Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1913 01 février 1913
Description : 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28. 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424046z
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'ÉLEVAGE DE L'AUTRUCHE 127
qui, mal couvés par les deux parents et trop exposés à la chaleur
solaire, ne donnèrent aucune éclosion.
En 1904, les couples furent séparés par de simples palissades et
on construisit à l'intérieur de chaque parquet une deuxième enceinte
d'isolement à parois élevées en chaume ou vondro et un hangar
pour le nid.
La ponte fut de 89 œufs (47, 12, 30), qui donnèrent 16 autru-
chons, réduits bientôt à 12. C'est avec l'incubation naturelle qu'on
obtint les meilleurs résultats, car la couveuse ne donna que 3 éclo-
sions sur 51 œufs.
En 1905, les 3 couples n'eurent qu'une ponte de 44 œufs, dont
l'autrucherie obtint 15 poussins vigoureux, ne demandant qu'à
vivre.
L'année suivante, chaque couple donna deux couvées.
La première ponte était de 79 œufs qui fournirent 31 poussins
dont 14 seulement survécurent à la suite d'une tempête, et d'un
abaissement prolongé de la température trois semaines après leur
r éclosion. La deuxième couvée donna 31 œufs et 19 autruchons.
Enfin, à la fin de cette année-là, deux couples nés à Madagascar
pondirent 11 à 12 œufs, d'où il sortit 10 et 2 poussins (donc de
deuxième génération) au commencement de 1907.
En 1909, on obtint 924 œufs dont 500 furent cédés à des colons.
Tous ces œuf s ne donnèrent que 268 poussins. La proportion des
œufs clairs a donc été très forte.
'-
En somme, jusqu'à la fin de 1909, les couples primitifs, réduits
à deux par la mort d'un mâle ont produit 230 adultes ou semi-
adultes dont 193 par incubation naturelle et 37 obtenus par incuba-
tion artificielle, car la mortalité chez les jeunes a varié de 40 à
M Vo-
Ce résultat est d'autant plus remarquable que les essais ont été
effectués dans de mauvaises conditions, puisque l'installation a dû
se faire dans le voisinage d'une ville et qu'on ne put distribuer aux
animaux que des « herbes quelconques récoltées un peu partout ».
Chez les colons, dans de véritables fermes, le succès ne peut
que grandir car les animaux seront alors placés dans de meil-
leures conditions d'habitat et de nourriture. C'est sur les soins à
donner aux poussins qu'ils devront porter leur attention, afin d'en
diminuer la mortalité occasionnée par le yellow liver.
Les autruches nées à Tuléar sont plus vigoureuses que celles qui
qui, mal couvés par les deux parents et trop exposés à la chaleur
solaire, ne donnèrent aucune éclosion.
En 1904, les couples furent séparés par de simples palissades et
on construisit à l'intérieur de chaque parquet une deuxième enceinte
d'isolement à parois élevées en chaume ou vondro et un hangar
pour le nid.
La ponte fut de 89 œufs (47, 12, 30), qui donnèrent 16 autru-
chons, réduits bientôt à 12. C'est avec l'incubation naturelle qu'on
obtint les meilleurs résultats, car la couveuse ne donna que 3 éclo-
sions sur 51 œufs.
En 1905, les 3 couples n'eurent qu'une ponte de 44 œufs, dont
l'autrucherie obtint 15 poussins vigoureux, ne demandant qu'à
vivre.
L'année suivante, chaque couple donna deux couvées.
La première ponte était de 79 œufs qui fournirent 31 poussins
dont 14 seulement survécurent à la suite d'une tempête, et d'un
abaissement prolongé de la température trois semaines après leur
r éclosion. La deuxième couvée donna 31 œufs et 19 autruchons.
Enfin, à la fin de cette année-là, deux couples nés à Madagascar
pondirent 11 à 12 œufs, d'où il sortit 10 et 2 poussins (donc de
deuxième génération) au commencement de 1907.
En 1909, on obtint 924 œufs dont 500 furent cédés à des colons.
Tous ces œuf s ne donnèrent que 268 poussins. La proportion des
œufs clairs a donc été très forte.
'-
En somme, jusqu'à la fin de 1909, les couples primitifs, réduits
à deux par la mort d'un mâle ont produit 230 adultes ou semi-
adultes dont 193 par incubation naturelle et 37 obtenus par incuba-
tion artificielle, car la mortalité chez les jeunes a varié de 40 à
M Vo-
Ce résultat est d'autant plus remarquable que les essais ont été
effectués dans de mauvaises conditions, puisque l'installation a dû
se faire dans le voisinage d'une ville et qu'on ne put distribuer aux
animaux que des « herbes quelconques récoltées un peu partout ».
Chez les colons, dans de véritables fermes, le succès ne peut
que grandir car les animaux seront alors placés dans de meil-
leures conditions d'habitat et de nourriture. C'est sur les soins à
donner aux poussins qu'ils devront porter leur attention, afin d'en
diminuer la mortalité occasionnée par le yellow liver.
Les autruches nées à Tuléar sont plus vigoureuses que celles qui
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