Presse et revues
32 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1913 31 août 1913
Description : 1913/08/31 (A13,N146). 1913/08/31 (A13,N146).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184165
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 146 - AOUT 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 251
nettement ovales, aigus au sommet. Les
graines de cette espèce ont été étudiées en
octobre 1912 par M. BIMAR, préparateur de
chimie industrielle à la Faculté des Sciences
de Marseille. Elles contiennent 75 °/o
d'amande, et cette amande donne, par le
sulfure de carbone, 60 ° 0 de substance
grasse. Par pression, on en retire environ
44,5 C'est une huile bien liquide,
ambrée, légèrement fluorescente. Le titre
des acides gras est de 210. L'indice de neu-
tralisation de ces acides est de 17,6; l'in-
dice de saponfication est de 194, et l'indice
d'iode, 111,8.
Les mêmes graines, mais un peu plus.
anciennes et plus sèches, ont été encore
analysées, d'autre part, à l'usine TASSY,
Rocca et DE Roux. On a trouvé, comme
teneur en huile, 67.2 à 68,4. L'acidité en
oléique a été 15,79; le titre des acides gras
a été de 23°8; l'indice de saponification,
184,6 à 184,6,' et l'indice d'iode, 112,8
à 113,3. La proportion d'insaponifiables
est de 7,16 0/0' alors qu'elle n'était que de
0,844 pour l'huile de vivaona;
Par distillation, M. BIMAR n'a obtenu
qu'une séparation imparfaite des acides du
betatatra. Tout au plus peut-il présumer
que l'huile du Jcitropha makafalensis ne
contient pas d'acide de poids moléculaire
intérieur à celui de l'acide palmitique et
qu'elle renferme une assez forte proportion
d'acide linoléique. Elle' prendrait donc
place, parmi les huiles siccatives, à côté de
l'huile de Jatropha Gurcas, et pourrait
probablement servir aux mêmes usages
que celle-ci.
H. J.
Résultats obtenus par l'exploitation des
Camphriers dans les États Fédérés Malais.
Nous avons indiqué dans les articles que
nous avons publiés dans les numéros 132
et 138 (juin-décembre 1912) sur l'état actuel
de la culture du camphrier, que des essais,
poursuivis par le Service de l'Agriculture
- des Etats Fédérés Malais, étaient parmi
les plus probants de ceux qui permettent
d'espérer que l'exploitation des camphriers
sera possible dès l'âge de trois ans. La sta-
tion de Kuala Lumpur a adressé en septem-
bte 1912 à l'Impérial Institute deséchantil
Ions d'huile de camphre et de campb re brut
obtenus par le traitement des arbres dont -
nous avons parlé. Le résultat des analyses
et de l'enquête effectuées par l'Imperial
Institute sur ces matériaux nous paraissent
être des plus importants et constituer la
dernière contribution à la solution de ce
problème, qui a été entouré, pendant si
longtemps, de mystère (1).
Huile de camphre. — L'échantillon exa-
miné consistait en une huile jaune paille,
trouble, contenant une grande proportion
d'un dépôt de cristaux" et possédant une
légère odeur camphrée.
Le camphre contenu dans l'huile a été
séparé par refroidissement à — 10°C et a
été ensuite filtré et essoré "par pression. La
quantité de camphre ainsi obtenue a été de
49, 3 ° 0 en poids de la quantité originale
d'huile. L'huile qui a été ainsi séparée du
camphre possédait une odeur plutôt agréa-
ble et légèrement camphrée ; elle avait les
constantes suivantes :
, , 15IYC
Densité a 15°C = 0,913.
Pouvoir rotatoire en tube de 100 mm. à
18°5C : —(— 41°1.
Cette huile ne contenait pas de safrol.
Il est probable que cela provenait du fait
qu'elle avait été obtenue par distillation de
la taille d'arbres jeunes. D'après « Der
Pflanzer » (1906-2-233), l'huile de camphre
obtenue dans les essais faits dans l'Est Afri-
cain Allemand sur des feuilles et des petites
branches d'arbres de 1 à 2 ans et demi, ne
contenait pas non plus de safrol.
Cette huile a été soumise par l'Impérial
Institute, pour estimation, à des experts
commerciaux en Angleterre et en Allema-
gne. Les experts anglais ont déclaré qu'il
était difficile de donner une valeur précise
à cette huile, mais que si elle était absolu-
(t) Voir u Bulletin of the Impérial Institute ", janvier-
mars 19 LI.
nettement ovales, aigus au sommet. Les
graines de cette espèce ont été étudiées en
octobre 1912 par M. BIMAR, préparateur de
chimie industrielle à la Faculté des Sciences
de Marseille. Elles contiennent 75 °/o
d'amande, et cette amande donne, par le
sulfure de carbone, 60 ° 0 de substance
grasse. Par pression, on en retire environ
44,5 C'est une huile bien liquide,
ambrée, légèrement fluorescente. Le titre
des acides gras est de 210. L'indice de neu-
tralisation de ces acides est de 17,6; l'in-
dice de saponfication est de 194, et l'indice
d'iode, 111,8.
Les mêmes graines, mais un peu plus.
anciennes et plus sèches, ont été encore
analysées, d'autre part, à l'usine TASSY,
Rocca et DE Roux. On a trouvé, comme
teneur en huile, 67.2 à 68,4. L'acidité en
oléique a été 15,79; le titre des acides gras
a été de 23°8; l'indice de saponification,
184,6 à 184,6,' et l'indice d'iode, 112,8
à 113,3. La proportion d'insaponifiables
est de 7,16 0/0' alors qu'elle n'était que de
0,844 pour l'huile de vivaona;
Par distillation, M. BIMAR n'a obtenu
qu'une séparation imparfaite des acides du
betatatra. Tout au plus peut-il présumer
que l'huile du Jcitropha makafalensis ne
contient pas d'acide de poids moléculaire
intérieur à celui de l'acide palmitique et
qu'elle renferme une assez forte proportion
d'acide linoléique. Elle' prendrait donc
place, parmi les huiles siccatives, à côté de
l'huile de Jatropha Gurcas, et pourrait
probablement servir aux mêmes usages
que celle-ci.
H. J.
Résultats obtenus par l'exploitation des
Camphriers dans les États Fédérés Malais.
Nous avons indiqué dans les articles que
nous avons publiés dans les numéros 132
et 138 (juin-décembre 1912) sur l'état actuel
de la culture du camphrier, que des essais,
poursuivis par le Service de l'Agriculture
- des Etats Fédérés Malais, étaient parmi
les plus probants de ceux qui permettent
d'espérer que l'exploitation des camphriers
sera possible dès l'âge de trois ans. La sta-
tion de Kuala Lumpur a adressé en septem-
bte 1912 à l'Impérial Institute deséchantil
Ions d'huile de camphre et de campb re brut
obtenus par le traitement des arbres dont -
nous avons parlé. Le résultat des analyses
et de l'enquête effectuées par l'Imperial
Institute sur ces matériaux nous paraissent
être des plus importants et constituer la
dernière contribution à la solution de ce
problème, qui a été entouré, pendant si
longtemps, de mystère (1).
Huile de camphre. — L'échantillon exa-
miné consistait en une huile jaune paille,
trouble, contenant une grande proportion
d'un dépôt de cristaux" et possédant une
légère odeur camphrée.
Le camphre contenu dans l'huile a été
séparé par refroidissement à — 10°C et a
été ensuite filtré et essoré "par pression. La
quantité de camphre ainsi obtenue a été de
49, 3 ° 0 en poids de la quantité originale
d'huile. L'huile qui a été ainsi séparée du
camphre possédait une odeur plutôt agréa-
ble et légèrement camphrée ; elle avait les
constantes suivantes :
, , 15IYC
Densité a 15°C = 0,913.
Pouvoir rotatoire en tube de 100 mm. à
18°5C : —(— 41°1.
Cette huile ne contenait pas de safrol.
Il est probable que cela provenait du fait
qu'elle avait été obtenue par distillation de
la taille d'arbres jeunes. D'après « Der
Pflanzer » (1906-2-233), l'huile de camphre
obtenue dans les essais faits dans l'Est Afri-
cain Allemand sur des feuilles et des petites
branches d'arbres de 1 à 2 ans et demi, ne
contenait pas non plus de safrol.
Cette huile a été soumise par l'Impérial
Institute, pour estimation, à des experts
commerciaux en Angleterre et en Allema-
gne. Les experts anglais ont déclaré qu'il
était difficile de donner une valeur précise
à cette huile, mais que si elle était absolu-
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