Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31. 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424047c
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
208 ÉTUDES ET MÉMOIRES
subalterne, car des animaux si quinteux et si dangereux même
pendant le couvage, ne peuvent être confiés qu'à des ouvriers habi-
tués à les soigner.
Il se peut que divers essais faits dans nos colonies n'aient pas
réussi par suite du manque de préparation de l'éleveur, mais ij est
bien certain que plusieurs d'entre eux n'ont manqué ni de persévé-
rance, ni de savoir pratique; c'est la bienveillance de Yadministra-
tration qui leur a fait totalement défaut, pour ne pas dire plus.
L'administration ici n'a pas toujours soutenu ou encouragé ceux
qui, dans cette culture, avaient le courage de risquer leur fortune.
En n'écoutant pas les conseils autorisés, elle n'a pas su prévoir
l'importance économique de ces tentatives individuelles et vis-à-vis
de la collectivité, elle a manqué à son rôle en ne faisant pas tous
ses efforts pour doter le pays d'une source importante de revenus.
Je crois que la première préoccupation du futur éleveur, c'est de
se mettre au courant de ce qui a été fait, et d'aller si possible, étu-
dier sur place le fermag e de l'autruche dans l'Afrique du Sud,
pendant le temps nécessaire pour s'imprégner de ses méthodes et de
ses enseignements, et surtout pour se rendre un compte exact des
conditions climatériques du pays.
Il lui faudra ensuite fixer le lieu où il veut établir son camp d'au-
truches, avec ses clôtures et ses abris. C'est là le point délicat. C'est
là que son coup d'œil et ses facultés d'observation lui seront de la
plus grande utilité. Il faudra que le lieu choisi réunisse le plus de
circonstances favorables, de façon à laisser le moins de choses au
hasard. Le sol devra être ferme, alcalin, facilement irrigable,
produire des plantes riches en alcali, douces et molles, le climat en
sera sain, plutôt sec, la température modérée, et elle ne devra pré-
senter ni des maxima trop élevés, ni des minima trop bas. Les
écarts brusques de température sont toujours préjudiciables aux
animaux. Il faudra donc éviter de choisir certains plateaux
où la température très élevée en plein jour, descend parfois au-
dessus de zéro pendant la nuit. Si l'installation demande une sur
veillance continuelle, il en est de même de l'état de santé du
troupeau. La ferme devra être à même de suppléer à l'insuffisaDce
des pâturages naturels à certaines époques de l'année par de la
luzerne donnée en vert, avec du maïs et des céréales. On ne pourra
négliger de donner de temps en temps du soufre en fleur, pour
favoriser la production des plumes et éviter le piquage ainsi que
subalterne, car des animaux si quinteux et si dangereux même
pendant le couvage, ne peuvent être confiés qu'à des ouvriers habi-
tués à les soigner.
Il se peut que divers essais faits dans nos colonies n'aient pas
réussi par suite du manque de préparation de l'éleveur, mais ij est
bien certain que plusieurs d'entre eux n'ont manqué ni de persévé-
rance, ni de savoir pratique; c'est la bienveillance de Yadministra-
tration qui leur a fait totalement défaut, pour ne pas dire plus.
L'administration ici n'a pas toujours soutenu ou encouragé ceux
qui, dans cette culture, avaient le courage de risquer leur fortune.
En n'écoutant pas les conseils autorisés, elle n'a pas su prévoir
l'importance économique de ces tentatives individuelles et vis-à-vis
de la collectivité, elle a manqué à son rôle en ne faisant pas tous
ses efforts pour doter le pays d'une source importante de revenus.
Je crois que la première préoccupation du futur éleveur, c'est de
se mettre au courant de ce qui a été fait, et d'aller si possible, étu-
dier sur place le fermag e de l'autruche dans l'Afrique du Sud,
pendant le temps nécessaire pour s'imprégner de ses méthodes et de
ses enseignements, et surtout pour se rendre un compte exact des
conditions climatériques du pays.
Il lui faudra ensuite fixer le lieu où il veut établir son camp d'au-
truches, avec ses clôtures et ses abris. C'est là le point délicat. C'est
là que son coup d'œil et ses facultés d'observation lui seront de la
plus grande utilité. Il faudra que le lieu choisi réunisse le plus de
circonstances favorables, de façon à laisser le moins de choses au
hasard. Le sol devra être ferme, alcalin, facilement irrigable,
produire des plantes riches en alcali, douces et molles, le climat en
sera sain, plutôt sec, la température modérée, et elle ne devra pré-
senter ni des maxima trop élevés, ni des minima trop bas. Les
écarts brusques de température sont toujours préjudiciables aux
animaux. Il faudra donc éviter de choisir certains plateaux
où la température très élevée en plein jour, descend parfois au-
dessus de zéro pendant la nuit. Si l'installation demande une sur
veillance continuelle, il en est de même de l'état de santé du
troupeau. La ferme devra être à même de suppléer à l'insuffisaDce
des pâturages naturels à certaines époques de l'année par de la
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négliger de donner de temps en temps du soufre en fleur, pour
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