Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1913 30 septembre 1913
Description : 1913/09/30 (A13,N147). 1913/09/30 (A13,N147).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418417k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° f47 - SEPT. 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - 283
encore fixer à quel âge ils l'atteignent.
L'Administration poursuit ses recherches
pour utiliser le plus économiquement pos-
sible les matériaux existants et continue
les plantations. En 1911, on a planté plus
de 3 millions de jeunes arbres. A partir de
1913-14, on doit, pendant douze ans,
planter annuellement 3.000 acres en cam-
phriers.
Tandis que l'huile de camphre est dirigée
sur Kobe pour y être travaillée à l'usine, le
camphre est, presque en totalité, envoyé
directement à l'étranger, surtout en Alle-
magne et aux Etats-Unis. La France vient
au troisième rang des clients de Formose,
mais pour un quart de la quantité qui va
--en Allemagne.
La production du Vieux-Japon n'a pas
fléchi en 1911-12 et marque- un déve-
loppement normal avec 11.030 piculs
(667.789 kg.) de camphre et 18.454 piculs
(1.117.261 kg.) d'huile. Un fait est à si-
gnaler : c'est que dans les deux dernières
campagnes, la quantité d'huile de camphre
produite s'est accrue beaucoup plus vite
que celle du camphre. Cela semble indi-
quer qu'on exploite des arbres de plus
en plus jeunes (qui fournissent propor-
tionnellement plus d'huile) et n'est guère
rassurant pour l'avenir.
Quant à la production chinoise, elle
s'ést réduite en 1911 (3.363 piculs, soit
203.303 kg.) à 1/8 de ce qu'elle était
en 1907; pour 1912, on comptait sur une
nouvelle réduction. Celle-ci porte sur tout
le sud de la Chine, mais principalement
sur les exportations de Fou-tchéou et sur-
tout d'Amoy. La cause de ce phénomène
est le prix du camphre : il doit atteindre
150 sh. le cwt. pour que le producteur
chinois trouve un bénéfice. Ce prix s'est
bien réalisé et a même été dépassé à la lin
de 1912 et au début de 1913 : mais le taux
du change, momentanément plus élevé en
Chine, a neutralisé cette action.
Bref, au point de vue du marché mon-
dial, toujours contrôlé par le monopole
japonais, la situation était la suivante.à la
fin de 1912.1 Pour détruire la production
camphrière du sud de la Chine et pour
empècher un retour offensif du camphre
synthétique, le monopole est obligé de
maintenir des prix très bas. Mais les besoins
des fabriques de celluloïd de Yokohama, de
Sakai, etc., augmentent; la consommation
des raffineries de Kobe et d'Osaka s'accroît;
et, d'ailleurs, pour ménager les peuple-
ments de Formose, on a dû, en 1911, y
réduire la production. Il semble difficile,
par conséquent, que d'ici peu les cours du
camphre ne subissent une hausse qui don-
nera un nouvel essor à la production du
sud de la Chine ; car on ne voit pas quel
autre pays producteur pourrait, d'ici peu,
prendre une place importante sur le mar-
ché, pas même les îles Bonin, dont les
Japonais entreprennent l'aménagement des
forêls pour l'exploitation de leurs cam-
phriers naturels.
V. CAYLA,
Ingénieur-agronome.
!B>
Extraction mécanique du Caoutchouc des
écorces. La machine « Valour » -
Un empêchement imprévu nous avait
obligé à renoncer au plaisir d'assister aux
essais de la machine à extraire le caout-
chouc des écorces, présentée il y a quelque
temps à Paris par son constructeur,
M. RICHARD. Celui-ci a bien voulu recom-
mencer pour nous dans le courant du mois
une expérience complète, qui nous a per-
mis de procéder sur la machine à. quelques
constatations intéressantes.
La machine « Valour » se compose es-
sentiellement d'un tambour à axe horizon-
tal, tournant sur des galets, et renfermant
à l'intérieur une série de gros rouleaux de
fer, de la même longueur que le tambour,
mais de petit diamètre; 6 ou 7 centimètres.
Ces rouleaux, absolument libres, ne reçoi-
vent aucun mouvement par un intermé-
diaire mécanique. Mais la surface du
tambour, au lieu d'être régulièrement
courbe, présente des ondulations qui
offrent aux regards une série de quatre
concavités et de quatre convexités, modi-
encore fixer à quel âge ils l'atteignent.
L'Administration poursuit ses recherches
pour utiliser le plus économiquement pos-
sible les matériaux existants et continue
les plantations. En 1911, on a planté plus
de 3 millions de jeunes arbres. A partir de
1913-14, on doit, pendant douze ans,
planter annuellement 3.000 acres en cam-
phriers.
Tandis que l'huile de camphre est dirigée
sur Kobe pour y être travaillée à l'usine, le
camphre est, presque en totalité, envoyé
directement à l'étranger, surtout en Alle-
magne et aux Etats-Unis. La France vient
au troisième rang des clients de Formose,
mais pour un quart de la quantité qui va
--en Allemagne.
La production du Vieux-Japon n'a pas
fléchi en 1911-12 et marque- un déve-
loppement normal avec 11.030 piculs
(667.789 kg.) de camphre et 18.454 piculs
(1.117.261 kg.) d'huile. Un fait est à si-
gnaler : c'est que dans les deux dernières
campagnes, la quantité d'huile de camphre
produite s'est accrue beaucoup plus vite
que celle du camphre. Cela semble indi-
quer qu'on exploite des arbres de plus
en plus jeunes (qui fournissent propor-
tionnellement plus d'huile) et n'est guère
rassurant pour l'avenir.
Quant à la production chinoise, elle
s'ést réduite en 1911 (3.363 piculs, soit
203.303 kg.) à 1/8 de ce qu'elle était
en 1907; pour 1912, on comptait sur une
nouvelle réduction. Celle-ci porte sur tout
le sud de la Chine, mais principalement
sur les exportations de Fou-tchéou et sur-
tout d'Amoy. La cause de ce phénomène
est le prix du camphre : il doit atteindre
150 sh. le cwt. pour que le producteur
chinois trouve un bénéfice. Ce prix s'est
bien réalisé et a même été dépassé à la lin
de 1912 et au début de 1913 : mais le taux
du change, momentanément plus élevé en
Chine, a neutralisé cette action.
Bref, au point de vue du marché mon-
dial, toujours contrôlé par le monopole
japonais, la situation était la suivante.à la
fin de 1912.1 Pour détruire la production
camphrière du sud de la Chine et pour
empècher un retour offensif du camphre
synthétique, le monopole est obligé de
maintenir des prix très bas. Mais les besoins
des fabriques de celluloïd de Yokohama, de
Sakai, etc., augmentent; la consommation
des raffineries de Kobe et d'Osaka s'accroît;
et, d'ailleurs, pour ménager les peuple-
ments de Formose, on a dû, en 1911, y
réduire la production. Il semble difficile,
par conséquent, que d'ici peu les cours du
camphre ne subissent une hausse qui don-
nera un nouvel essor à la production du
sud de la Chine ; car on ne voit pas quel
autre pays producteur pourrait, d'ici peu,
prendre une place importante sur le mar-
ché, pas même les îles Bonin, dont les
Japonais entreprennent l'aménagement des
forêls pour l'exploitation de leurs cam-
phriers naturels.
V. CAYLA,
Ingénieur-agronome.
!B>
Extraction mécanique du Caoutchouc des
écorces. La machine « Valour » -
Un empêchement imprévu nous avait
obligé à renoncer au plaisir d'assister aux
essais de la machine à extraire le caout-
chouc des écorces, présentée il y a quelque
temps à Paris par son constructeur,
M. RICHARD. Celui-ci a bien voulu recom-
mencer pour nous dans le courant du mois
une expérience complète, qui nous a per-
mis de procéder sur la machine à. quelques
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sentiellement d'un tambour à axe horizon-
tal, tournant sur des galets, et renfermant
à l'intérieur une série de gros rouleaux de
fer, de la même longueur que le tambour,
mais de petit diamètre; 6 ou 7 centimètres.
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vent aucun mouvement par un intermé-
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tambour, au lieu d'être régulièrement
courbe, présente des ondulations qui
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