Presse et revues
80 pages
Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1913 01 avril 1913
Description : 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30. 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424048s
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
324 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Avant de terminer, il est bon de citer les dégâts que causent les
cyclones, malheureusement souvent trop fréquents dans cette région
des Antilles ; par leur violence ils brisent les branches, parfois
l'arbre entier. Pour réparer les dommages causés, il faudrait tailler
les branches en dessous de la partie brisée, et goudronner la section
afin d'éviter l'invasion de parasites cryptogamiques. Si le tronc a
été brisé, le citronnier pourra être recépé à 30 cm. au-dessus du sol.
Des rejets repartiront et pourront reconstituer un uouvel arbre. Le
recépage n'est à conseiller que dans ce cas ; si la plante dépérit pour
cause de maladie, il vaut mieux procéder à son remplacement pur et
simple, car, si en la recépant, on supprime l'effet, par contre, la
plupart du temps, on n'élimine pas la cause.
La plante serait peut-être prolongée de quelques années, mais fini-
rait cependant par disparaître sans aucun profit pour le planteur.
RÉCOLTE
La période qui s'écoule, entre le moment de la plantation, et celui
où les citronniers commencent à rapporter, varie avec le climat,
la richesse du sol et les soins donnés à la plantation. Le citronnier
peut, dans des conditions favorables, commencer à produire quelques
fruits dans le courant de troisième annce"qui suit la plantation.
Vers 5 à 6 ans, son rapport devient appréciable. A 7 ou 8 ans, il
entre en plein rapport et sa production peut se maintenir jusque
vers l'âge de 20 à 25 ans, et même 30 ans, après quoi, elle décline. On
n'est pas absolument renseigné sur la durée d'une plantation de citron-
niers, elle peut être cependant fixée entre 30 et 50 ans, mais à cet
âge, les arbres ne sont plus que d'un rapport insignifiant.
La principale période de floraison du citronnier s'étend, aux Antilles,
de février à juin. Pendant la saison pluvieuse et chaude de juin à
décembre, il n'es L pas rare, il est vrai, dans des conditions favorables,
devoir se produire sur certains arbres des bouquets de fleurs. Mais
ces éclosions ne sont qu'isolées, et n'ont aucun intérêt industriel,
car elles sont trop peu importantes. Ce sont ces apparitions for-
tuites des fleurs qui permettent au planteur de se procurer les
quelques citrons nécessaires à la consommation de sa famille, dans
le courant de la saison chaude.
La période de temps s'écoulant entre la floraison et la maturité
du fruit est habituellement de 4 à 5 mois. Elle dépend cependant
Avant de terminer, il est bon de citer les dégâts que causent les
cyclones, malheureusement souvent trop fréquents dans cette région
des Antilles ; par leur violence ils brisent les branches, parfois
l'arbre entier. Pour réparer les dommages causés, il faudrait tailler
les branches en dessous de la partie brisée, et goudronner la section
afin d'éviter l'invasion de parasites cryptogamiques. Si le tronc a
été brisé, le citronnier pourra être recépé à 30 cm. au-dessus du sol.
Des rejets repartiront et pourront reconstituer un uouvel arbre. Le
recépage n'est à conseiller que dans ce cas ; si la plante dépérit pour
cause de maladie, il vaut mieux procéder à son remplacement pur et
simple, car, si en la recépant, on supprime l'effet, par contre, la
plupart du temps, on n'élimine pas la cause.
La plante serait peut-être prolongée de quelques années, mais fini-
rait cependant par disparaître sans aucun profit pour le planteur.
RÉCOLTE
La période qui s'écoule, entre le moment de la plantation, et celui
où les citronniers commencent à rapporter, varie avec le climat,
la richesse du sol et les soins donnés à la plantation. Le citronnier
peut, dans des conditions favorables, commencer à produire quelques
fruits dans le courant de troisième annce"qui suit la plantation.
Vers 5 à 6 ans, son rapport devient appréciable. A 7 ou 8 ans, il
entre en plein rapport et sa production peut se maintenir jusque
vers l'âge de 20 à 25 ans, et même 30 ans, après quoi, elle décline. On
n'est pas absolument renseigné sur la durée d'une plantation de citron-
niers, elle peut être cependant fixée entre 30 et 50 ans, mais à cet
âge, les arbres ne sont plus que d'un rapport insignifiant.
La principale période de floraison du citronnier s'étend, aux Antilles,
de février à juin. Pendant la saison pluvieuse et chaude de juin à
décembre, il n'es L pas rare, il est vrai, dans des conditions favorables,
devoir se produire sur certains arbres des bouquets de fleurs. Mais
ces éclosions ne sont qu'isolées, et n'ont aucun intérêt industriel,
car elles sont trop peu importantes. Ce sont ces apparitions for-
tuites des fleurs qui permettent au planteur de se procurer les
quelques citrons nécessaires à la consommation de sa famille, dans
le courant de la saison chaude.
La période de temps s'écoulant entre la floraison et la maturité
du fruit est habituellement de 4 à 5 mois. Elle dépend cependant
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