Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1913 30 juin 1913
Description : 1913/06/30 (A13,N144). 1913/06/30 (A13,N144).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418414b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 144 JUIN 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 165
ment avantageuse pour comble r les vide
les plants de boutures produisant en quel-
ques mois.
Pour résumer brièvement notre impres-
sion personnelle sur les quatre Manihot que
nous avons vus en culture au Brésil, nous
dirons que celui qui, au point de vue éco-
nomique. nous a paru de beaucoup le plus
intéressant, est le M. piauhyensis, en raison
de sa précocité, de son rendement et de sa
résistance à la sécheresse. Il nous semblait
avoir deux autres avantages pour les pays
qui, contrairement au Brésil, sont sujets à
de grands vents ou à des tempêtes ; très cas-
sant comme tous les Maniçobas, il devait
donner moins de prise au vent -en raison de
sa taille plus réduite, et ses dimensions de-
vaient permettre d'en planter un plus
grand nombre à l'hectare (1.000 arbres
environ (1). Mais justement, en Cochin-
chine, il a pris un « développement for- -
midable ». Après ce Maniçoba, nous ver-
rions pour les régions plus humides, le
M. Glaziowii. Quant au M. dichotoma, l'in-
fériorité de son rendement, même à un âge
assez avancé - (sept à neuf ans) dans le
« sertao » bahianais, nous fait hésiter à en
recommander la diffusion. »
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
Le Pacanier aux Etats-Unis
Par M. H. JUMELLE.
M. REED, dans l'un des récents Bulle-
tins du Département de l'Agriculture des
États-Unis, nous donne d'intéressants ren-
seignements sur un arbre dont un petit
essai d'acclimatation fut tènté il y a une
trentaine d'années en Algérie. Il s'agit du
pacanier, ou Carya olivœformis.
L'acclimatation, dans notre colonie de
l'Afrique du Nord, avait été tentée par
M. CORDIER, qui était Vice-Président de la
Société Botanique de France; et, dit
M. TRABoT, il y a encore aujourd'hui, dans
la propriété d'El Alia qu'habitait M. COR-
DIER à Maison-Carrée, un exemplaire qui
donne régulièrement des récoltes d'une
quarantaine de litres de bonnes noix.
Quelques autres pieds, disséminés dans
divers jardins, par exemple au Jardin
Botanique d'Alger, sont très vigoureux et
également très productifs.
Aux Etats-Unis, d'où le pacanier est ori-
ginaire, le commerce des noix pacanes est
devenu considérable. En 1910, dans le seul
État du Texas, on estimait que la récolte
annuelle s'était élevée pendant les cinq
dernières années, de 135 à 660 charre-
tées (carloads), soit de 5.645.000 livres à
17.820.000 livres, un carload représentant
de 2.4.000 à 35.000 livres.
En 1908, il y avait, an moins, dans les
États, 300.000 pacaniers; et de 1906-1907
à 1910-1911, 1.400.000 jeunes arbres se-
raient sortis des pépinières.
A l'état sauvage, l'espèce croît dans l'est
des États du Texas, de l'Oklahoma et du
Kansas, dans l'Arkansas, le Missouri, dans
le sud de l'Illinois et de l'Indiana et dans
l'ouest du Kentucky, du Tennessee, du
Mississipi et de la Louisiane. Sauf dans le
Texas, elle s'arrête à quelque distance de
la côte du golfe du Mexique. Mais peu à
peu, la culture l'a propagée de toute cette
région vers le Sud-Est, à travers le Missis-
sipi, l'Alabama, la Géorgie, les Carolines
et jusque vers le milieu de laFloride. Vers
le Nord, d'autre part, le pacanier est aussi
un peu cultivé dans l'Ohio, le Michigan, la
Pensylvanie, le Maryland, le Delaware, la
Nouvelle-Jersey et jusque dans le sud de la
Nouvelle-Angleterre. A l'ouest des Mon-
(1) A 400 gr. (au Brésil) par arbre et par an, cela
ferait un rapport de 400 kg. de caoutchouc sec par
hectare deux ans et demi après la mise en place.
ment avantageuse pour comble r les vide
les plants de boutures produisant en quel-
ques mois.
Pour résumer brièvement notre impres-
sion personnelle sur les quatre Manihot que
nous avons vus en culture au Brésil, nous
dirons que celui qui, au point de vue éco-
nomique. nous a paru de beaucoup le plus
intéressant, est le M. piauhyensis, en raison
de sa précocité, de son rendement et de sa
résistance à la sécheresse. Il nous semblait
avoir deux autres avantages pour les pays
qui, contrairement au Brésil, sont sujets à
de grands vents ou à des tempêtes ; très cas-
sant comme tous les Maniçobas, il devait
donner moins de prise au vent -en raison de
sa taille plus réduite, et ses dimensions de-
vaient permettre d'en planter un plus
grand nombre à l'hectare (1.000 arbres
environ (1). Mais justement, en Cochin-
chine, il a pris un « développement for- -
midable ». Après ce Maniçoba, nous ver-
rions pour les régions plus humides, le
M. Glaziowii. Quant au M. dichotoma, l'in-
fériorité de son rendement, même à un âge
assez avancé - (sept à neuf ans) dans le
« sertao » bahianais, nous fait hésiter à en
recommander la diffusion. »
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
Le Pacanier aux Etats-Unis
Par M. H. JUMELLE.
M. REED, dans l'un des récents Bulle-
tins du Département de l'Agriculture des
États-Unis, nous donne d'intéressants ren-
seignements sur un arbre dont un petit
essai d'acclimatation fut tènté il y a une
trentaine d'années en Algérie. Il s'agit du
pacanier, ou Carya olivœformis.
L'acclimatation, dans notre colonie de
l'Afrique du Nord, avait été tentée par
M. CORDIER, qui était Vice-Président de la
Société Botanique de France; et, dit
M. TRABoT, il y a encore aujourd'hui, dans
la propriété d'El Alia qu'habitait M. COR-
DIER à Maison-Carrée, un exemplaire qui
donne régulièrement des récoltes d'une
quarantaine de litres de bonnes noix.
Quelques autres pieds, disséminés dans
divers jardins, par exemple au Jardin
Botanique d'Alger, sont très vigoureux et
également très productifs.
Aux Etats-Unis, d'où le pacanier est ori-
ginaire, le commerce des noix pacanes est
devenu considérable. En 1910, dans le seul
État du Texas, on estimait que la récolte
annuelle s'était élevée pendant les cinq
dernières années, de 135 à 660 charre-
tées (carloads), soit de 5.645.000 livres à
17.820.000 livres, un carload représentant
de 2.4.000 à 35.000 livres.
En 1908, il y avait, an moins, dans les
États, 300.000 pacaniers; et de 1906-1907
à 1910-1911, 1.400.000 jeunes arbres se-
raient sortis des pépinières.
A l'état sauvage, l'espèce croît dans l'est
des États du Texas, de l'Oklahoma et du
Kansas, dans l'Arkansas, le Missouri, dans
le sud de l'Illinois et de l'Indiana et dans
l'ouest du Kentucky, du Tennessee, du
Mississipi et de la Louisiane. Sauf dans le
Texas, elle s'arrête à quelque distance de
la côte du golfe du Mexique. Mais peu à
peu, la culture l'a propagée de toute cette
région vers le Sud-Est, à travers le Missis-
sipi, l'Alabama, la Géorgie, les Carolines
et jusque vers le milieu de laFloride. Vers
le Nord, d'autre part, le pacanier est aussi
un peu cultivé dans l'Ohio, le Michigan, la
Pensylvanie, le Maryland, le Delaware, la
Nouvelle-Jersey et jusque dans le sud de la
Nouvelle-Angleterre. A l'ouest des Mon-
(1) A 400 gr. (au Brésil) par arbre et par an, cela
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