Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1913 31 août 1913
Description : 1913/08/31 (A13,N146). 1913/08/31 (A13,N146).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184165
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N°146 — AOÛT 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 2E5
de l'Indochine, qui publie les annales bien
connues de nos lecteurs, a rédigé, avec le
concours des planteurs, une brochure où
sont présentés les résultats obtenus à la
fin de 1912 (1). Sans nous arrêter aux don-
nées succinctes sur le pays et l'exploita-
tion, qui sont résumées pour commencer,
il nous semble bon de reprendre quelques-
unes des indications précises réunies dans
celte brochure et qui donnent la mesure de
l'effort fourni en Indochine, des résultats
obtenus et de l'avenir le plus prochain.
A l'exception de deux plantations en
Annam, d'une au Cambodge et d'une autre
dans l'île de Phu-Quoc (golfe de Siam),
toutes les entreprises se sont établies en
Cochinchine dans les provinces de Baria,
de Bien-Hoa, de Giadinh, de Tayninh et
tle Thudaumot. Le nombre d'Hévéas plan-
tés au 31 décembre 1912 était - non com-
pris environ 1.500.000 Hévéas en pépinière
— d'à peu près 4 millions en place; de
ceux-ci, 200.000 avaient plus de trois ans,
parmi lesquels 70.000 avaient dépassé six
ans. Sur ce nombre, 28.000 arbres seule-
ment ont été saignés en 1912 et ont fourni
environ 16,5 tonnes de caoutchouc. C'est là
la production de deux seules plantations : la
plantation BELLAND et celle de SUZANNAH. La
plantation BELLAND, dont le fondateur fut,
rappelons-le, l'initiateur de. cette culture
en Cochinchine, sera seule en pleine pro-
duction en 1913. Les rendements obtenus
jusqu'ici sont d'environ 1 kg. pour les
arbres de sept ans (SUZANNAH), de 2 kg. à
dix ans [GIARAY (Bien-Hoa) et plantation
BELLAND]. Il y a un certain nombre de
grandes plantations (surtout dans les pro-
vinces de Baria et de Bien-Hoa), et beau-
coup de moyennes et de petites (surtout
dans la province de Giadinh) possédées par
des colons ou des indigènes.
Les grandes Sociétés adoptent de plus en
plus, comme l'a indiqué M. GIRARD (2), le
nettoyage complet du terrain avec déssou-
chage, et les labours. On saigne en demi-
arête de poisson, sur 1/4 ou 1/5 de la cir-
(1) Brochure de 101 p. Saïgon 1913.
,2) « J. d'A. I. », n<> 144, p. 161.
conférence du tronc, tous les jours, sauf
les mois de janvier et février. La culture
d'autres plantes est également pratiquée
sur ces plantations. On trouve, comme
arbres à caoutchouc, quelques dizaines de
milliers de pieds de Manihot dichotoma et
pianhyensis. Parmi les autres végétaux,
c'est le Coffea robusta, en cultures inter-
calaires, qui semble avoir le plus de faveur
(environ 540.000 pieds, fin 1912) ; puis le
cocotier, en cultures séparées (environ
35.000 pieds), donll'exploitation est avan-
tageuse ; viennent ensuite avec une moin-
dre importance : le poivrier, le cacaoyer,
le kapokier, le tabac, l'arachide, le bana*
nier, etc. sans préjudice des rizières et
des cultures vivrières. Les capitaux enga-
gés dans ces plantations indochinoises de
caoutchouc sontévalués à 30 millions de fr.
V. C.
Nouvel usage de diverses huiles
d'origine tropicale.
On sait que, pour la conservation des
-œufs, on a souvent préconisé le trempage
de la coque dans certaines solutions qui,
tout en étant inoffensives pour la matière
alimentaire, offraient cependant aux échan-
ges gazeux une imperméabilité suffisante
pour s'opposer efficacement à la vie active
de l'œuf, et en retarder la décomposition
pendant un temps assez long pour qu'on
puisse leur faire effectuer des voyages pro-
longés. Ces diverses solutions présentent
généralement des inconvénients assez
grands, et jusqu'ici on ne pouvait dire que
le problème était résolu par ces moyens.
Or, un industriel belge, M. DE KEGHEL,
semble avoir obtenu de très bons résultats
avec une composition dans laquelle nous
avons été heureux de trouver une majorité
de produits provenant de matières grasses
d'origine tropicale. Il s'agit en effet d'un
mélange de 47 d'axonge, avec 14
d'huile, d'arachide, 20 d'huile de palme
et 16 d'huile de coco. On y ajoute 2 °/o
de spermaceli, 0,05 de thymol et 1 0/0 de
trioximéthylene. La masse, préparée avec
de l'Indochine, qui publie les annales bien
connues de nos lecteurs, a rédigé, avec le
concours des planteurs, une brochure où
sont présentés les résultats obtenus à la
fin de 1912 (1). Sans nous arrêter aux don-
nées succinctes sur le pays et l'exploita-
tion, qui sont résumées pour commencer,
il nous semble bon de reprendre quelques-
unes des indications précises réunies dans
celte brochure et qui donnent la mesure de
l'effort fourni en Indochine, des résultats
obtenus et de l'avenir le plus prochain.
A l'exception de deux plantations en
Annam, d'une au Cambodge et d'une autre
dans l'île de Phu-Quoc (golfe de Siam),
toutes les entreprises se sont établies en
Cochinchine dans les provinces de Baria,
de Bien-Hoa, de Giadinh, de Tayninh et
tle Thudaumot. Le nombre d'Hévéas plan-
tés au 31 décembre 1912 était - non com-
pris environ 1.500.000 Hévéas en pépinière
— d'à peu près 4 millions en place; de
ceux-ci, 200.000 avaient plus de trois ans,
parmi lesquels 70.000 avaient dépassé six
ans. Sur ce nombre, 28.000 arbres seule-
ment ont été saignés en 1912 et ont fourni
environ 16,5 tonnes de caoutchouc. C'est là
la production de deux seules plantations : la
plantation BELLAND et celle de SUZANNAH. La
plantation BELLAND, dont le fondateur fut,
rappelons-le, l'initiateur de. cette culture
en Cochinchine, sera seule en pleine pro-
duction en 1913. Les rendements obtenus
jusqu'ici sont d'environ 1 kg. pour les
arbres de sept ans (SUZANNAH), de 2 kg. à
dix ans [GIARAY (Bien-Hoa) et plantation
BELLAND]. Il y a un certain nombre de
grandes plantations (surtout dans les pro-
vinces de Baria et de Bien-Hoa), et beau-
coup de moyennes et de petites (surtout
dans la province de Giadinh) possédées par
des colons ou des indigènes.
Les grandes Sociétés adoptent de plus en
plus, comme l'a indiqué M. GIRARD (2), le
nettoyage complet du terrain avec déssou-
chage, et les labours. On saigne en demi-
arête de poisson, sur 1/4 ou 1/5 de la cir-
(1) Brochure de 101 p. Saïgon 1913.
,2) « J. d'A. I. », n<> 144, p. 161.
conférence du tronc, tous les jours, sauf
les mois de janvier et février. La culture
d'autres plantes est également pratiquée
sur ces plantations. On trouve, comme
arbres à caoutchouc, quelques dizaines de
milliers de pieds de Manihot dichotoma et
pianhyensis. Parmi les autres végétaux,
c'est le Coffea robusta, en cultures inter-
calaires, qui semble avoir le plus de faveur
(environ 540.000 pieds, fin 1912) ; puis le
cocotier, en cultures séparées (environ
35.000 pieds), donll'exploitation est avan-
tageuse ; viennent ensuite avec une moin-
dre importance : le poivrier, le cacaoyer,
le kapokier, le tabac, l'arachide, le bana*
nier, etc. sans préjudice des rizières et
des cultures vivrières. Les capitaux enga-
gés dans ces plantations indochinoises de
caoutchouc sontévalués à 30 millions de fr.
V. C.
Nouvel usage de diverses huiles
d'origine tropicale.
On sait que, pour la conservation des
-œufs, on a souvent préconisé le trempage
de la coque dans certaines solutions qui,
tout en étant inoffensives pour la matière
alimentaire, offraient cependant aux échan-
ges gazeux une imperméabilité suffisante
pour s'opposer efficacement à la vie active
de l'œuf, et en retarder la décomposition
pendant un temps assez long pour qu'on
puisse leur faire effectuer des voyages pro-
longés. Ces diverses solutions présentent
généralement des inconvénients assez
grands, et jusqu'ici on ne pouvait dire que
le problème était résolu par ces moyens.
Or, un industriel belge, M. DE KEGHEL,
semble avoir obtenu de très bons résultats
avec une composition dans laquelle nous
avons été heureux de trouver une majorité
de produits provenant de matières grasses
d'origine tropicale. Il s'agit en effet d'un
mélange de 47 d'axonge, avec 14
d'huile, d'arachide, 20 d'huile de palme
et 16 d'huile de coco. On y ajoute 2 °/o
de spermaceli, 0,05 de thymol et 1 0/0 de
trioximéthylene. La masse, préparée avec
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 31/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64184165/f31.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64184165/f31.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64184165/f31.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64184165
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64184165
Facebook
Twitter