Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31. 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424047c
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
222 ÉTUDES ET MÉMOIRES
explorées de la Chine, du Thibet, de la Mongolie, de la Mand-
chourie et des contrées limitrophes, il doit exister à l'état sauvage
d'autres Dioscorea, puisque, en 184, une nouvelle espèce de ce
genre fut découverte dans le Se-Tchuen (Chine Occidentale) où on
la recueille dans les champs ; elle est consommée par les indigènes
sous le nom de Mao-yu-Tsé, et se rencontre à une altitude
moyenne de 1.400 mètres, sous le 32°5 de latitude Nord : cette
igname est donc d'une rusticité parfaite.
C'est le R. P. Farges qui l'introduisit le premier en France,
puis la Dr Henry.
Cette igname comestible est d'aussi bonne qualité que celle de
Chine ; elle n'est pas cultivée en Extrême-Orient, mais pourrait
l'être chez nous, dans les jardins d'amateurs, où l'on peut la lais-
ser en place pendant 3, 4 ou 5 ans, laps de temps nécessaire pour
un obtenir de très gros tubercules ; néanmoins, en trois années,
ceux-ci sont déjà assez volumineux pour être consommés.
La culture de cette espèce intéressante, est semblable à celle de
Chine et on pourra la planter plus près. Sa multiplication est
facile, car elle produit un grand nombre de bulbilles et toujours
par deux.
Le R. P. Delavay a trouvé dans le Yunnan, le Dioscorea penta-
phylla, dont le feuillage rappelle eelui du D. Fargesii; il végète à
une altitude de 2.500 mètres et plus, ce qui en ferait une espèce
rustique.
Cette i gname, de très bonne qualité, est cultivée depuis long-
temps dans cette partie de la Chine et pourrait l'être chez nous,
malheureusement les tubercules sont aussi d'une très grande lon-
gueur, ce qui en rend la récolte difficile. Enfin, ce Dioscorea. pro-
duit annuellement un grand nombre de bulbilles.
La culture du D. pentaphylla est identique à celle du D. batatas,
c'est-à-dire qu'on lui donne un sol léger, profond et bien défoncé.
Dans toute l'Asie, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest,
l'igname est multipliée partout sur une échelle plus ou moins vaste
et on y procède à la plantation avec un soin extrême, qui est du
reste la même qu'en Océanie et ailleurs. Dans les Indes Orientales,
par exemple, au lieu de travailler le sol avec des instruments ara-
toires primitifs, on se sert de charrues perfectionnées, ce qui faci-
lite considérablement la tâche du cultivateur et aussi l'arrachage
des tubercules, à la récolte.
explorées de la Chine, du Thibet, de la Mongolie, de la Mand-
chourie et des contrées limitrophes, il doit exister à l'état sauvage
d'autres Dioscorea, puisque, en 184, une nouvelle espèce de ce
genre fut découverte dans le Se-Tchuen (Chine Occidentale) où on
la recueille dans les champs ; elle est consommée par les indigènes
sous le nom de Mao-yu-Tsé, et se rencontre à une altitude
moyenne de 1.400 mètres, sous le 32°5 de latitude Nord : cette
igname est donc d'une rusticité parfaite.
C'est le R. P. Farges qui l'introduisit le premier en France,
puis la Dr Henry.
Cette igname comestible est d'aussi bonne qualité que celle de
Chine ; elle n'est pas cultivée en Extrême-Orient, mais pourrait
l'être chez nous, dans les jardins d'amateurs, où l'on peut la lais-
ser en place pendant 3, 4 ou 5 ans, laps de temps nécessaire pour
un obtenir de très gros tubercules ; néanmoins, en trois années,
ceux-ci sont déjà assez volumineux pour être consommés.
La culture de cette espèce intéressante, est semblable à celle de
Chine et on pourra la planter plus près. Sa multiplication est
facile, car elle produit un grand nombre de bulbilles et toujours
par deux.
Le R. P. Delavay a trouvé dans le Yunnan, le Dioscorea penta-
phylla, dont le feuillage rappelle eelui du D. Fargesii; il végète à
une altitude de 2.500 mètres et plus, ce qui en ferait une espèce
rustique.
Cette i gname, de très bonne qualité, est cultivée depuis long-
temps dans cette partie de la Chine et pourrait l'être chez nous,
malheureusement les tubercules sont aussi d'une très grande lon-
gueur, ce qui en rend la récolte difficile. Enfin, ce Dioscorea. pro-
duit annuellement un grand nombre de bulbilles.
La culture du D. pentaphylla est identique à celle du D. batatas,
c'est-à-dire qu'on lui donne un sol léger, profond et bien défoncé.
Dans toute l'Asie, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest,
l'igname est multipliée partout sur une échelle plus ou moins vaste
et on y procède à la plantation avec un soin extrême, qui est du
reste la même qu'en Océanie et ailleurs. Dans les Indes Orientales,
par exemple, au lieu de travailler le sol avec des instruments ara-
toires primitifs, on se sert de charrues perfectionnées, ce qui faci-
lite considérablement la tâche du cultivateur et aussi l'arrachage
des tubercules, à la récolte.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Comité de l'Océanie française Comité de l'Océanie française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité de l'Océanie française" or dc.contributor adj "Comité de l'Océanie française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 46/88
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6424047c/f46.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6424047c/f46.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6424047c/f46.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6424047c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6424047c
Facebook
Twitter