Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1913 01 février 1913
Description : 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28. 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424046z
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
120 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Les incubateurs employés sont de provenance anglaise ou amé-
ricaine ; ce sont les marques en usage dans la colonie du Cap. M. le
comte de Franque ville a constaté que l'incubation artificielle ne
lui a jamais donné de poussins aussi vigoureux, aussi sains que l'in-
cubation naturelle, mais il a souvent pu remédier à cet inconvénient
et obtenir de beaux oiseaux, en confiant les poussins nés dans la
couveuse à un couple possédant des autruchons nés sensiblement
en même temps.
Les œufs pondus en 1910 furent nombreux, mais on n'en obtint
que 65 naissances. Malheureusement les maladies décimèrent
bientôt les jeunes, surtout ceux nés artificiellement et à la fin de la
première année il ne restait que 15 survivants, qui d'ailleurs vivent
encore et sont en excellente santé. Il est probable que les autres sont
morts du yellow liver, la fièvre des autruchons, qui est aussi au Cap
lagrande ennemie des éleveurs. Pourtant parmi les poussins morts,
on a constaté des cas d'ostéomalacie, caractérisée, comme on le
sait, par la mollesse des os, mais ces cas en deviennent plus rares,
par suite des modifications introduites dans le régime des reproduc-
teurs et des poussins eux-mêmes, car on a beaucoup augmenté la
quantité de phosphate de chaux pour minéraliser le squelette.
Cette grande mortalité indiquerait, d'après les vétérinaires qui
ont visité l'établissement, que les reproducteurs n'étaient pas encore
complètement acclimatés, pareil fait s'étant toujours produit dans
les élevages de création récente dans des pays nouveaux.
La ferme dispose de 3.500 hectares, en partie irrigables par des
puitsartésiens.
Le créateur de l'Autrucherie avait primitivement le projet de
parquer les Oiseaux en demi-liberté dans des pâturages naturels,
mais il a dû y renoncer temporairement étant donné le peu de
fertilité des pâturages de la ferme.
Aussi la luzerne est-elle à peu près l'unique fourrage vert qu'il soit
possible, pendant la plus grande partie de l'année, de donner aux
Autruches à Kebili.
Pendant les mois d'hiver, où la luzerne est rare, on distribue
aux Autruches des carottes et autres légumes hachés ou même des
dattes de basse qualité. En tout temps, les fèves, l'orge, le maïs
mélangés à du gros son en « barbotage » entrent dans la ration
alimentaire. Il a semblépréférable de donner aux poussins de l'avoine
et du blé concassés en remplacement des fèves. La luzerne, ainsi
Les incubateurs employés sont de provenance anglaise ou amé-
ricaine ; ce sont les marques en usage dans la colonie du Cap. M. le
comte de Franque ville a constaté que l'incubation artificielle ne
lui a jamais donné de poussins aussi vigoureux, aussi sains que l'in-
cubation naturelle, mais il a souvent pu remédier à cet inconvénient
et obtenir de beaux oiseaux, en confiant les poussins nés dans la
couveuse à un couple possédant des autruchons nés sensiblement
en même temps.
Les œufs pondus en 1910 furent nombreux, mais on n'en obtint
que 65 naissances. Malheureusement les maladies décimèrent
bientôt les jeunes, surtout ceux nés artificiellement et à la fin de la
première année il ne restait que 15 survivants, qui d'ailleurs vivent
encore et sont en excellente santé. Il est probable que les autres sont
morts du yellow liver, la fièvre des autruchons, qui est aussi au Cap
lagrande ennemie des éleveurs. Pourtant parmi les poussins morts,
on a constaté des cas d'ostéomalacie, caractérisée, comme on le
sait, par la mollesse des os, mais ces cas en deviennent plus rares,
par suite des modifications introduites dans le régime des reproduc-
teurs et des poussins eux-mêmes, car on a beaucoup augmenté la
quantité de phosphate de chaux pour minéraliser le squelette.
Cette grande mortalité indiquerait, d'après les vétérinaires qui
ont visité l'établissement, que les reproducteurs n'étaient pas encore
complètement acclimatés, pareil fait s'étant toujours produit dans
les élevages de création récente dans des pays nouveaux.
La ferme dispose de 3.500 hectares, en partie irrigables par des
puitsartésiens.
Le créateur de l'Autrucherie avait primitivement le projet de
parquer les Oiseaux en demi-liberté dans des pâturages naturels,
mais il a dû y renoncer temporairement étant donné le peu de
fertilité des pâturages de la ferme.
Aussi la luzerne est-elle à peu près l'unique fourrage vert qu'il soit
possible, pendant la plus grande partie de l'année, de donner aux
Autruches à Kebili.
Pendant les mois d'hiver, où la luzerne est rare, on distribue
aux Autruches des carottes et autres légumes hachés ou même des
dattes de basse qualité. En tout temps, les fèves, l'orge, le maïs
mélangés à du gros son en « barbotage » entrent dans la ration
alimentaire. Il a semblépréférable de donner aux poussins de l'avoine
et du blé concassés en remplacement des fèves. La luzerne, ainsi
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