Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juillet 1931 01 juillet 1931
Description : 1931/07/01 (A6,N67)-1931/08/31 (A6,N68). 1931/07/01 (A6,N67)-1931/08/31 (A6,N68).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847350
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 451
il prend une légère pincée qu'il ne garde que quelques minutes dans la bouche
et expectore alors des torrents de salive.
Une feuille de ce tabac vaut sur les marchés de 0 fr. 40 à 0 fr. 50.
Ce tabac ainsi préparé est exécrable aux Européens.
En certains points du Dahomey après avoir débroussé et brûlé tous les
détritus, le cultivateur prépare des billons où seront plantés les jeunes tabacs
qui en pépinières ont atteint 10 à 15 centimètres de hauteur. La plantation se
fait de 0 m. 50 à 0 m. 80 de distance.
Quelques sarclages débarrassent le sol des mauvaises herbes.
Les feuilles sont enlevées lorsqu'elles sont suffisamment grandes; on laisse alors
fructifier la plante.
Les feuilles, réunies par groupe de sept ou huit, sont suspendues aux branches
du toit de la case.
Pour préparer le tabac à fumer, on fait tremper les feuilles toute une nuit dans
très peu d'eau, le lendemain elles sont tressées en nattes et on a soin de recueillir
l'eau qui s'écoule. Ce jus est concentré et sert à arroser la tresse qui est alors
repliée plusieurs fois sur elle-même.
Parfois les feuilles simplement séchées sont réunies en boule sans autre prépa-
ration.
Là aussi le tabac à chiquer est réduit en poudre entre deux cailloux et on y
incorpore des cendres.
Enfin pour ce qui est de la culture au Soudan, M. Barthaburu, ingénieur agro-
nome, donne les renseignements suivants :
Le tabac est une plante exigeante qui demande des terrains riches et de fortes
fumures azotées et potassiques.
C'est une culture familiale, surtout réservée aux femmes et aux enfants, les
hommes n'intervenant bien souvent que pour le premier labour.
Cette plante occupe le sol, de décembre à mars, c'est-à-dire pendant une partie
de la saison sèche. Il lui faut donc des arrosages copieux et répétés.
L'abondance de main-d' œuvre exigée par les fréquents arrosages et les binages,
tend à diminuer la culture de cette plante; on profite de celle des oignons, plus
avantageuse et qui donne sous forme de feuilles et de bulbes, un condiment très
apprécié des indigènes.
Variétés. — On distingue deux variétés de tabac indigène, l'une Nicotiana
rustica à fleurs jaunes et à feuilles larges est cultivée surtout au bord du Niger
ou des marigots importants. Les somonos et bozos du fleuve en cultivent d'impor-
tantes surfaces.
L'autre, plus résistante à la sécheresse, se rencontre surtout au bord des villages
de la brousse, dans les parties abondamment fumées par l'apport des ordures près
des puits ou des mares. Les feuilles sont plus petites que celles de la variété pré-
cédente et les fleurs blanc rosé.
Exigences. — Le tabac demande des sols silico-argileux riches et de fortes fu-
mures. Cependant il pousse aussi très bien dans les sols argilo-Iatéritiques du bord
du fleuve.
Culture. — La culture pour les deux variétés est la même. La seule différence
est dans l'exposition et le choix du terrain.
il prend une légère pincée qu'il ne garde que quelques minutes dans la bouche
et expectore alors des torrents de salive.
Une feuille de ce tabac vaut sur les marchés de 0 fr. 40 à 0 fr. 50.
Ce tabac ainsi préparé est exécrable aux Européens.
En certains points du Dahomey après avoir débroussé et brûlé tous les
détritus, le cultivateur prépare des billons où seront plantés les jeunes tabacs
qui en pépinières ont atteint 10 à 15 centimètres de hauteur. La plantation se
fait de 0 m. 50 à 0 m. 80 de distance.
Quelques sarclages débarrassent le sol des mauvaises herbes.
Les feuilles sont enlevées lorsqu'elles sont suffisamment grandes; on laisse alors
fructifier la plante.
Les feuilles, réunies par groupe de sept ou huit, sont suspendues aux branches
du toit de la case.
Pour préparer le tabac à fumer, on fait tremper les feuilles toute une nuit dans
très peu d'eau, le lendemain elles sont tressées en nattes et on a soin de recueillir
l'eau qui s'écoule. Ce jus est concentré et sert à arroser la tresse qui est alors
repliée plusieurs fois sur elle-même.
Parfois les feuilles simplement séchées sont réunies en boule sans autre prépa-
ration.
Là aussi le tabac à chiquer est réduit en poudre entre deux cailloux et on y
incorpore des cendres.
Enfin pour ce qui est de la culture au Soudan, M. Barthaburu, ingénieur agro-
nome, donne les renseignements suivants :
Le tabac est une plante exigeante qui demande des terrains riches et de fortes
fumures azotées et potassiques.
C'est une culture familiale, surtout réservée aux femmes et aux enfants, les
hommes n'intervenant bien souvent que pour le premier labour.
Cette plante occupe le sol, de décembre à mars, c'est-à-dire pendant une partie
de la saison sèche. Il lui faut donc des arrosages copieux et répétés.
L'abondance de main-d' œuvre exigée par les fréquents arrosages et les binages,
tend à diminuer la culture de cette plante; on profite de celle des oignons, plus
avantageuse et qui donne sous forme de feuilles et de bulbes, un condiment très
apprécié des indigènes.
Variétés. — On distingue deux variétés de tabac indigène, l'une Nicotiana
rustica à fleurs jaunes et à feuilles larges est cultivée surtout au bord du Niger
ou des marigots importants. Les somonos et bozos du fleuve en cultivent d'impor-
tantes surfaces.
L'autre, plus résistante à la sécheresse, se rencontre surtout au bord des villages
de la brousse, dans les parties abondamment fumées par l'apport des ordures près
des puits ou des mares. Les feuilles sont plus petites que celles de la variété pré-
cédente et les fleurs blanc rosé.
Exigences. — Le tabac demande des sols silico-argileux riches et de fortes fu-
mures. Cependant il pousse aussi très bien dans les sols argilo-Iatéritiques du bord
du fleuve.
Culture. — La culture pour les deux variétés est la même. La seule différence
est dans l'exposition et le choix du terrain.
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