Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31. 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424047c
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES IGNAMES
(Fin.)
Culture des ignames dans les cinq parties du monde.
Europe
Dans nos contrées, il ne saurait être question que de cultiver deux
ou trois espèces rustiques ou à peu près et originaires de Chine et
du Japon, nous avons nommé les Dioscorea hatatas, Fargesii et
species China ?
La première, on le sait, a le défaut énorme de foncer dans le sol
à une. grande profondeur (un mètre et parfois plus). Cette longueur
en fait une plante difficile à arracher et qu'on ne rencontre que dans
les jardins d'amateurs, qui apprécient cet excellent légume à sajuste
valeur.
L'igname de Chine, élevée debulbilles. demande quatre à cinq ans
de culture, pour parvenir à un développement suffisant et pour en
obtenir une réelle satisfaction : c'est un peu long ! Mais une belle
racine vaut de 4 à 5 francs. Néanmoins, les tubercules de deux ans,
quoique plus petits, sont délicieux et très mangeables.
La culture de l'igname de Chine, n'est pas plus difficile que celle
de la pomme de terre, si ce n'était, qu'à la récolte, il faille aller la
chercher à une si grande profondeur.
Il est indispensable, en première ligne, d'avoir un sol profond et
léger (ce qu'on appelle une bonne terre végétale), que l'on puisse
défoncer à 0 m. 80 au moins. Le défoncement achevé, on laisse
la terre s'affaisser pendant un mois, puis on la dresse en y incor-
porant du superphosphate et des scories de déphosphoration ; on
peut aussi enfouir sur toute la surface, environ 20 centimètres
d'épaisseur de fumier de vache à moitié décomposé et en surfaçage
presque.
On plante alors les jeunes plants d'un ou deux ans élevés en pépi-
nière
(Fin.)
Culture des ignames dans les cinq parties du monde.
Europe
Dans nos contrées, il ne saurait être question que de cultiver deux
ou trois espèces rustiques ou à peu près et originaires de Chine et
du Japon, nous avons nommé les Dioscorea hatatas, Fargesii et
species China ?
La première, on le sait, a le défaut énorme de foncer dans le sol
à une. grande profondeur (un mètre et parfois plus). Cette longueur
en fait une plante difficile à arracher et qu'on ne rencontre que dans
les jardins d'amateurs, qui apprécient cet excellent légume à sajuste
valeur.
L'igname de Chine, élevée debulbilles. demande quatre à cinq ans
de culture, pour parvenir à un développement suffisant et pour en
obtenir une réelle satisfaction : c'est un peu long ! Mais une belle
racine vaut de 4 à 5 francs. Néanmoins, les tubercules de deux ans,
quoique plus petits, sont délicieux et très mangeables.
La culture de l'igname de Chine, n'est pas plus difficile que celle
de la pomme de terre, si ce n'était, qu'à la récolte, il faille aller la
chercher à une si grande profondeur.
Il est indispensable, en première ligne, d'avoir un sol profond et
léger (ce qu'on appelle une bonne terre végétale), que l'on puisse
défoncer à 0 m. 80 au moins. Le défoncement achevé, on laisse
la terre s'affaisser pendant un mois, puis on la dresse en y incor-
porant du superphosphate et des scories de déphosphoration ; on
peut aussi enfouir sur toute la surface, environ 20 centimètres
d'épaisseur de fumier de vache à moitié décomposé et en surfaçage
presque.
On plante alors les jeunes plants d'un ou deux ans élevés en pépi-
nière
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