Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-09-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A13,N126)-1913/09/30. 1913/09/01 (A13,N126)-1913/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388927c
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE DU COCOTIER A LA TRINITÉ 131
donné à la tâche, à raison de 20 dollars par parcelle de 3 acres 1 /5 (1),
les arbres à bois dur étant mis à part pour servir à la construction
des bâtiments d'exploitation. Quelque temps après l'abatage de la
forêt, lorsque les broussailles se sont desséchées, on y mit le feu. Ce
mode de défrichement est le plus expéditif ; il a l'avantage de tuer les
insectes et les mauvaises semences, mais il a l'inconvénient de dé-
truire la couche de terreau qui recouvre le sol de la forêt, de cuire en
quelque sorte la couche superficielle de ce sol et de le stériliser dans
une certaine mesure. Il serait préférable, comme on l'a fait quelque-
fois, de laisser les produits de l'abatage de la forêt se décomposer sur
le sol ; les souches repoussent en hallier et l'année suivante, on passe
pour couper ces rejets, quelque temps avant de procéder à la mise
en place des jeunes cocotiers.
Que le défrichement ait été opéré par l'un ou par l'autre procédé,
dès qu'il est accompli, on jalonne la plantation, c'est-à-dire que l'on
marque à l'aide de forts piquets la place des cocotiers. Anciennement on
plantait les arbres à 30 pieds en tous sens, dans les nouvelles planta-
tions on les distance moins, 25 pieds paraissant être une distance
suffisante pour leur permettre de se développer complètement.
Lorsqu'il s'agit de grandes plantations à constituer, il faut faire
des pépinières et pour restreindre au minimum les dépenses de trans-
port des plants il est bon de ne pas placer plus de 1.000 noix dans
une même pépinière.
Les pépinières doivent être placées dans des endroits ombragés,
elles s'établissent de la façon suivante : on creuse une fosse dont la
profondeur est égale à la demi-épaisseur d'une noix, soit trois pou-
ces environ, et dont la surface est suffisante pour loger les mille noix
placées côte à côte. Lorsque les noix ont été ainsi mises en place, on
les recouvre avec la terre extraite de la fosse.
Pour les semer on choisit des noix récemment tombées de l'arbre
et parfaitement mûres. Il existe certainement plusieurs variétés de
cocotiers à la Trinité, mais les planteurs ne les distinguent pas, ils ne
connaissent'que les cocos verts et les cocos rouges. Pour les pépinières
on prend de préférence les cocos rouges qui donnent des arbres moins
élevés et plus faciles par conséquent à escalader pour la cueillette.
(1) 1 acre = -12 ares 45 centiares.
donné à la tâche, à raison de 20 dollars par parcelle de 3 acres 1 /5 (1),
les arbres à bois dur étant mis à part pour servir à la construction
des bâtiments d'exploitation. Quelque temps après l'abatage de la
forêt, lorsque les broussailles se sont desséchées, on y mit le feu. Ce
mode de défrichement est le plus expéditif ; il a l'avantage de tuer les
insectes et les mauvaises semences, mais il a l'inconvénient de dé-
truire la couche de terreau qui recouvre le sol de la forêt, de cuire en
quelque sorte la couche superficielle de ce sol et de le stériliser dans
une certaine mesure. Il serait préférable, comme on l'a fait quelque-
fois, de laisser les produits de l'abatage de la forêt se décomposer sur
le sol ; les souches repoussent en hallier et l'année suivante, on passe
pour couper ces rejets, quelque temps avant de procéder à la mise
en place des jeunes cocotiers.
Que le défrichement ait été opéré par l'un ou par l'autre procédé,
dès qu'il est accompli, on jalonne la plantation, c'est-à-dire que l'on
marque à l'aide de forts piquets la place des cocotiers. Anciennement on
plantait les arbres à 30 pieds en tous sens, dans les nouvelles planta-
tions on les distance moins, 25 pieds paraissant être une distance
suffisante pour leur permettre de se développer complètement.
Lorsqu'il s'agit de grandes plantations à constituer, il faut faire
des pépinières et pour restreindre au minimum les dépenses de trans-
port des plants il est bon de ne pas placer plus de 1.000 noix dans
une même pépinière.
Les pépinières doivent être placées dans des endroits ombragés,
elles s'établissent de la façon suivante : on creuse une fosse dont la
profondeur est égale à la demi-épaisseur d'une noix, soit trois pou-
ces environ, et dont la surface est suffisante pour loger les mille noix
placées côte à côte. Lorsque les noix ont été ainsi mises en place, on
les recouvre avec la terre extraite de la fosse.
Pour les semer on choisit des noix récemment tombées de l'arbre
et parfaitement mûres. Il existe certainement plusieurs variétés de
cocotiers à la Trinité, mais les planteurs ne les distinguent pas, ils ne
connaissent'que les cocos verts et les cocos rouges. Pour les pépinières
on prend de préférence les cocos rouges qui donnent des arbres moins
élevés et plus faciles par conséquent à escalader pour la cueillette.
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