Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1904 30 novembre 1904
Description : 1904/11/30 (A4,N41). 1904/11/30 (A4,N41).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182790
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 672=692: Algérie, Réunion, Cuba, Etats-Unis, Hawaï, Inde, Indo-Chine, Japon, Queensland. - Savonnier, Canne à sucre, Café, Poivre, Coton, Caoutchouc, Tabac, Citrus,Cowpea, Soja, Plantes potagères, vivrières, fourragères, Fleurs, Bois. -Irrigation.
- FIGURES
344 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE XO 41 — Nov. 1904
bles, mises à ma disposition par les intelli-
gents Directeurs de la puissante compagnie
américaine. J'espère aussi qu'à l'avenir je
serai à même de remplir mes devoirs de
correspondant et pourrai vous donner de
temps en temps uns idée des recherches que
nous allons entreprendre.
» Mon département comprend un champ
d'expériences spécialement dédié au bana-
nier et qui se trouve au milieu du fertile dis-
trict de Zent. Nous venons d'y inaugurer les
travaux et je nepuis encore rien vous en dire,
non plus que -de notre laboratoire, en train
de s'installer ici, à San José, sur le plan de
ceux du BUREAU OF SOILS du Département
d'Agriculture de Washington.
» Depuis le mois dernier, nous avons élevé
à 22 le nombre des stations pluviométriques
établies dans la zone des bananeraies de la
côte atlantique, et la station météorologique
de Zent a été promue au rang de station de
premier ordre, par l'adjonction des appareils
enregistreurs nécessaires.
» A mesure que le permettront les expérien-
ces réalisées, nous modifierons, d'accord
avec les résultats acquis, les méthodes de
culture aujourd'hui en usage dans les dix
mille hectares de bananeraies que la com-
pagnie possède au Costa Rica.»
H. PITTIER DE FABREGA.
San José, Costa-Rica, io sept. 1904.
Sur la saignée des Castilloa
Insuffisance de la rouanne et de l'outil de
HOLLOWAY. - Nécessité d'une lamemince.
Par M. P. CIBOT.
Dans notre n° 32, nous annoncions le départ
de M. CIBOT pour le Vénézuéla. Le voilà ren-
tré, en bonne santé. Malheureusement, il y
a à déplorer la mort du chef de la mission,
M. CHAMBRELENT. — M. CIBOT veut bien re-
prendre sa collaboration que nos lecteurs appré-
ciaient tant, et il commence par nous adresser
une note sur son sujet préféré, le caoutchouc,
quoiqu'il ne s'agisse plus, cette fois, de l'Hevea
dont il nous a entretenu jusqu'ici, mais du Cas-
tilloa. Nous voudrions que cette communication
provoquât de nombreuses réponses de per-
sonnes à même d'expérimenter sur l'arbre en
question. — N. D, L. R.
J'ai eu récemment l'occasion d'expéri-
mepter sur des Castilloa, à Ocumare de la
Costa (Vénézuéla), un outil du genre de celui
employé à Ceylan pour l'Hepea par M. HOL-
LOWAY (v. description et figure dans le n° 27
du « J. d'A. T. ») ; contrairement à mon
attente, le résultat a été tout à fait négatif.
J'ai essayé les incisions obliques, celles en
V et celles en arête de poisson, et bien que
j'aie incisé l'écorce sur toute son épaisseur,
il ne coulait que quelques gouttes de latex,
ainsi qu'un peu de liquide brunâtre. J'attri-
bue cet insuccès à la contexture de l'écorce
du Castilloa qui est un peu fibreuse. Sous la
poussée de l'instrument, les fibres auront été
plutôt déchirées que tranchées et leurs fila-
ments seront venus obstruer l'ouverture des
vaisseaux laticifères voisins. La coupure
nette, faite au moyen d'un MACHETE (sabre
d'abatis) bien tranchant, m'a donné, au con-
traire, sur les mêmes arbres, un très bon
résultat.
Dans la même plantation d'Ocumare, j'ai
essayé de saigner les Castilloa au moyen
d'une rouanne, outil employé en France par
les marchands de bois pour marquer les
troncs; l'outil de la finca El Baul, décrit et
figuré dans les nos 5 et 9 du « J. d'A. T. »,
présente une certaine analogie avec cet ins-
trument qui est cependant plus fermé. Ma
rouanne ne m'a pas donné de meilleur ré-
sultat que l'outil de IIoLLOWAY; l'inconvé-
nient est du même ordre qu'avec ce dernier.
P. CIBOT.
Paris, 9 novembre 1904.
Sfeb
La Ramie dans l'Inde.
État des travaux du BENGAL RHEA SYNDICATE.
Dans notre nO 13, c'est-à-dire il y a un peu
plus de deux ans, M. JULES KARPELES a bien
voulu nous raconter comment, de concert
avec notre abonné M. BERNARD COVENTRY,
aujourd'hui directeur de l'Institut dePoosah,
il s'était trouvé amené à provoquer la cons-
titution du BENGAL RHEA SYNDICATE, la plus
importante des entreprises de culture de ra-
mie existant actuellement. Une lettre sous sa
signature dans la « Pall Mail Gazette » du 10
bles, mises à ma disposition par les intelli-
gents Directeurs de la puissante compagnie
américaine. J'espère aussi qu'à l'avenir je
serai à même de remplir mes devoirs de
correspondant et pourrai vous donner de
temps en temps uns idée des recherches que
nous allons entreprendre.
» Mon département comprend un champ
d'expériences spécialement dédié au bana-
nier et qui se trouve au milieu du fertile dis-
trict de Zent. Nous venons d'y inaugurer les
travaux et je nepuis encore rien vous en dire,
non plus que -de notre laboratoire, en train
de s'installer ici, à San José, sur le plan de
ceux du BUREAU OF SOILS du Département
d'Agriculture de Washington.
» Depuis le mois dernier, nous avons élevé
à 22 le nombre des stations pluviométriques
établies dans la zone des bananeraies de la
côte atlantique, et la station météorologique
de Zent a été promue au rang de station de
premier ordre, par l'adjonction des appareils
enregistreurs nécessaires.
» A mesure que le permettront les expérien-
ces réalisées, nous modifierons, d'accord
avec les résultats acquis, les méthodes de
culture aujourd'hui en usage dans les dix
mille hectares de bananeraies que la com-
pagnie possède au Costa Rica.»
H. PITTIER DE FABREGA.
San José, Costa-Rica, io sept. 1904.
Sur la saignée des Castilloa
Insuffisance de la rouanne et de l'outil de
HOLLOWAY. - Nécessité d'une lamemince.
Par M. P. CIBOT.
Dans notre n° 32, nous annoncions le départ
de M. CIBOT pour le Vénézuéla. Le voilà ren-
tré, en bonne santé. Malheureusement, il y
a à déplorer la mort du chef de la mission,
M. CHAMBRELENT. — M. CIBOT veut bien re-
prendre sa collaboration que nos lecteurs appré-
ciaient tant, et il commence par nous adresser
une note sur son sujet préféré, le caoutchouc,
quoiqu'il ne s'agisse plus, cette fois, de l'Hevea
dont il nous a entretenu jusqu'ici, mais du Cas-
tilloa. Nous voudrions que cette communication
provoquât de nombreuses réponses de per-
sonnes à même d'expérimenter sur l'arbre en
question. — N. D, L. R.
J'ai eu récemment l'occasion d'expéri-
mepter sur des Castilloa, à Ocumare de la
Costa (Vénézuéla), un outil du genre de celui
employé à Ceylan pour l'Hepea par M. HOL-
LOWAY (v. description et figure dans le n° 27
du « J. d'A. T. ») ; contrairement à mon
attente, le résultat a été tout à fait négatif.
J'ai essayé les incisions obliques, celles en
V et celles en arête de poisson, et bien que
j'aie incisé l'écorce sur toute son épaisseur,
il ne coulait que quelques gouttes de latex,
ainsi qu'un peu de liquide brunâtre. J'attri-
bue cet insuccès à la contexture de l'écorce
du Castilloa qui est un peu fibreuse. Sous la
poussée de l'instrument, les fibres auront été
plutôt déchirées que tranchées et leurs fila-
ments seront venus obstruer l'ouverture des
vaisseaux laticifères voisins. La coupure
nette, faite au moyen d'un MACHETE (sabre
d'abatis) bien tranchant, m'a donné, au con-
traire, sur les mêmes arbres, un très bon
résultat.
Dans la même plantation d'Ocumare, j'ai
essayé de saigner les Castilloa au moyen
d'une rouanne, outil employé en France par
les marchands de bois pour marquer les
troncs; l'outil de la finca El Baul, décrit et
figuré dans les nos 5 et 9 du « J. d'A. T. »,
présente une certaine analogie avec cet ins-
trument qui est cependant plus fermé. Ma
rouanne ne m'a pas donné de meilleur ré-
sultat que l'outil de IIoLLOWAY; l'inconvé-
nient est du même ordre qu'avec ce dernier.
P. CIBOT.
Paris, 9 novembre 1904.
Sfeb
La Ramie dans l'Inde.
État des travaux du BENGAL RHEA SYNDICATE.
Dans notre nO 13, c'est-à-dire il y a un peu
plus de deux ans, M. JULES KARPELES a bien
voulu nous raconter comment, de concert
avec notre abonné M. BERNARD COVENTRY,
aujourd'hui directeur de l'Institut dePoosah,
il s'était trouvé amené à provoquer la cons-
titution du BENGAL RHEA SYNDICATE, la plus
importante des entreprises de culture de ra-
mie existant actuellement. Une lettre sous sa
signature dans la « Pall Mail Gazette » du 10
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