Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1913 31 août 1913
Description : 1913/08/31 (A13,N146). 1913/08/31 (A13,N146).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184165
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
256 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 146 — AouT 1913
certaines précautions, et soigneusement
malaxée, a la consistance de la vaseline.
On peut y tremper facilement de 150 à
160 œufs par heure, et on obtient une pelli-
cule isolante permettant la conservation
des œufs pendant une période qui, au cours
d'essais récents, a été de dix-huit mois. Il
est intéressant de constater que pour la
partie grasse liquide, l'auteur emploie un
mélange qui renferme uniquement des
huiles tropicales, dans la proportion de
54 °/o du mélange.
F. M.
Développement de l'industrie japonaise
qui travaille le Camphre brut
Les industries qui se sont établies dans
l'archipel nippon et qui utilisent comme
matière première le Camphre sont de trois
sortes : raffinerie de Camphre brut, travail
de l'huile de Camphre, fabriques de cel-
luloïd. Un rapport du Consulat Général
d'Allemagne à Yokohama (1) nous donne
à leur sujet des renseignements précis.
Les raffineries, qui transforment le
Camphre brut en Camphre raffiné, sont
tombées de huit, en 1908, à six en 1911
(cinq à Kobe et une à Osaka) ; mais l'im-
portance de leur travail a plus que doublé
en cinq ans : la quantité de raffiné pro-
duite est passée de 699.948 kins, en 1907
(423.140 kg.), à 1.482.583 kins, en 1911
(1.096.266 kg.). Pendant ce temps, le
nombre des ouvriers employés à ces
usines s'élevait de 269 à 1.084 et celui des
fours de 109 à 134. Le rapport estime que
la consommation de ces raffineries en
Camphre brut s'est accrue de 20 °/ 0 en 1912
(année pour laquelle on n'avail pas encore
les chiffres officiels). -
Pendant cette même période, l'impor-
tance du travail de l'huile de Camphre
s'est elle-même accrue considérablement;
les quantités d'huile travaillée se sont éle-
vées de43.145piculs en 190.7 (2.608.245 kg.)
(1) Die Celluloïd Industrie, Beilage zur « Gummi
Zeitung », 30 mai 1913.
à 66.060 piculs en 1911 (3.993.525 kg.).
Ce travail est fait à Kobe, dans l'usine de
la maison SUZÚKI, qui emploie l'huile de
Camphre du Japon et celle qu'on envoie
de Formose. Cette dernière île ne travaille
pas l'huile qu'elle produit. On est arrivé à
de sensibles améliorations dans cette fabri-
cation. Les pertes que l'on fait en huile
sont de 2 à 3 010 de son poids pendant le
transport et de 11 à 12 °/o pendant le trai-
tement. On en extrait, en poids, de 48,5
à 49 0/0 de Camphre, ce qui a donné, pour
la campagne 1910-1911, 32.237 piculs
(1.948.823 kg.), environ 34 °/0 d'essence
(se répartissant à peu près en 18 °/o d'huile
rouge et 16010 d'huile blanche) et 2 ° 0 de
résidu solide.
Enfin, on sait que l'industrie du cellu-
loïd, qui constitue le principal consomma-
teur du Camphre, s'est installée au Japon.
Les usines de Yokohama ont absorbé, en
1911, 7.000 piculs (432.800 kg.) et, en
1912, leurs besoins en Camphre auraient
plus que doublé.
, V. C.
Huile de Perilla.
Quelques districts du Japon sont les
centres réputés de production de cette
huile. D'après le « Journal of the royal
Society of Arts », on l'obtient en pressant
les graines du Perilla ocymoicles L. Le
Japon produit annuellement de 300.000 à
350.000 bushels de graines (rendement de
20 bushels par acre) qui fournissent 1 gal-
lon d'huile par bushel. Avant d'être em-
ployée, l'huile est bouillie, puis refroidie.
Son principal emploi est d'enduire les om-
brelles japonaises : on applique l'huile,
toujours à la main, à l'aide d'une pièce de
drap, puis on expose au soleil pendant
environ cinq heures. Cette huile est aussi
utilisée pour fabriquer du papier huilé, du
papier à lanternes, du cuir artificiel, dans
la préparation d'encre d'imprimerie, de
peintures, de vernis et de laques.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant: F. MAIN.
certaines précautions, et soigneusement
malaxée, a la consistance de la vaseline.
On peut y tremper facilement de 150 à
160 œufs par heure, et on obtient une pelli-
cule isolante permettant la conservation
des œufs pendant une période qui, au cours
d'essais récents, a été de dix-huit mois. Il
est intéressant de constater que pour la
partie grasse liquide, l'auteur emploie un
mélange qui renferme uniquement des
huiles tropicales, dans la proportion de
54 °/o du mélange.
F. M.
Développement de l'industrie japonaise
qui travaille le Camphre brut
Les industries qui se sont établies dans
l'archipel nippon et qui utilisent comme
matière première le Camphre sont de trois
sortes : raffinerie de Camphre brut, travail
de l'huile de Camphre, fabriques de cel-
luloïd. Un rapport du Consulat Général
d'Allemagne à Yokohama (1) nous donne
à leur sujet des renseignements précis.
Les raffineries, qui transforment le
Camphre brut en Camphre raffiné, sont
tombées de huit, en 1908, à six en 1911
(cinq à Kobe et une à Osaka) ; mais l'im-
portance de leur travail a plus que doublé
en cinq ans : la quantité de raffiné pro-
duite est passée de 699.948 kins, en 1907
(423.140 kg.), à 1.482.583 kins, en 1911
(1.096.266 kg.). Pendant ce temps, le
nombre des ouvriers employés à ces
usines s'élevait de 269 à 1.084 et celui des
fours de 109 à 134. Le rapport estime que
la consommation de ces raffineries en
Camphre brut s'est accrue de 20 °/ 0 en 1912
(année pour laquelle on n'avail pas encore
les chiffres officiels). -
Pendant cette même période, l'impor-
tance du travail de l'huile de Camphre
s'est elle-même accrue considérablement;
les quantités d'huile travaillée se sont éle-
vées de43.145piculs en 190.7 (2.608.245 kg.)
(1) Die Celluloïd Industrie, Beilage zur « Gummi
Zeitung », 30 mai 1913.
à 66.060 piculs en 1911 (3.993.525 kg.).
Ce travail est fait à Kobe, dans l'usine de
la maison SUZÚKI, qui emploie l'huile de
Camphre du Japon et celle qu'on envoie
de Formose. Cette dernière île ne travaille
pas l'huile qu'elle produit. On est arrivé à
de sensibles améliorations dans cette fabri-
cation. Les pertes que l'on fait en huile
sont de 2 à 3 010 de son poids pendant le
transport et de 11 à 12 °/o pendant le trai-
tement. On en extrait, en poids, de 48,5
à 49 0/0 de Camphre, ce qui a donné, pour
la campagne 1910-1911, 32.237 piculs
(1.948.823 kg.), environ 34 °/0 d'essence
(se répartissant à peu près en 18 °/o d'huile
rouge et 16010 d'huile blanche) et 2 ° 0 de
résidu solide.
Enfin, on sait que l'industrie du cellu-
loïd, qui constitue le principal consomma-
teur du Camphre, s'est installée au Japon.
Les usines de Yokohama ont absorbé, en
1911, 7.000 piculs (432.800 kg.) et, en
1912, leurs besoins en Camphre auraient
plus que doublé.
, V. C.
Huile de Perilla.
Quelques districts du Japon sont les
centres réputés de production de cette
huile. D'après le « Journal of the royal
Society of Arts », on l'obtient en pressant
les graines du Perilla ocymoicles L. Le
Japon produit annuellement de 300.000 à
350.000 bushels de graines (rendement de
20 bushels par acre) qui fournissent 1 gal-
lon d'huile par bushel. Avant d'être em-
ployée, l'huile est bouillie, puis refroidie.
Son principal emploi est d'enduire les om-
brelles japonaises : on applique l'huile,
toujours à la main, à l'aide d'une pièce de
drap, puis on expose au soleil pendant
environ cinq heures. Cette huile est aussi
utilisée pour fabriquer du papier huilé, du
papier à lanternes, du cuir artificiel, dans
la préparation d'encre d'imprimerie, de
peintures, de vernis et de laques.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant: F. MAIN.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 32/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64184165/f32.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64184165/f32.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64184165/f32.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64184165
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64184165