Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A13,N148). 1913/10/31 (A13,N148).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184180
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N''148—OCTOBRE 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 315
cours de son voyage, notre Directeur exa-
minera toutes les cultures importantes de
l'Indochine, pour lesquelles le Ministère
l'a chargé d'élaborer des programmes
d'études et de recherches analogues à ce
qu'il a déjà établi pour l'Afrique, au cours
des nombreuses missions qu'il y a effec-
tuées, et qu'il va commencer à réaliser à
la Station de Dalaba.
Son absence doit être d'environ huit
mois, à peine suffisants, d'ailleurs, pour
que notre ami puisse faire autre chose que
jeter les bases des études à entreprendre.
, Il est à présumer qu'au cours de cette pre-
mière mission, il trouvera sur place, parmi
le personnel de l'Agriculture déjà très
averti des questions indochinoises, des
collaborateurs qui pourront mener à bien
la tâche qu'il entreprendra, et que ceux-ci
ne seront pas ensuite distraits de leurs
fonctions scientifiques par des préoccupa-
tions administratives. Nous ne doutons pas
que le Gouvernement Général entre entiè-
rement dans cette voie, qui, seule, peut
être féconde en résultats. Au surplus, ce
voyage en Extrême-Orient est lé premier,
mais il sera certainement suivi de plusieurs
autres.
Nous nous félicitons une fois de plus que
l'on ait compris, en haut lieu, la néces-
sité d'un organisme scientifique à la base
de la* direction des Stations expérimentales
et des Laboratoires, consacrés aux recher-
ches d'agriculture coloniale.
LE COMITÉ.
M. AUG. CHEVALIER remercie vivement
de leur présence à cette réunion MM. Bois,
BELAY, CAYLA, CHALLAMEL Père et Fils,
CRAVOISIER, FAUCHÈRE, GALLOIS, GATIN,
GREIN, GUÉRIN, GRUVEL, HARMANO, baron
HULOT, PAUL LADBÉ, LE MYRE DE VILERS,
LOYER, MAIN, PIERRE MILLE, MONTET, NE-
GREIROS, PEDROSO, PERROT, POISSON, RAVE-
NEAU, REGELSPERGER, JRŒHRICH , SALLES,
SCHALK DE LA FAVERIE, VAPEREAU, PH. DE
VILMORIN, et tous ceux qui, retenus par
leurs occupations, ont tenu à lui envoyer,
ce soir-là, un amical souvenir.
A propos du pavage des rues en Caoutchouc.
Cette question, a laquelle M. MAIN a au-
trefois consacré plusieurs intéressantes
notes dans le « J. d'A. T. » (1), a fait l'objet
d'une étude par M. P.- SCHIDROWITZ (2). La
dernière crise du caoutchouc, les craintes
de surproduction, qui recommencent à se
manifester, donnent de l'actualité à la re-
cherche d'applications nouvelles de la
gomme, que permet d'envisager, par ail-
leurs, la baisse du prix de la matière pre-
mière. Aussi, croyons-nous intéressant de
résumer pour nos lecteurs la thèse du
chimiste anglais.
M. SCHIDROWITZ estime que la matière de
pavage, sorte d'aggloméré, doit contenir
au moins un tiers de son poids en gomme (3 )
et avoir un demi pouce d'épaisseur. En
supposant la gomme à 2 sh. la livre (envi-
ron 5 fr. 50 le kg.), on arrive aux prix de
revient approximatifs suivants par mètre
carré, à Londres (pour la seule matière de
pavage) :
Asphalte 2 fr. 25 à 3 fr. »*
Macadam 2 fr. 25 à 3 fr. 70
Bois. 3 fr..» à 6-fr. »
Granit 4 fr. 50 à 9 fr. »
Caoutchouc. 42 fr. » » »
Le chimiste suppose que le prix de la
pose et des fondations ne serait pas infé-
rieur à celui de l'asphalte qui est, par mètre
carré, d'environ 12 francs à New-:- ork et
20 francs à Londres. Il est impossible de
dire, pour une rue commerçante de Lon-
dres, par exemple, quelle serait la durée du
pavé en caoutchouc et à combien monte-
raient les frais de son entretien. Les lieux
actuellement pavés en caoutchouc ne peu-
vent donner aucune base d'appréciation,
car il s'agit de cours couvertes, donc sous-
traites aux intempéries,et, d'ailleurs,subis-
sant un trafic très particulier.
(1) Voir « J. d'A. T. ». N°s 74 (1907) ; 83 (1908) ; 91
(1909).
(2) Conférence faite à The chemical industry and
engineering Exhibition. — Londres, 1913. In « India
Rubber Journal n, 5 juillet 1913.
(3) Les calculs de CARRUTHERS, sur lesquels s'appuyait
M. MAIN, admettaient 10 de gomme dans le composé
employé.
cours de son voyage, notre Directeur exa-
minera toutes les cultures importantes de
l'Indochine, pour lesquelles le Ministère
l'a chargé d'élaborer des programmes
d'études et de recherches analogues à ce
qu'il a déjà établi pour l'Afrique, au cours
des nombreuses missions qu'il y a effec-
tuées, et qu'il va commencer à réaliser à
la Station de Dalaba.
Son absence doit être d'environ huit
mois, à peine suffisants, d'ailleurs, pour
que notre ami puisse faire autre chose que
jeter les bases des études à entreprendre.
, Il est à présumer qu'au cours de cette pre-
mière mission, il trouvera sur place, parmi
le personnel de l'Agriculture déjà très
averti des questions indochinoises, des
collaborateurs qui pourront mener à bien
la tâche qu'il entreprendra, et que ceux-ci
ne seront pas ensuite distraits de leurs
fonctions scientifiques par des préoccupa-
tions administratives. Nous ne doutons pas
que le Gouvernement Général entre entiè-
rement dans cette voie, qui, seule, peut
être féconde en résultats. Au surplus, ce
voyage en Extrême-Orient est lé premier,
mais il sera certainement suivi de plusieurs
autres.
Nous nous félicitons une fois de plus que
l'on ait compris, en haut lieu, la néces-
sité d'un organisme scientifique à la base
de la* direction des Stations expérimentales
et des Laboratoires, consacrés aux recher-
ches d'agriculture coloniale.
LE COMITÉ.
M. AUG. CHEVALIER remercie vivement
de leur présence à cette réunion MM. Bois,
BELAY, CAYLA, CHALLAMEL Père et Fils,
CRAVOISIER, FAUCHÈRE, GALLOIS, GATIN,
GREIN, GUÉRIN, GRUVEL, HARMANO, baron
HULOT, PAUL LADBÉ, LE MYRE DE VILERS,
LOYER, MAIN, PIERRE MILLE, MONTET, NE-
GREIROS, PEDROSO, PERROT, POISSON, RAVE-
NEAU, REGELSPERGER, JRŒHRICH , SALLES,
SCHALK DE LA FAVERIE, VAPEREAU, PH. DE
VILMORIN, et tous ceux qui, retenus par
leurs occupations, ont tenu à lui envoyer,
ce soir-là, un amical souvenir.
A propos du pavage des rues en Caoutchouc.
Cette question, a laquelle M. MAIN a au-
trefois consacré plusieurs intéressantes
notes dans le « J. d'A. T. » (1), a fait l'objet
d'une étude par M. P.- SCHIDROWITZ (2). La
dernière crise du caoutchouc, les craintes
de surproduction, qui recommencent à se
manifester, donnent de l'actualité à la re-
cherche d'applications nouvelles de la
gomme, que permet d'envisager, par ail-
leurs, la baisse du prix de la matière pre-
mière. Aussi, croyons-nous intéressant de
résumer pour nos lecteurs la thèse du
chimiste anglais.
M. SCHIDROWITZ estime que la matière de
pavage, sorte d'aggloméré, doit contenir
au moins un tiers de son poids en gomme (3 )
et avoir un demi pouce d'épaisseur. En
supposant la gomme à 2 sh. la livre (envi-
ron 5 fr. 50 le kg.), on arrive aux prix de
revient approximatifs suivants par mètre
carré, à Londres (pour la seule matière de
pavage) :
Asphalte 2 fr. 25 à 3 fr. »*
Macadam 2 fr. 25 à 3 fr. 70
Bois. 3 fr..» à 6-fr. »
Granit 4 fr. 50 à 9 fr. »
Caoutchouc. 42 fr. » » »
Le chimiste suppose que le prix de la
pose et des fondations ne serait pas infé-
rieur à celui de l'asphalte qui est, par mètre
carré, d'environ 12 francs à New-:- ork et
20 francs à Londres. Il est impossible de
dire, pour une rue commerçante de Lon-
dres, par exemple, quelle serait la durée du
pavé en caoutchouc et à combien monte-
raient les frais de son entretien. Les lieux
actuellement pavés en caoutchouc ne peu-
vent donner aucune base d'appréciation,
car il s'agit de cours couvertes, donc sous-
traites aux intempéries,et, d'ailleurs,subis-
sant un trafic très particulier.
(1) Voir « J. d'A. T. ». N°s 74 (1907) ; 83 (1908) ; 91
(1909).
(2) Conférence faite à The chemical industry and
engineering Exhibition. — Londres, 1913. In « India
Rubber Journal n, 5 juillet 1913.
(3) Les calculs de CARRUTHERS, sur lesquels s'appuyait
M. MAIN, admettaient 10 de gomme dans le composé
employé.
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