Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1904 30 juin 1904
Description : 1904/06/30 (A4,N36). 1904/06/30 (A4,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418274x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres Nouveaux, §§ 561-572: Inde. Malaisie. Java. Nlle-Zélande. Iles Cook. - Caoutchouc Phormium. Acacias tannifères. Canne à sucre. Thé. Coton. - Chimie agronomique des pays chauds. - Un nouveau manuel d'agriculture tropicale. - Parasitologie agricole du Mexique. - Traité pratique de l'éléphant.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 176
11° JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 36 — JUIN I9O4
toutes, fini par abandonner la fabrication
des vergeoises (i) qu'elles écoulaient mal, à
cause de leur mauvais goût. Or, les ver-
geoises des usines qui travaillent le sucre de
canne, conservent encore une clientèle en
France et à l'Étranger.
Les mélasses provenant du raffinage du
sucre de betterave vont à la distillerie ou,
— depuis quelques années seulement et dans
une faible proportion, à cause de leurs sels
purgatifs, — servent à l'alimentation du bé-
tail.
Les mélasses provenant du raffinage des
sucres de canne, entrent dans la consomma-
tion, soit qu'elles secondent le miel dans la
fabrication du pain d'épice, soit qu'elles se
consomment en nature. Toutefois, ce der-
nier débouché tend à diminuer, devant
l'abaissement des droits et du prix du sucre
acquitté.
En dehors de l'industrie du raffinage, le
sucre de canne trouve encore quelques autres
débouchés, qui lui sont spéciaux. Il ne faut
pas en exagérer l'importance, mais il les
doit à ses qualités particulières :
Pour le sucrage des vins quelconques,
même en dehors des Champagnes,on accorde
aux sucres blancs premiers jets cristallisés de
canne, une préférence marquée sur les pre-
miers jets blancs cristallisés de betterave.
C'est surtout dans les vignobles de choix,
comme en Bourgogne et dans le Bordelais,
que l'on tient à n'employer que des sucres
de canne ; de même, en Allemagne pour les
vins du Rhin. Le motif est sans doute le
même que pour les vins de Champagne.
La chocolaterie, du moins les fabricants
(i) La vergeoise est un sous-produit; complètement
épuisée, elle devient mélasse.
les plus importants et les plus réputés, re-
cherchentcertains sucres de canne d'un grain
fin et tendre, en imposant cette condition :
qu'ils ne fassent pas tourner le lait. En
mélangeant ces sucres avec le cacao, ils en
obtiennent une pâte mieux liée et d'un goût
singulièrement plus fin. C'est, en France,
un débouché assez important.
Si, comme logiquement on doit l'espérer,
la fabrication des confitures se développe en
France, grâce à l'abaissement des droits, les
sucres de canne devront plus particulière-
ment en profiter. Ils fournissent, en effet, un
sirop d'une saveur plus délicate, plus onc-
tueux que les sucres, même raffinés, prove-
nant de la betterave.
La même observation pourrait être faite
pour les liqueurs. Cependant, bien des fabri-
cants se contentent de l'étiquette, parfois
mensongère : « pur sucre de canne », sans
chercher à approfondir l'origine de la mar-
chandise.
Faut-il conclure de ces courtes observa-
vations que l'avenir appartient au seul sucre
de canne vrai ? Assurément non ! On ne sau-
rait perdre de vue que la production mon-
diale du sucre de betterave est presque deve-
nue le double de celle du sucre de canne pro-
prement dit. — Il est également vrai que le
raffinage du sucre de betterave n'exige pas les
mêmes précautions incessantes et délicates
que le raffinage du sucre de canne.
Mais il n'en demeure pas moins vrai, que
du sucre de canne et du sucre de betterave,
le plus délicat au goût est celui que l'on tire
de la canne, qui restera toujours la plus par-
faite des plantes à sucre.
G. DE PRÉAUDLT.
Paris, 5 juin 1904.
La crise de l'Indigo naturel
Supériorité industrielle du Naturel sur le Synthétique, prouvée par le rapport des prix de vente. —
Statistique mondiale. — Abaissement du prix de revient de l'indigo au Bengale, par la substitution
de la variété du Natal à VI. tinctoria et l'utilisation judicieuse des résidus (engrais).
Correspondance spéciale du « J. d'A. T. »
La note qui suit, nous vient d'un homme très
compétent. Comme nos lecteurs le constateront
avec plaisir, la situation de l'indigo nature est
loin d'être aussi mauvaise qu'on serait tenté de le
toutes, fini par abandonner la fabrication
des vergeoises (i) qu'elles écoulaient mal, à
cause de leur mauvais goût. Or, les ver-
geoises des usines qui travaillent le sucre de
canne, conservent encore une clientèle en
France et à l'Étranger.
Les mélasses provenant du raffinage du
sucre de betterave vont à la distillerie ou,
— depuis quelques années seulement et dans
une faible proportion, à cause de leurs sels
purgatifs, — servent à l'alimentation du bé-
tail.
Les mélasses provenant du raffinage des
sucres de canne, entrent dans la consomma-
tion, soit qu'elles secondent le miel dans la
fabrication du pain d'épice, soit qu'elles se
consomment en nature. Toutefois, ce der-
nier débouché tend à diminuer, devant
l'abaissement des droits et du prix du sucre
acquitté.
En dehors de l'industrie du raffinage, le
sucre de canne trouve encore quelques autres
débouchés, qui lui sont spéciaux. Il ne faut
pas en exagérer l'importance, mais il les
doit à ses qualités particulières :
Pour le sucrage des vins quelconques,
même en dehors des Champagnes,on accorde
aux sucres blancs premiers jets cristallisés de
canne, une préférence marquée sur les pre-
miers jets blancs cristallisés de betterave.
C'est surtout dans les vignobles de choix,
comme en Bourgogne et dans le Bordelais,
que l'on tient à n'employer que des sucres
de canne ; de même, en Allemagne pour les
vins du Rhin. Le motif est sans doute le
même que pour les vins de Champagne.
La chocolaterie, du moins les fabricants
(i) La vergeoise est un sous-produit; complètement
épuisée, elle devient mélasse.
les plus importants et les plus réputés, re-
cherchentcertains sucres de canne d'un grain
fin et tendre, en imposant cette condition :
qu'ils ne fassent pas tourner le lait. En
mélangeant ces sucres avec le cacao, ils en
obtiennent une pâte mieux liée et d'un goût
singulièrement plus fin. C'est, en France,
un débouché assez important.
Si, comme logiquement on doit l'espérer,
la fabrication des confitures se développe en
France, grâce à l'abaissement des droits, les
sucres de canne devront plus particulière-
ment en profiter. Ils fournissent, en effet, un
sirop d'une saveur plus délicate, plus onc-
tueux que les sucres, même raffinés, prove-
nant de la betterave.
La même observation pourrait être faite
pour les liqueurs. Cependant, bien des fabri-
cants se contentent de l'étiquette, parfois
mensongère : « pur sucre de canne », sans
chercher à approfondir l'origine de la mar-
chandise.
Faut-il conclure de ces courtes observa-
vations que l'avenir appartient au seul sucre
de canne vrai ? Assurément non ! On ne sau-
rait perdre de vue que la production mon-
diale du sucre de betterave est presque deve-
nue le double de celle du sucre de canne pro-
prement dit. — Il est également vrai que le
raffinage du sucre de betterave n'exige pas les
mêmes précautions incessantes et délicates
que le raffinage du sucre de canne.
Mais il n'en demeure pas moins vrai, que
du sucre de canne et du sucre de betterave,
le plus délicat au goût est celui que l'on tire
de la canne, qui restera toujours la plus par-
faite des plantes à sucre.
G. DE PRÉAUDLT.
Paris, 5 juin 1904.
La crise de l'Indigo naturel
Supériorité industrielle du Naturel sur le Synthétique, prouvée par le rapport des prix de vente. —
Statistique mondiale. — Abaissement du prix de revient de l'indigo au Bengale, par la substitution
de la variété du Natal à VI. tinctoria et l'utilisation judicieuse des résidus (engrais).
Correspondance spéciale du « J. d'A. T. »
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compétent. Comme nos lecteurs le constateront
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