Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1911 30 novembre 1911
Description : 1911/11/30 (A11,N125). 1911/11/30 (A11,N125).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383843k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 125 — Nov. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 323
lion première et trop vive de ces masses
de détritus en fermentation qui se trouvent
accélérées par la température ambiante :
cependant la présence de ces feuilles
retarde peu la réduction du tout en bon
terreau.
Dans un autre ordre d'idées, si les
feuilles des grands Bambous n'ont pas
l'ampleur elles n'en constituent pas moins de bons
éléments pour la confection de paillasses
ou de couches dont l'emploi est appré-
ciable quand, au moment des corvées agri-
coles, on a un nombreux personnel à hé-
berger.
Mais tous ces avantages, bien réels dans
les pays de végétation spontanée des Bam-
busées, sont-ils suffisants pour compenser
les dépenses que nécessiteraient une plan-
tation, une culture, une exploitation de
Bambous surtout dans les régions où la
terre et la main-d'œuvre atteignent un
certain prix ?
Pour obtenir l'exacte solution de ce pro-
blème économique, on n'a guère d'exemples
à produire, et pour le moment il faut se
borner à s'appuyer sur des données quasi-
théoriques.
Les questions principales à poser sont
celles-ci, suivant les milieux de culture,
en ce qui concerne les Bambous exclusi-
vement considérés comme fourrage vert
ou sec, ou comme litière, en outre de la
production des chaumes :
1° Faut-il avoir recours aux Bambusées
vraies, aux Phylloslachyées ou aux Arun-
dinal'iées ?
2° Dans quels cas employer l'un ou
l'autre de ces groupes?
3° Quels sont les avantages alimentaires
et économiques de chacun d'eux ?
4? Quelles sont les données probables
sur le coût et le revenu d'une plantation
et d'une exploitation de Bambous?
A défaut de renseignements fournis par
les correspondants autorisés du « J. d'A.T. »,
ou pour les compléter, je me permettrai
d'esquisser un jour quelques réponses à
ces questions primordiales.
CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai,
Alger.
Exposition internationale du Caoutchouc à Londres
Du 24 juin au 14 juillet 1910
Il. — CAOUTCHOUC ET PROCÉDÉS DIVERS
( Par M. G. LAMY-TORHLUON.
Les lecteurs du « J. d'A. T. » ont eu la bonne
fortune, dans le n° 124, d'être guidés à travers
l'Exposition du Caoutchouc par la compétence
éprouvée de M. G. LAMY-TORRILHON. Il leur expose
aujourd'hui, avec son sens très juste des réalités,
un certain nombre de procédés spéciaux qui ont
attiré l'aitention des visiteurs avertis. Parmi ces
procédés, nous trouvons le « Purub » qui reste
dans les formules indiquées par le « J. d'A. T. »
\n05 101 et 110) : nous croyons savoir cependant
qu'il n'a guère été employé comme coagulant que
dans les colonies allemandes d'Afrique. Le coagu-
lant « Elias » >(« J. d'A. T. », ai0 110) reste aussi
mystérieux qu'autrefois pour qui n'est pas son
inventeur ou son préparateur. La coagulation par
l'acide formique est peut-être très intéressante :
malheureusement, d'après les indications fournies
par la fabrique de Schiedam, il est probable qu'il
n'en a pas été fait d'essais sur la plantation, car
ne sont invoquées que les expériences favorables
de SPENCE (voir aussi « J. d'A. T. », n° 89) effec-
tuées en laboratoire. Quant au procédé «,V. Pahl »
à l'acide carbonique, des réserves ont été faites
dans le « J. d'A. T. » (no 122); des publications
postérieures sur ce sujet, en diverses langues, ne
permettent que d'accentuer ces réserves : en se
plaçant au point de vue scientifique pur, il semble
qu'on ne puisse retenir beaucoup des treize avan-
tages invoqués en faveur de la méthode. En ce qui
concerne la synthèse du caoutchouc, il est impos-
sible d'émettre une opinion lffiotLvée sur la valeur
économique d'un procédé quelconque; les expé;
riences ne portent, pas sur des masses suffisantes
et le prix de revient, dans ces essais, ne donne
lion première et trop vive de ces masses
de détritus en fermentation qui se trouvent
accélérées par la température ambiante :
cependant la présence de ces feuilles
retarde peu la réduction du tout en bon
terreau.
Dans un autre ordre d'idées, si les
feuilles des grands Bambous n'ont pas
l'ampleur
éléments pour la confection de paillasses
ou de couches dont l'emploi est appré-
ciable quand, au moment des corvées agri-
coles, on a un nombreux personnel à hé-
berger.
Mais tous ces avantages, bien réels dans
les pays de végétation spontanée des Bam-
busées, sont-ils suffisants pour compenser
les dépenses que nécessiteraient une plan-
tation, une culture, une exploitation de
Bambous surtout dans les régions où la
terre et la main-d'œuvre atteignent un
certain prix ?
Pour obtenir l'exacte solution de ce pro-
blème économique, on n'a guère d'exemples
à produire, et pour le moment il faut se
borner à s'appuyer sur des données quasi-
théoriques.
Les questions principales à poser sont
celles-ci, suivant les milieux de culture,
en ce qui concerne les Bambous exclusi-
vement considérés comme fourrage vert
ou sec, ou comme litière, en outre de la
production des chaumes :
1° Faut-il avoir recours aux Bambusées
vraies, aux Phylloslachyées ou aux Arun-
dinal'iées ?
2° Dans quels cas employer l'un ou
l'autre de ces groupes?
3° Quels sont les avantages alimentaires
et économiques de chacun d'eux ?
4? Quelles sont les données probables
sur le coût et le revenu d'une plantation
et d'une exploitation de Bambous?
A défaut de renseignements fournis par
les correspondants autorisés du « J. d'A.T. »,
ou pour les compléter, je me permettrai
d'esquisser un jour quelques réponses à
ces questions primordiales.
CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai,
Alger.
Exposition internationale du Caoutchouc à Londres
Du 24 juin au 14 juillet 1910
Il. — CAOUTCHOUC ET PROCÉDÉS DIVERS
( Par M. G. LAMY-TORHLUON.
Les lecteurs du « J. d'A. T. » ont eu la bonne
fortune, dans le n° 124, d'être guidés à travers
l'Exposition du Caoutchouc par la compétence
éprouvée de M. G. LAMY-TORRILHON. Il leur expose
aujourd'hui, avec son sens très juste des réalités,
un certain nombre de procédés spéciaux qui ont
attiré l'aitention des visiteurs avertis. Parmi ces
procédés, nous trouvons le « Purub » qui reste
dans les formules indiquées par le « J. d'A. T. »
\n05 101 et 110) : nous croyons savoir cependant
qu'il n'a guère été employé comme coagulant que
dans les colonies allemandes d'Afrique. Le coagu-
lant « Elias » >(« J. d'A. T. », ai0 110) reste aussi
mystérieux qu'autrefois pour qui n'est pas son
inventeur ou son préparateur. La coagulation par
l'acide formique est peut-être très intéressante :
malheureusement, d'après les indications fournies
par la fabrique de Schiedam, il est probable qu'il
n'en a pas été fait d'essais sur la plantation, car
ne sont invoquées que les expériences favorables
de SPENCE (voir aussi « J. d'A. T. », n° 89) effec-
tuées en laboratoire. Quant au procédé «,V. Pahl »
à l'acide carbonique, des réserves ont été faites
dans le « J. d'A. T. » (no 122); des publications
postérieures sur ce sujet, en diverses langues, ne
permettent que d'accentuer ces réserves : en se
plaçant au point de vue scientifique pur, il semble
qu'on ne puisse retenir beaucoup des treize avan-
tages invoqués en faveur de la méthode. En ce qui
concerne la synthèse du caoutchouc, il est impos-
sible d'émettre une opinion lffiotLvée sur la valeur
économique d'un procédé quelconque; les expé;
riences ne portent, pas sur des masses suffisantes
et le prix de revient, dans ces essais, ne donne
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.56%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.56%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6383843k/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6383843k/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6383843k/f3.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6383843k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6383843k
Facebook
Twitter