Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1913-05-31

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 31 mai 1913 31 mai 1913

Description : 1913/05/31 (A13,N143). 1913/05/31 (A13,N143).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418413x

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

fNo 143 MAI 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 133

autre cause. Mais il nous suffit de savoir
que, dans une entreprise menée sur des
données modernes, on pourra préparer ses
terres comme pour toute autre culture, et,
après s'être assuré autant que possible la
maîtrise de l'eau, par un choix rationnel
du niveau du terrain toutes les fois que ce
sera possible, y lancer ensuite, sans crainte,
le semoir en lignes et en poquets, proba-
blement inspiré des modèles italiens, et
traîné soit par un câble, soit par un trac-
teur léger.

Les sarclages ne sont pas résolus, mais
une bonne préparation du sol, jointe à une
destruction à-la faucheuse des roseaux et
d'autres plantes nuisibles, permettra d'en
réduire l'importance. N'oublions pas enfin
que le treuil et la charrue, dont les imper-
fections ont été la cause de nombreux
ennuis au cours des essais, sont des instru-
ments préparés et envoyés en Indochine
en 1906, et que si, à cette époque, nous
n'avions pu trouver mieux, la question des
tracteurs et des appareils de culture méca-
nique a fait depuis des progrès énormes,
sur lesquels il est inutile d'attirer l'atten-
tion de nos lecteurs, La situation de ceux
qui voudront reprendre l'œuvre de l'Asso-
ciation Rizicole Indochinoise sera donc
infiniment plus favorable que cellé dans
laquelle celle-ci se trouvait il y a sept ans,
sans parler des bases précieuses qu'elle a
établies, non sans de grands efforts, et qui

éviteront aux nouveaux venus de longues
et coûteuses écoles.

Et maintenant, qui seront ces nouveaux
venus, et même. seront-ils? Nous vou-
drions pouvoir dire oui. Il nous serait
agréable d'apprendre que la voie tracée ne
sera pas suivie uniquement par quelques
particuliers épris de progrès et qui isolé-
ment, timidement parfois, tenteront de
faire franchira la question de la riziculture-
mécanique une étape de plus. Il nous plai-
rait de voir renaître l'Association sous une
forme ou sous une autre, mais une Asso-
ciation richèment dotée, digne de la Colo-
nie où elle opérera, ayant les moyens de
mener à bien, avec l'expérience acquise'
par les agents de son aînée, l'œuvre qui
peut en quelques années transformer radi-
calement en Cochinchine la culture qui fait
et fera peut-être encore pendant des siècles
la richesse de la colonie.

F. MAIN,
Ingénieur agronome.

P.-S. Dans ce qui précède, nous n'avons
pas insisté sur les essais de battage méca-
nique, malgré tout l'intérêt qu'ils pré-
sentent et les données précieuses qu'ils
fourniront aux constructeurs de batteuses
à riz ; mais cette question n'est plus de la
culture mécanique, et nous nous réservons
de la traiter peut-être un jour séparément.

F. M.

L'hydrogénation catalytique des corps gras
Principe. Procédés. Importance industrielle et agricole de la question.

Par M. H. AGULIION. -

En ces derniers temps, les milieux in-
dustriels ont été vivement intéressés par
un certain nombre de brevets ayant trait à
la concrétion des huiles par fixation directe
d'hydrogène sous l'influence d'agents cata-
lytiques. Depuis la naissance de l'industrie
sléarique, de nombreux chercheurs ont
essayéde transformer l'acide oléique, obtenu

comme sous-produit, en acides satures
propres à la fabrication des bougies ; les
résultats que l'on nous annonce n'apportent
pas seulement la solution de ce problème, ils
intéressent l'industrie des matières grasses
dans toutes ses branches. La réaction,
étant directement applicable aux corps gras
sans en produire la saponification, permet-

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