Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1904 31 octobre 1904
Description : 1904/10/31 (A4,N40). 1904/10/31 (A4,N40).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418278k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 647=671: Italie, Afrique française, Congo belge, Erythrée, Mozambique, Transvaal, Comores, Madagascar, Maurice, Etats-Unis, Mexique, Bolivie, Brésil, Japon, Ceylan, N lle- Zélande, Tasmanie. - Canne, Riz, Ananas, Cannelle, Vanille, Tabac, Coton, Caoutchouc, Phormium, Bois, Kino. - Traité des Yuccacées, des Eucalyptus. Manuel italien des Cultures tropicales. Elevage du mulet. Mal de caderas. Insecticides. Hygiène
- FIGURES
"312 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 40 — OCT. 1904
ayant jusqu'ici toujours à peine suffi à la
demande, il faut que nous ayons davantage
de cacao pour suffire à la demande présu-
méé de l'année prochaine.
Pour terminer, voici quelques statistiques
de production, les plus récentes que j'ai pu
me procurer. Les chiffres des 5 premiers
pays cités.sont parfaitement sûrs; quant aux
auties, j'ai fait mon possible pour avoir des
chiffres sérieux, mais je ne les garantis pas.
Pour tous les pays, il s'agit de sacs, sauf
Guayaquil, indiqué en quintaux.
- 1904 1903 1902
Guayaquil. 1er jan.-15 sept. 430.800 372.500 365.200 q.
Trïiiidad.. 1er jan.-25 août 199.718 150.614 150.605 s.
Grenade.. 1er oct.-25 août 66.367 62.643 60.609 s.
Baliia 1" jan.-31 août 158.250 110.000 128.000 s.
S'-Thomé 1er jan.-31 août 176.500 188.620 147.440 s.
1902 1301 1900 1899
- - - -
Venézuéla 166 000 121.000' 178.000 166.500 s.
Ceylan 60.500 49.500 33.500 42.8QO s.
Surinam. 22.000 30.600 25.000 38.500 s.
Saint-Domingue.. 60.600 103.500 110 000 41.000 s.
Cuba. 36.000 26.500 21 000 18.000s.
Afrique anglaise 48.000 16.200 9.000 »
Para. 50.000 33.000 50.000 901500 s.
Mexique. a 36.0UO 40.000. 20.600 s.
Java. 11.000 22.100 19.200 16 85Q s.
Que le lecteur veuille remarquer en pas-
sant, combien les récoltes de cacao sont
instables dans certains pays.
II. HAMEL SMITH.
112Fenchurch Street.
Londres, Septembre 1904.
ACTUALITES
Vincent Martret.
MARTRET dont, il y a à peine six mois, nous
saluions le retour du Cliari (v. « J. d'A T. »
nos 32 et 33) vient de mourir, à 29 ans, à Ploui-
gneau (Finistère) d'un accident paludéen,
victime de son dévouement pour la science
et la civilisation. C'est une grande perte pour
l'agronomie tropicale et en particulier pour
la colonisation africaine
MARTRET était aimé de tous. Son chef de
mission, AUG. CHEVALIER a exprimé sur sa
tombe, en paroles émues, les regrets que
nous cause à tous celte mort prématurée.
Nous empruntons à la presse locale quelques
passages du discours :
« Sa modestie était si grande que beau-
coup ignorent son œuvre. Cependant MAR-
TRET a accompli de glandes choses et son
nom survivra dans les annales coloniales de
la France.
» Après de bonnes études- dans l'école
d'agriculture du Lézardiau, M. MARTRET
entra à l'Ecole nationale d'horticulture de
Versailles ; sorti de cette école dans les pre-
miers rangs, il était bientôt admis comme
stagiaire dans les magnifiques serres du
Jardin des plantes de Paris.
a Il y avait alors en tête de c : service, un
savant éminent, M. MAXIME ConNu, qui dé-
couvrit et encouragea la vocatian de M. MAR-
TRET pour les cultures coloniales. Son btage
terminé, M. MARTRET partit en 1898 dans la
mission du général de Trentinian. Ils trans-
porta sur les bords du Niger de nombreuses
plantes utiles vivantes, qui permirent de
constituer le premier grand jardin d'essai
dans l'intérieur de l'Afrique. Pendant les
deux années qu'il resta au Soudan, il ne
marchanda ni son temps ni sa peine et j'eus
alors la bonne fortune de le rencontrer.
» A son retour en France, je lui proposai
de l'associer à la mission que le gouverne-
ment m'avait chargé de constituer pour aller
en Afrique centrale, je considérerai toujours
comme l'un des plus grands bonheurs.de ma
vie coloniale, sa précieuse collaboration.
» Son activité, son dévouement constant,
son haut sentiment d'abnégation, furent les
principaux îacteurs de la réussite de la
mission.
» Ce que M. MARTRET a accompli au jardin
d'essai de Krebedje, dont la création était
l'un des buts de la mission, est prodigieux.
» A son retour en France, en février der.
nier, tout semblait souriie à notre ami; il
semblait, apparence trompeuse, hélas ! plein
de santé, il retrouvait ici des parents chéris,
une femme adorée, un superbe enfant qui
balbutiait déjà son nom.
» Il me confia un jour son rêve d'avenir.
Il voulait très simplement revenir dans sa
chère Bretagne et s'y livrer à la culture. En
faisant appel à son patriotisme et à son abné-
gation, je n'eus pas de peine à le convaincre
qu'il devait retourner en Afrique Lorsque
ayant jusqu'ici toujours à peine suffi à la
demande, il faut que nous ayons davantage
de cacao pour suffire à la demande présu-
méé de l'année prochaine.
Pour terminer, voici quelques statistiques
de production, les plus récentes que j'ai pu
me procurer. Les chiffres des 5 premiers
pays cités.sont parfaitement sûrs; quant aux
auties, j'ai fait mon possible pour avoir des
chiffres sérieux, mais je ne les garantis pas.
Pour tous les pays, il s'agit de sacs, sauf
Guayaquil, indiqué en quintaux.
- 1904 1903 1902
Guayaquil. 1er jan.-15 sept. 430.800 372.500 365.200 q.
Trïiiidad.. 1er jan.-25 août 199.718 150.614 150.605 s.
Grenade.. 1er oct.-25 août 66.367 62.643 60.609 s.
Baliia 1" jan.-31 août 158.250 110.000 128.000 s.
S'-Thomé 1er jan.-31 août 176.500 188.620 147.440 s.
1902 1301 1900 1899
- - - -
Venézuéla 166 000 121.000' 178.000 166.500 s.
Ceylan 60.500 49.500 33.500 42.8QO s.
Surinam. 22.000 30.600 25.000 38.500 s.
Saint-Domingue.. 60.600 103.500 110 000 41.000 s.
Cuba. 36.000 26.500 21 000 18.000s.
Afrique anglaise 48.000 16.200 9.000 »
Para. 50.000 33.000 50.000 901500 s.
Mexique. a 36.0UO 40.000. 20.600 s.
Java. 11.000 22.100 19.200 16 85Q s.
Que le lecteur veuille remarquer en pas-
sant, combien les récoltes de cacao sont
instables dans certains pays.
II. HAMEL SMITH.
112Fenchurch Street.
Londres, Septembre 1904.
ACTUALITES
Vincent Martret.
MARTRET dont, il y a à peine six mois, nous
saluions le retour du Cliari (v. « J. d'A T. »
nos 32 et 33) vient de mourir, à 29 ans, à Ploui-
gneau (Finistère) d'un accident paludéen,
victime de son dévouement pour la science
et la civilisation. C'est une grande perte pour
l'agronomie tropicale et en particulier pour
la colonisation africaine
MARTRET était aimé de tous. Son chef de
mission, AUG. CHEVALIER a exprimé sur sa
tombe, en paroles émues, les regrets que
nous cause à tous celte mort prématurée.
Nous empruntons à la presse locale quelques
passages du discours :
« Sa modestie était si grande que beau-
coup ignorent son œuvre. Cependant MAR-
TRET a accompli de glandes choses et son
nom survivra dans les annales coloniales de
la France.
» Après de bonnes études- dans l'école
d'agriculture du Lézardiau, M. MARTRET
entra à l'Ecole nationale d'horticulture de
Versailles ; sorti de cette école dans les pre-
miers rangs, il était bientôt admis comme
stagiaire dans les magnifiques serres du
Jardin des plantes de Paris.
a Il y avait alors en tête de c : service, un
savant éminent, M. MAXIME ConNu, qui dé-
couvrit et encouragea la vocatian de M. MAR-
TRET pour les cultures coloniales. Son btage
terminé, M. MARTRET partit en 1898 dans la
mission du général de Trentinian. Ils trans-
porta sur les bords du Niger de nombreuses
plantes utiles vivantes, qui permirent de
constituer le premier grand jardin d'essai
dans l'intérieur de l'Afrique. Pendant les
deux années qu'il resta au Soudan, il ne
marchanda ni son temps ni sa peine et j'eus
alors la bonne fortune de le rencontrer.
» A son retour en France, je lui proposai
de l'associer à la mission que le gouverne-
ment m'avait chargé de constituer pour aller
en Afrique centrale, je considérerai toujours
comme l'un des plus grands bonheurs.de ma
vie coloniale, sa précieuse collaboration.
» Son activité, son dévouement constant,
son haut sentiment d'abnégation, furent les
principaux îacteurs de la réussite de la
mission.
» Ce que M. MARTRET a accompli au jardin
d'essai de Krebedje, dont la création était
l'un des buts de la mission, est prodigieux.
» A son retour en France, en février der.
nier, tout semblait souriie à notre ami; il
semblait, apparence trompeuse, hélas ! plein
de santé, il retrouvait ici des parents chéris,
une femme adorée, un superbe enfant qui
balbutiait déjà son nom.
» Il me confia un jour son rêve d'avenir.
Il voulait très simplement revenir dans sa
chère Bretagne et s'y livrer à la culture. En
faisant appel à son patriotisme et à son abné-
gation, je n'eus pas de peine à le convaincre
qu'il devait retourner en Afrique Lorsque
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