Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1913 30 septembre 1913
Description : 1913/09/30 (A13,N147). 1913/09/30 (A13,N147).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418417k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
No 147 - SFPT. 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 287
générale sur les plantations : l'addition au
latex de bisulfite de soude. Pour avoir un
caoutchouc presque parfaitement blanc, il
suffit d'ajouter 2 onces de sel pour 10 gal-
lons (45 litres) de latex, c'est-à-dire, avec
du latex dilué par son volume d'eau, 2 onces
pour 15 livres (6 kg.800 environ) de caout-
chouc sec. M. EATON indique que, par la-
vage, on peut ensuite enlever tout le bisul-
fite qui serait retenu par la gomme et que
d'ailleurs ce sel n'a pas d'effet fâcheux sur
le caoutchouc, même après plusieurs mois
de conservation. Cependant « ,-The India
Rubber Journal » a déjà signalé que beau- -
coup de fabricants-coasidèrent la gomme
au bisulfite comme un type défectueux et
sont décidés, s'ils trouvent des traces de ce
sel dans les lots d'une « estate », à retirer
leur clientèle à cette « estate ». Et la revue
anglaise conclut : ne pas chercher à faire
du caoutchouc pâle, mais le caoutchouc de
la qualité la- meilleure, c'est-à-dire, de
l'avis des experts et des fabricants, du
caoutchouc fumé. Il n'y aura donc une
petite restriction à faire que pour le faible
débouché signalé par M. EATON.
V. C.
Quelques précisions sur le Sucre de Maïs.
Nous avons à diverses reprises entretenu
nos lecteurs de la question du sucre de
maïs, obtenu en- enlevant les épis du maïs
avant la floraison, ce qui détermine dans
la tige une accumulation de matières
sucrées exploitables ; récemment encore, à
propos du sorgho, notre collègue M. H.
JUMELLE faisait allusion à la même question
physiologique. 1
Notre excellent confrère,. « La Revue
Scientifique », vient de publier deux études
qui mettent-la question au point d'une
manière qui semble définitive dans l'état
actuel de nos connaissances. Le premier
article est de notre collaborateur M. ED.
HECKEL, et traite de la castration des végé-
taux et de son influence chez le sorgho et
le maïs, sur la production du sucre ; nous
ne le suivrons pas dans les détails de son
travail, basé sur les longues expériences
qu'il a poursuivies au Jardin Botanique de
Marseille en 1911, sur le maïs géant de
Serbie, et dont une partie a été publiée
- par notre confrère « l'Expansion Coloniale ».
Il a surtout fait la distinction entre la cas-
tration mâle et femelle, qui donne des ré-
sultats différents au point. de vue de la
teneur en sucre,- et il en a retenu que la
castration complète donne les meilleurs
résultats finaux. Toutefois, à partir d'une
certaine époque qui coïncide avec l'abais-
sement de la température, la tpneur en
saccharose diminue d'une manière très
sensible ; il y a donc un maximum à obser-
ver pour la récolte en vue de l'utilisation
industrielle.
- Pendant ce temps, la question avait été
suivie par la Maison VILMORIN, qui, le
29 mars dernier, publiait dans « La Revue
Scientifique », à-la suite de l'apparition de
l'étude du De HECKEL et sous la signature-
de MM. PH. L. DE VILMORIN et F. LEVALLOIS,
la résultat des expériences suivies à Ver-
rières-le-Buisson, en lès faisant précéder
-dun mot d'historique qui est loin d'être
-dépourvu d'intérêt. En réalité, l'intérêt du
sucre de maïs fut pressenti dès les pre-
miers _voyages en Amérique, et CHARLES-
QUINT fut saisi d'un rapport sur cette ques-
tion. En 1834, la chose fut signalée à
l'Académie des Sciences par un nommé
PALLAS, médecin à Saint-Omer. Sans nous
attarder à ces considérations historiques
que nous ne rappelons que par curiosité,
disons que la conclusion formulée par
PALLAS en 1845 reste, aux yeux des expé-
rimentateurs de Verrières, inchangée à
l'heure actuelle. Elle est ainsi formulée :
:« Le maïs contient incontestablement
deux espèces de sucre, l'un cristallisable,
identique à celui de canne; l'autre liquide,
analogue au sucre de raisin. L'enlèvement
du fruit et des fleurs femelles augmente
dans la tige la quantité de sucre cristalli-
sable, de façon à convertir par cette espèce
de castration la tige de la plante en véri-
table canne à sucre. La castration peut -
être remplacée par la section des feuilles,
générale sur les plantations : l'addition au
latex de bisulfite de soude. Pour avoir un
caoutchouc presque parfaitement blanc, il
suffit d'ajouter 2 onces de sel pour 10 gal-
lons (45 litres) de latex, c'est-à-dire, avec
du latex dilué par son volume d'eau, 2 onces
pour 15 livres (6 kg.800 environ) de caout-
chouc sec. M. EATON indique que, par la-
vage, on peut ensuite enlever tout le bisul-
fite qui serait retenu par la gomme et que
d'ailleurs ce sel n'a pas d'effet fâcheux sur
le caoutchouc, même après plusieurs mois
de conservation. Cependant « ,-The India
Rubber Journal » a déjà signalé que beau- -
coup de fabricants-coasidèrent la gomme
au bisulfite comme un type défectueux et
sont décidés, s'ils trouvent des traces de ce
sel dans les lots d'une « estate », à retirer
leur clientèle à cette « estate ». Et la revue
anglaise conclut : ne pas chercher à faire
du caoutchouc pâle, mais le caoutchouc de
la qualité la- meilleure, c'est-à-dire, de
l'avis des experts et des fabricants, du
caoutchouc fumé. Il n'y aura donc une
petite restriction à faire que pour le faible
débouché signalé par M. EATON.
V. C.
Quelques précisions sur le Sucre de Maïs.
Nous avons à diverses reprises entretenu
nos lecteurs de la question du sucre de
maïs, obtenu en- enlevant les épis du maïs
avant la floraison, ce qui détermine dans
la tige une accumulation de matières
sucrées exploitables ; récemment encore, à
propos du sorgho, notre collègue M. H.
JUMELLE faisait allusion à la même question
physiologique. 1
Notre excellent confrère,. « La Revue
Scientifique », vient de publier deux études
qui mettent-la question au point d'une
manière qui semble définitive dans l'état
actuel de nos connaissances. Le premier
article est de notre collaborateur M. ED.
HECKEL, et traite de la castration des végé-
taux et de son influence chez le sorgho et
le maïs, sur la production du sucre ; nous
ne le suivrons pas dans les détails de son
travail, basé sur les longues expériences
qu'il a poursuivies au Jardin Botanique de
Marseille en 1911, sur le maïs géant de
Serbie, et dont une partie a été publiée
- par notre confrère « l'Expansion Coloniale ».
Il a surtout fait la distinction entre la cas-
tration mâle et femelle, qui donne des ré-
sultats différents au point. de vue de la
teneur en sucre,- et il en a retenu que la
castration complète donne les meilleurs
résultats finaux. Toutefois, à partir d'une
certaine époque qui coïncide avec l'abais-
sement de la température, la tpneur en
saccharose diminue d'une manière très
sensible ; il y a donc un maximum à obser-
ver pour la récolte en vue de l'utilisation
industrielle.
- Pendant ce temps, la question avait été
suivie par la Maison VILMORIN, qui, le
29 mars dernier, publiait dans « La Revue
Scientifique », à-la suite de l'apparition de
l'étude du De HECKEL et sous la signature-
de MM. PH. L. DE VILMORIN et F. LEVALLOIS,
la résultat des expériences suivies à Ver-
rières-le-Buisson, en lès faisant précéder
-dun mot d'historique qui est loin d'être
-dépourvu d'intérêt. En réalité, l'intérêt du
sucre de maïs fut pressenti dès les pre-
miers _voyages en Amérique, et CHARLES-
QUINT fut saisi d'un rapport sur cette ques-
tion. En 1834, la chose fut signalée à
l'Académie des Sciences par un nommé
PALLAS, médecin à Saint-Omer. Sans nous
attarder à ces considérations historiques
que nous ne rappelons que par curiosité,
disons que la conclusion formulée par
PALLAS en 1845 reste, aux yeux des expé-
rimentateurs de Verrières, inchangée à
l'heure actuelle. Elle est ainsi formulée :
:« Le maïs contient incontestablement
deux espèces de sucre, l'un cristallisable,
identique à celui de canne; l'autre liquide,
analogue au sucre de raisin. L'enlèvement
du fruit et des fleurs femelles augmente
dans la tige la quantité de sucre cristalli-
sable, de façon à convertir par cette espèce
de castration la tige de la plante en véri-
table canne à sucre. La castration peut -
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