Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1913 31 août 1913
Description : 1913/08/31 (A13,N146). 1913/08/31 (A13,N146).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184165
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
TREIZIÈME ANNÉE N° 146 31 AOUT 1913
Journal. d'Agriculture Tropicale
Les Engrais à San Thomé
Par M. M. MONTET.
Dans un précédent article, M. MONTET (Voir
« J. d'A. T. », n° 141) a étudié avec une parfaite
compétence l'emploi du fumier de ferme à San
Thomé. Dans son étude d'aujourd'hui, notre colla-
borateur passe en revue l'emploi des déchets ani-
maux et végétaux avec lesquels il propose de faire
des composts. Il insiste, d'une manière particu-
lière, sur les moyens qui permettent de se procu-
rer de la chaux. Dans un prochain article, M. MON-
TET étudiera la question des cendres et celle des
engrais phosphatés. — [N. D. L. R.].
1° UTILISATION DES DÉCHETS.
Dans notre précédente étude, nous avons
examiné quel parti pouvait être tiré dans
les exploitations de San Thomé, et, en prin-
cipe, dans tous les domaines coloniaux,
d'un fumier ae ferme convenablement
traité. Mais ce « sous-produit » de l'entre-
tien du cheptel vif est loin d'être le seul
qui puisse venir en aide au planteur; il lui
est parfaitement loisible de constituer avec -
les déchets de nombreux végétaux et ani-
maux des composts riches qui, intimement
mélangés au sol, compenseraient dans une
appréciable mesure les prélèvements opé-
rés par les récoltes successives.
De même que le fumier est, quant à sa
composition, le reflet direct de la richesse
des aliments et des litières donnés au bé-
tail, de même l'efficacité des composts
varie avec la richesse des éléments entrant
dans leur composition.
Parmi ces éléments, on peut compter
parmi les principaux les balles de café,
les cabosses de cacao, le sang des bœufs
tués pour l'alimentation du personnel, les
rognures de cuir, poils, cornes, détritus et
balayures, les innombrables cadavres de
rats, les cendres des divers foyers, les mille
déchets de la vie d'une population sou-
vent très nombreuse (certaines Rocas, par
exemple, comptant plusieurs milliers de
contractés) ; nous avions préconisé la for-
mation d'une équipe spécialement chargée
de tout le service de fabrication, d'entre-
- tien et de répartition des engrais et amen-
dements obtenus sur place ou importés.
Il n'est nullement besoin, pour consti-
tuer ces équipes, de prélever sur l'effectif
total un grand nombre de noirs, et cela
d'autant que l'outillage des propriétés
permet, en général, de faciliter dans une
large mesure les divers transports et ma-
nipulations.
Au nombre des tâches incombant à ces
hommes, l'une, la plus importante, serait
ce que nous appellerons le service de voi-
rie, c'est-à-dire l'entretien dans un parfait
état de propreté du quartier réservé à la
main-d'œuvre (Cenzalas à San Thomé).
L'hygiène y gagnerait certainement.
C'est en un lieu assez distant des habi-
tations et quelque peu abrité qu'il convient
d'établir les composts, près des fumiers,
par exemple.
Certes, il est désirable que les strates de
détritus quotidiens alternent avec des cou-
ches de chaux, mais dans l'état actuel des
choses, il en faut regretter l'impossibilité
économique, la chaux revenant, à San
Thomé, à 27.000 reis la tonne, soit, au
pair, 130 fr.
Journal. d'Agriculture Tropicale
Les Engrais à San Thomé
Par M. M. MONTET.
Dans un précédent article, M. MONTET (Voir
« J. d'A. T. », n° 141) a étudié avec une parfaite
compétence l'emploi du fumier de ferme à San
Thomé. Dans son étude d'aujourd'hui, notre colla-
borateur passe en revue l'emploi des déchets ani-
maux et végétaux avec lesquels il propose de faire
des composts. Il insiste, d'une manière particu-
lière, sur les moyens qui permettent de se procu-
rer de la chaux. Dans un prochain article, M. MON-
TET étudiera la question des cendres et celle des
engrais phosphatés. — [N. D. L. R.].
1° UTILISATION DES DÉCHETS.
Dans notre précédente étude, nous avons
examiné quel parti pouvait être tiré dans
les exploitations de San Thomé, et, en prin-
cipe, dans tous les domaines coloniaux,
d'un fumier ae ferme convenablement
traité. Mais ce « sous-produit » de l'entre-
tien du cheptel vif est loin d'être le seul
qui puisse venir en aide au planteur; il lui
est parfaitement loisible de constituer avec -
les déchets de nombreux végétaux et ani-
maux des composts riches qui, intimement
mélangés au sol, compenseraient dans une
appréciable mesure les prélèvements opé-
rés par les récoltes successives.
De même que le fumier est, quant à sa
composition, le reflet direct de la richesse
des aliments et des litières donnés au bé-
tail, de même l'efficacité des composts
varie avec la richesse des éléments entrant
dans leur composition.
Parmi ces éléments, on peut compter
parmi les principaux les balles de café,
les cabosses de cacao, le sang des bœufs
tués pour l'alimentation du personnel, les
rognures de cuir, poils, cornes, détritus et
balayures, les innombrables cadavres de
rats, les cendres des divers foyers, les mille
déchets de la vie d'une population sou-
vent très nombreuse (certaines Rocas, par
exemple, comptant plusieurs milliers de
contractés) ; nous avions préconisé la for-
mation d'une équipe spécialement chargée
de tout le service de fabrication, d'entre-
- tien et de répartition des engrais et amen-
dements obtenus sur place ou importés.
Il n'est nullement besoin, pour consti-
tuer ces équipes, de prélever sur l'effectif
total un grand nombre de noirs, et cela
d'autant que l'outillage des propriétés
permet, en général, de faciliter dans une
large mesure les divers transports et ma-
nipulations.
Au nombre des tâches incombant à ces
hommes, l'une, la plus importante, serait
ce que nous appellerons le service de voi-
rie, c'est-à-dire l'entretien dans un parfait
état de propreté du quartier réservé à la
main-d'œuvre (Cenzalas à San Thomé).
L'hygiène y gagnerait certainement.
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tations et quelque peu abrité qu'il convient
d'établir les composts, près des fumiers,
par exemple.
Certes, il est désirable que les strates de
détritus quotidiens alternent avec des cou-
ches de chaux, mais dans l'état actuel des
choses, il en faut regretter l'impossibilité
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Thomé, à 27.000 reis la tonne, soit, au
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