Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1913 01 avril 1913
Description : 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30. 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424048s
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE DU CITRONNIER 309
détruire le jeune embryon, et par suite compromettre la germination.
Les rats, également, sont très friands de la pulpe qui entoure les
semences, et lorsque celles-ci ne sont pas lavées, ils déterrent les
semis, rongeant les graines. Lorsque le lavage a été effectué, ils ne
commettent que peu de dégâts.
Après le lavage, les graines sont séchées à l'ombre, et dès qu'elles
sont suffisamment sèches, on peut procéder au semis. Beaucoup de
personnes pensent, à la Dominique, que la graine de Citrus medica
var. acida, ne conserve que peu de temps sa faculté germinative
et qu'il est de toute nécessité de la semer après l'avoir extraite du
fruit. La preuve du contraire a été faite en envoyant une certaine
quantité de ces graines, en France.
Des graines avaient été en effet obligeamment données par
M. Jones, curateur du Jardin Botanique de Roseau. Elles restèrent
dans un sachet de papier pendant une semaine environ. Après, elles
furent mises en stratification dans de la sciure de bois humide ;
un second lot fut, sans aucune préparation, placé dans un sachet de
toile ; le tout fut expédié au Jardin Colonial. Dès leur arrivée, les
semis furent effectués dans les serres de cet établissement, c'est-
à-dire environ un mois après la récolte, et les graines des deux
envois germèrent parfaitement.
La durée de germination, dans la pépinière, est de quinze à
vingt jours. Des arrosages doivent être pratiqués toutes les fois que
cela est nécessaire. Les mauvaises herbes sont soigneusement
enlevées, et si le soleil est trop vif, des abris de fortune sont installés.
Lorsque les plants atteignent 10 à 15 centimètres de haut, on
procède à leur transplantation, dans d'autres planches de la pépi-
nière, préparées à' l'avance. Les plants sont délicatement levés à la
bêche ou à la fourche. On procède à la toilette des radicelles qui
ont pu être brisées, et les jeunes tiges sont étêtées. Puis les plants
sont placés dans les trays, corbeilles ou autres récipients, et les
racines y sont conservées en mottes humides, tout le temps que la
plante reste hors du sol.
Les planches dans lesquelles les jeunes citronniers sont trans-
plantés ont des dimensions analogues à celles où ils ont été semés.
On transplante à 0 m. 25 en tous sens. Cela donne 180 plants par
planche. Un ouvrier, habile et consciencieux, peut repiquer, en
pépinière, environ 1.000 pieds de citronniers par jour.
Le séjour du semis, dans la pépinière, peut varier. Certains
détruire le jeune embryon, et par suite compromettre la germination.
Les rats, également, sont très friands de la pulpe qui entoure les
semences, et lorsque celles-ci ne sont pas lavées, ils déterrent les
semis, rongeant les graines. Lorsque le lavage a été effectué, ils ne
commettent que peu de dégâts.
Après le lavage, les graines sont séchées à l'ombre, et dès qu'elles
sont suffisamment sèches, on peut procéder au semis. Beaucoup de
personnes pensent, à la Dominique, que la graine de Citrus medica
var. acida, ne conserve que peu de temps sa faculté germinative
et qu'il est de toute nécessité de la semer après l'avoir extraite du
fruit. La preuve du contraire a été faite en envoyant une certaine
quantité de ces graines, en France.
Des graines avaient été en effet obligeamment données par
M. Jones, curateur du Jardin Botanique de Roseau. Elles restèrent
dans un sachet de papier pendant une semaine environ. Après, elles
furent mises en stratification dans de la sciure de bois humide ;
un second lot fut, sans aucune préparation, placé dans un sachet de
toile ; le tout fut expédié au Jardin Colonial. Dès leur arrivée, les
semis furent effectués dans les serres de cet établissement, c'est-
à-dire environ un mois après la récolte, et les graines des deux
envois germèrent parfaitement.
La durée de germination, dans la pépinière, est de quinze à
vingt jours. Des arrosages doivent être pratiqués toutes les fois que
cela est nécessaire. Les mauvaises herbes sont soigneusement
enlevées, et si le soleil est trop vif, des abris de fortune sont installés.
Lorsque les plants atteignent 10 à 15 centimètres de haut, on
procède à leur transplantation, dans d'autres planches de la pépi-
nière, préparées à' l'avance. Les plants sont délicatement levés à la
bêche ou à la fourche. On procède à la toilette des radicelles qui
ont pu être brisées, et les jeunes tiges sont étêtées. Puis les plants
sont placés dans les trays, corbeilles ou autres récipients, et les
racines y sont conservées en mottes humides, tout le temps que la
plante reste hors du sol.
Les planches dans lesquelles les jeunes citronniers sont trans-
plantés ont des dimensions analogues à celles où ils ont été semés.
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planche. Un ouvrier, habile et consciencieux, peut repiquer, en
pépinière, environ 1.000 pieds de citronniers par jour.
Le séjour du semis, dans la pépinière, peut varier. Certains
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