Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-10-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 octobre 1913 01 octobre 1913
Description : 1913/10/01 (A13,N127)-1913/10/31. 1913/10/01 (A13,N127)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388928s
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
DU COCOTIER 203
des matières étrangères à l'aide d'un violent battage. Puis elles sont
fortement tordues en vue de faire disparaître l'eau incluse, séchées
au soleil et peignées grossièrement. Les filaments formant la couche
.,épidermiqe sont séparés par arrachement à la main des fibres
de l'intérieur de meilleure qualité et employés pour la confection de
.cordages grossiers. La bonne fibre, mise à part, sert à la préparation
de cordes résistantes d'un usage courant chez les indigènes.
Les diverses opérations qui ont été décrites ci-dessus constituent
.le traitement de l'enveloppe fibreuse du coco par le procédé indi-
gène. La préparation du coïr fait maintenant dans certains pays
l'objet d'entreprises européennes. Les diverses manipulations subies
par la matière première sont dans leur ensemble les mêmes que celles
entrant dans la pratique indigène. Mais plusieurs d'entre elles sont
effectuées à l'aide de machines.
Le plus souvent, le fabricant de coïr n'a pas à se préoccuper de
,la décortication des noix, car il achète la matière fibreuse aux plan-
teurs. Arrivée à l'usine, elle est soumise au rouissage que l'on par-
vient à l'aide de certains dispositifs à réduire à 3 ou 4 jours. Il paraît,
toutefois, que ce rouissage précipité n'a pas donné dans la pratique
Jes résultats espérés et que l'on s'est trouvé dans bien des cas dans
l'obligation de revenir à une macération dans l'eau se rapprochant
,' suite dans des broyeurs qui l'assouplissent avant d'être soumise à
.l'action des défibreuses de types divers, mais toujours armées de
pièces travaillantes puissantes pour parvenir à une séparation suffi-
sante des fibres. Celles-ci, après avoir été lavées, séchées et peignées,
sont l'objet d'un triage à la suite duquel on obtient une première ca-
-tégorie de fibres employées surtout à la fabrication des brosses
et une deuxième catégorie qui trouve son emploi dans la corderie, la
confection des tapis, le rembourrage des coussins ou des matelas.
M. F. MAIN, ingénieur-agronome, a décrit dans le Journal d'agri-
culture tropicale d'avril 1913, une méthode de préparation mécanique
à l'aide d'un outillage construit par la maison LARMUTH, qui s'est
.spécial' .ée dans la construction des machines de corderie. Les noix
sont ouvertes par un premier instrument rappelant la machine
H AAKE mentionnée au sujet de la préparation du coprah. Elles sont
des matières étrangères à l'aide d'un violent battage. Puis elles sont
fortement tordues en vue de faire disparaître l'eau incluse, séchées
au soleil et peignées grossièrement. Les filaments formant la couche
.,épidermiqe sont séparés par arrachement à la main des fibres
de l'intérieur de meilleure qualité et employés pour la confection de
.cordages grossiers. La bonne fibre, mise à part, sert à la préparation
de cordes résistantes d'un usage courant chez les indigènes.
Les diverses opérations qui ont été décrites ci-dessus constituent
.le traitement de l'enveloppe fibreuse du coco par le procédé indi-
gène. La préparation du coïr fait maintenant dans certains pays
l'objet d'entreprises européennes. Les diverses manipulations subies
par la matière première sont dans leur ensemble les mêmes que celles
entrant dans la pratique indigène. Mais plusieurs d'entre elles sont
effectuées à l'aide de machines.
Le plus souvent, le fabricant de coïr n'a pas à se préoccuper de
,la décortication des noix, car il achète la matière fibreuse aux plan-
teurs. Arrivée à l'usine, elle est soumise au rouissage que l'on par-
vient à l'aide de certains dispositifs à réduire à 3 ou 4 jours. Il paraît,
toutefois, que ce rouissage précipité n'a pas donné dans la pratique
Jes résultats espérés et que l'on s'est trouvé dans bien des cas dans
l'obligation de revenir à une macération dans l'eau se rapprochant
,'
.l'action des défibreuses de types divers, mais toujours armées de
pièces travaillantes puissantes pour parvenir à une séparation suffi-
sante des fibres. Celles-ci, après avoir été lavées, séchées et peignées,
sont l'objet d'un triage à la suite duquel on obtient une première ca-
-tégorie de fibres employées surtout à la fabrication des brosses
et une deuxième catégorie qui trouve son emploi dans la corderie, la
confection des tapis, le rembourrage des coussins ou des matelas.
M. F. MAIN, ingénieur-agronome, a décrit dans le Journal d'agri-
culture tropicale d'avril 1913, une méthode de préparation mécanique
à l'aide d'un outillage construit par la maison LARMUTH, qui s'est
.spécial' .ée dans la construction des machines de corderie. Les noix
sont ouvertes par un premier instrument rappelant la machine
H AAKE mentionnée au sujet de la préparation du coprah. Elles sont
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