Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 265
Quant à ce qui concerne l'opération même de sciage des bois coloniaux, la
question est actuellement suffisamment au point, qu'il s'agisse d'employer des
scies à ruban, des scies alternatives ou des scies circulaires, pour qu'il n'y ait à
envisager de ce côté aucune difficulté réelle. Le débitage au ruban, s il est
adopté pour les grumes de fortes dimensions, sera même d'autant plus facile à
réaliser qu'il s'agira de scier des essences de faibles densité et dureté, présentant
à l'outil des résistances à peu près constantes. Point ne sera donc besoin de dis-
poser d'un grand nombre de types de lames. Les scies alternatives simples, à lame
horizontale, et les scies à lames verticales multiples pourront également être utili-
sées pour débiter des bois fraîchement abattus avec un maximum de rendement.
Il en sera de même des scies circulaires.
Il ne faut point se baser sur certains échecs pour affirmer que le sciage aux
Colonies ne présente aucun intérêt. Il en fournit énormément, si l'on prend soin
de choisir son matériel et son personnel et si l'on standardise strictement les
fabrications.
Ajoutons à ces différentes considérations, que le sciage sur place, seul, peut
permettre d'envisager l'exploitation et l'expédition de certaines essences africaines
de qualité, mais auxquelles les coupeurs ne s'intéressent pour ainsi dire pas actuel-
lement parce que ces essences, neuf fois sur dix, si elles ne sont pas expédiées
et transportées dans des conditions exceptionnelles de rapidité, nous arrivent plus
ou frtoins échauffées, plus ou moins piquées par les insectes, plus ou moins inuti-
lisables. C'est le cas pour presque tous les bois coloniaux, exception faite de
l'Okoumé, dont la densité, à l'état sec, est inférieure à 0.500. Au nombre de ces
essences, on peut en citer qui sont particulièrement abondantes dans les peuple-
ments, telles le Bahia, le Fraké ou Fraké-Limbo (Côte d Ivoire, Cameroun, Ga-
bon), l'Evino (Cameroun et Gabon). 20 autres essences de ces trois Colonies
(Ogoumalanga, Aiélé, Canarium, Emien, Lô, Odiénéjé, Ossongo, Pri, Faro,
IIomba, M'bébame, N'torvol, Vindou, etc.., fourniraient également de bons
sciages pour menuiserie légère, moulure et caisserie. Le Fromager et le Parasolier
donneraient eux-mêmes d'excellents bois pour caisses à bananes, dont l'écoule-
ment serait assuré partie sur place, partie sur la Guinée et les Iles Canaries.
Enfin, il y a, pour le Gabon, l'Okoumé dont nous avons parlé au début de
cette étude et dont il est conseillé de n' envoyer en brut, pour le déroulage, que
des billes de choix. Toutes les autres, billes légèrement courbées ou fendues ou
défraîchies, billes de trop faible diamètre, surbilles et grosses branches ne peuvent-
être exportées avantageusement pour l' exploitant. Et alors, ou il faut se résigner
à l'abandon de jces bois sur place, perte sèche pour les coupeurs et pour la
collectivité, ou bien se décider à les débiter avant expédition. On les estimera
dans ce dernier cas à une valeur marchande assez faible (leur déchet devant être
plus élevé que pour les billes d'autres essences sciées tout venant), mais si peu
que ce soit, 100 francs, 80, 60, 50 francs même le mètre cube, ce sera néanmoins
un profit net pour l'exploitant et un profit qui en amènera d'autres pour les entre-
prises de sciage, pour les transporteurs. Il est très regrettable de voir se perdre
actuellement comme le déclarent ou le reconnaissent les exploitants gabonais
eux-mêmes, et sans avantage pour personne, près des deux cinquièmes de la pro-
duction totale, soit un tonnage correspondant annuellement à près de 200.000
Quant à ce qui concerne l'opération même de sciage des bois coloniaux, la
question est actuellement suffisamment au point, qu'il s'agisse d'employer des
scies à ruban, des scies alternatives ou des scies circulaires, pour qu'il n'y ait à
envisager de ce côté aucune difficulté réelle. Le débitage au ruban, s il est
adopté pour les grumes de fortes dimensions, sera même d'autant plus facile à
réaliser qu'il s'agira de scier des essences de faibles densité et dureté, présentant
à l'outil des résistances à peu près constantes. Point ne sera donc besoin de dis-
poser d'un grand nombre de types de lames. Les scies alternatives simples, à lame
horizontale, et les scies à lames verticales multiples pourront également être utili-
sées pour débiter des bois fraîchement abattus avec un maximum de rendement.
Il en sera de même des scies circulaires.
Il ne faut point se baser sur certains échecs pour affirmer que le sciage aux
Colonies ne présente aucun intérêt. Il en fournit énormément, si l'on prend soin
de choisir son matériel et son personnel et si l'on standardise strictement les
fabrications.
Ajoutons à ces différentes considérations, que le sciage sur place, seul, peut
permettre d'envisager l'exploitation et l'expédition de certaines essences africaines
de qualité, mais auxquelles les coupeurs ne s'intéressent pour ainsi dire pas actuel-
lement parce que ces essences, neuf fois sur dix, si elles ne sont pas expédiées
et transportées dans des conditions exceptionnelles de rapidité, nous arrivent plus
ou frtoins échauffées, plus ou moins piquées par les insectes, plus ou moins inuti-
lisables. C'est le cas pour presque tous les bois coloniaux, exception faite de
l'Okoumé, dont la densité, à l'état sec, est inférieure à 0.500. Au nombre de ces
essences, on peut en citer qui sont particulièrement abondantes dans les peuple-
ments, telles le Bahia, le Fraké ou Fraké-Limbo (Côte d Ivoire, Cameroun, Ga-
bon), l'Evino (Cameroun et Gabon). 20 autres essences de ces trois Colonies
(Ogoumalanga, Aiélé, Canarium, Emien, Lô, Odiénéjé, Ossongo, Pri, Faro,
IIomba, M'bébame, N'torvol, Vindou, etc.., fourniraient également de bons
sciages pour menuiserie légère, moulure et caisserie. Le Fromager et le Parasolier
donneraient eux-mêmes d'excellents bois pour caisses à bananes, dont l'écoule-
ment serait assuré partie sur place, partie sur la Guinée et les Iles Canaries.
Enfin, il y a, pour le Gabon, l'Okoumé dont nous avons parlé au début de
cette étude et dont il est conseillé de n' envoyer en brut, pour le déroulage, que
des billes de choix. Toutes les autres, billes légèrement courbées ou fendues ou
défraîchies, billes de trop faible diamètre, surbilles et grosses branches ne peuvent-
être exportées avantageusement pour l' exploitant. Et alors, ou il faut se résigner
à l'abandon de jces bois sur place, perte sèche pour les coupeurs et pour la
collectivité, ou bien se décider à les débiter avant expédition. On les estimera
dans ce dernier cas à une valeur marchande assez faible (leur déchet devant être
plus élevé que pour les billes d'autres essences sciées tout venant), mais si peu
que ce soit, 100 francs, 80, 60, 50 francs même le mètre cube, ce sera néanmoins
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