cotonniers sur les bil-
lons est de 0m40 dans les bonnes terres. Ce
n'est pas au sommet du billon, mais sur le
flanc tourné vers le soleil qu'on sème les
grains, et aux 2/3 de la hauteur des billons.
« De cette façon la tige des cotonniers n'est
pas atteinte par les eaux d'irrigation, et,
d'autre part, les racines plongent dans une
épaisseur suffisante de terre ameublie ».
Dans chaque poquet on sème une ving-
taine de graines, mais on ne laisse jamais
subsister que deux cotonniers par touffe.
L'auteur s'étend longuement sur les diver-
ses opérations qui interviennent après les
semis: sarclage, binage, éclaircissage, arro-
sage. Pour faire cette dernière opération
dans des conditions normales, il admet avec
WILLCOKS qu'il faut fournir au sol une hau-
teur d'environ 0m50 d'eau pendant la période
de culture du cotonnier en répartissant ce
débit sur une douzaine d'arrosages espacés.
*
+ *
Le chapitre VI traite de la cueillette et de
l'égrenage. Une foule de faits y sont conden-
sés, aussi nous n'entreprendrons point de le
résumer. Les intéressés trouveront des devis
de main d'œuvre et des prix de revient, le
plan et la description d'usines à égrener,
ainsi que l'exposé du fonctionnement des
MÉTIERS A ROULEAUX anglais du type MAcAa-
THY employés dans toute l'Egypte.
Les MÉTIERS A SCIE désignés sous le nom
local de SCARTO sont destinés À traiter cer-
taines grainestriées par des cribles, auxquels
les des poils restent encore adhérents - après
le passage au MÉTIER A ROULEAUX. « Le co-
ton produit par ces métiers, outre qu'il pro»
vient presque toujours de graines malades ou
avariées, est plus ou moins coupé par les
dents des métiers; il constitue le SCARTO, co-
ton de qualité médiocre qu'on se garde bien
de mélanger au coton produit par les métiers
à rouleaux».
Le coton égrené est classé par catégories
et pressé en balles de 315 kilogrammes, en-
viron.
*
* *
Le chapitre suivant qui traite des engrais
intéressera tout particulièrement les plan-
teurs. ; J
Le coton est une plante exigeante et les
matériaux apportés par le Nil seraient loin.,
de suffire à une culture intensive. Aussi de-
puis longtemps on fait usage de fumier. ,
Un premier procédé employé par les grands
propriétaires consiste à étendre sous lesani-,
maux à l'étable, une litière composée de
paille hachée mélangée à de la terre végétale
ou même au limon du Nil recueilli dans les
canaux. De cette façon une partie des urines
sont retenues en même temps que les excré-
ments solides. On emploie environ 25 tonnes
de cet engrais à l'hectare. Si élevé que pa-
raisse ce chiffre, M. LECOMTE assure que cer-
tains cultivateurs utilisent une quantité 4 et
même 5 fois plus grande à l'hectare.
Le second procédé est employé par le fel-
lah : la litière du bétail ne renferme pas de
terre, de sorte que l'engrais est plus nitré.
« De plus le fellah dispose d'une plus
grande quantité de fumier, car il possède 1
ou 2 bufflesses pour une exploitation de 1 à 5
feddans, soit en moyenne 1 animal pour 3 ou
4 feddans, tandis que le grand propriétaire
n'a que 80 à 100 têtes de bêtes de trait pour
1 000 feddans (1) ».
(1) Lefeddan équivaut à 42 arcs.
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