Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30. 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384736d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 491
Ci-après une analyse moyenne d'un rhum supérieur exécutée par moi. à la Mar-
tinique :
Alcool en volume 56.50
Acidité p. 1.000 18.20
Acidité par HI. alcool à 1000 322.12
Ethers par HI. alcool à 100° 403.174
Impuretés dosées. 725.86
La qualité des rhums industriels se reconnaît, comme vous l'aurez remarqué par
leur teneur en Ether + Alcool supérieur + acidité. Ce chiffre varie de 300 à 850.
Pthef
Lorsque l'ana l yse décèle un rapport Alcool supéric-ur 1 on peut être assuré d'être en
présence d'un rhum Industriel de mélasse.
DISTILLERIES AGRICOLES
Il existe à la Martinique de 130 à 140 distilleries agricoles de différents
tonnages et travaillant de différentes façons, je les ai classifiées en distillerie de
a) Vesou cru; b) Vesou cuit; c) Sirop.
a) Distillerie de Vesou cru
Ces usines travaillent de la façon suivante : l'extraction du jus de la canne
se fait par moulins actionnés par machine à vapeur ou moteur hydraulique et on
pratique- l'imbibition en grand pour diminuer les pertes dans la bagasse qui sert
de combustible. Le jus est ensuite tamisé grossièrement au travers d'une toile
métallique qui retient la bagasse folle et le jus est envoyé dans la fosse à
composition où on opère le mélange :
Vesou, 65 75 %;
Eau, 25 à 35 pour obtenir une densité de mélange de 1.040 à
1.050. Ce mélange est envoyé dans les cuves où il est ensemencé soit par coupage
avec une cuve en fermentation, soit par ferments (Kaiser, Jacquemin, Verbièse,
etc.). On ajoute généralement 3 litres d'Acide sulfurique pour 10.000 litres
comme antiseptique et 3 kilos de sulfate d'ammoniaque pour 10.000 litres comme
apport de matières azotées.
Le rendement en rhum oscille d'après les saisons entre 7 et 13 %, soit 7 à
13 litres de rhum à 55° pour 100 kg. de cannes.
La distillation se pratique dans les grosses distilleries dans des appareils conti-
nus comme ceux utilisés pour la distillation des moûts de mélasse ; mais dans les
petites distilleries on utilise encore les appareils dits du père Labat ou l'alambic
Privat à feu nu.
Le premier se compose d'une chaudière surmontée d'un chapiteau en forme
de cône très haut et très volumineux, renflée à la partie inférieure puis rétréci
subitement pour s'adapter dans l'ouverture de la chaudière ; à la partie supé-
rieure, un col de cygne le fait communiquer avec une cuve en bois, bien close,
placée environ 1 mètre au-dessus de la chaudière. Cette cuve est une sorte de
chauffe-vin, car elle porte 2 tubulures, la première, celle qui amène les vapeurs
alcooliques, descend jusqu'au fond, la deuxième prend naissance au couvercle
Ci-après une analyse moyenne d'un rhum supérieur exécutée par moi. à la Mar-
tinique :
Alcool en volume 56.50
Acidité p. 1.000 18.20
Acidité par HI. alcool à 1000 322.12
Ethers par HI. alcool à 100° 403.174
Impuretés dosées. 725.86
La qualité des rhums industriels se reconnaît, comme vous l'aurez remarqué par
leur teneur en Ether + Alcool supérieur + acidité. Ce chiffre varie de 300 à 850.
Pthef
Lorsque l'ana l yse décèle un rapport Alcool supéric-ur 1 on peut être assuré d'être en
présence d'un rhum Industriel de mélasse.
DISTILLERIES AGRICOLES
Il existe à la Martinique de 130 à 140 distilleries agricoles de différents
tonnages et travaillant de différentes façons, je les ai classifiées en distillerie de
a) Vesou cru; b) Vesou cuit; c) Sirop.
a) Distillerie de Vesou cru
Ces usines travaillent de la façon suivante : l'extraction du jus de la canne
se fait par moulins actionnés par machine à vapeur ou moteur hydraulique et on
pratique- l'imbibition en grand pour diminuer les pertes dans la bagasse qui sert
de combustible. Le jus est ensuite tamisé grossièrement au travers d'une toile
métallique qui retient la bagasse folle et le jus est envoyé dans la fosse à
composition où on opère le mélange :
Vesou, 65 75 %;
Eau, 25 à 35 pour obtenir une densité de mélange de 1.040 à
1.050. Ce mélange est envoyé dans les cuves où il est ensemencé soit par coupage
avec une cuve en fermentation, soit par ferments (Kaiser, Jacquemin, Verbièse,
etc.). On ajoute généralement 3 litres d'Acide sulfurique pour 10.000 litres
comme antiseptique et 3 kilos de sulfate d'ammoniaque pour 10.000 litres comme
apport de matières azotées.
Le rendement en rhum oscille d'après les saisons entre 7 et 13 %, soit 7 à
13 litres de rhum à 55° pour 100 kg. de cannes.
La distillation se pratique dans les grosses distilleries dans des appareils conti-
nus comme ceux utilisés pour la distillation des moûts de mélasse ; mais dans les
petites distilleries on utilise encore les appareils dits du père Labat ou l'alambic
Privat à feu nu.
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de cône très haut et très volumineux, renflée à la partie inférieure puis rétréci
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rieure, un col de cygne le fait communiquer avec une cuve en bois, bien close,
placée environ 1 mètre au-dessus de la chaudière. Cette cuve est une sorte de
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