Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1911 31 décembre 1911
Description : 1911/12/31 (A11,N126). 1911/12/31 (A11,N126).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838440
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 126 - DÉc. 1911 JOURNAL D'AGtRIGULTUREjTROPICALE 355
1
- qui avait été chargée de l'installation de
l'Exposition, de l'éclairage et de la fourni-
ture de la force motrice, présentait divers
outils intéressants pour la corderie, mais
surtout la « Finningan », de Paterson, près
de New-York, défibrant l'agave, construite
sur un type inusité, mais dont le travail
nous a paru lent et quelque peu imparfait,
défauts dus, sans doute, à une insuffisance
1 FIG. 43. Machines à défibrer le Coton et machines à défibrer le Sisal à l'Exposition de Soerabaya. -
de réglage, car elle a été vantée comme un
progrès sur les machines connues.
La Maison FAURE, de Limoges, exposait
deux spécimens de ses nouveautés, que le
Journal a déjà signalées : la machine à défi-
brer l'agave et celle pour l'abaca. Bien
placée dès l'entrée, bien alimentée, elle n'a
pour -ainsi dire pas cessé de fonctionner
sous les yeux du public qui s'y est fort
intéressé en raison de la netteté du travail
exécuté.
Le lecteur nous pardonnera de l'entre-
tenir avec complaisance d'une Maison qui
a fait, pour l'agriculture, tant de sacrifices -
intelligents et qui, à notre avis, en matière
de machines à ramie, tient la tête. La
machine à traiter l'agave, à engreneur
automatiq ue et à retiration, c'est-à-dire
avançant régulièrement deux feuilles pin-
cées à la base et ramenant la fibre nette,
travaille un peu lentement, mais parfaite-
ment ; elle n'emploie que deux hommes et
son prix ne doit pas être élevé. On lui
reproche toutefois de sacrifier le talon de
la feuille sur environ 1-5 centimètres, ce qui
constitue une diminution sensible, bien
qu'elle porte sur la portion de fibre la plus
grossière. C'est peut-être, malgré cetincon-
vénient, la meilleure des petites machines.
La machine à traiter l'abaca, moins com-
pliquée et moins coûteuse, donne un bOIF
travail, à la condition expresse que la bande
soit présentée aux. batteurs bien horizonta-
lement. Un ouvrier trop grand ou trop petit; -
négligent, levant ou abaissant trop la main
1
- qui avait été chargée de l'installation de
l'Exposition, de l'éclairage et de la fourni-
ture de la force motrice, présentait divers
outils intéressants pour la corderie, mais
surtout la « Finningan », de Paterson, près
de New-York, défibrant l'agave, construite
sur un type inusité, mais dont le travail
nous a paru lent et quelque peu imparfait,
défauts dus, sans doute, à une insuffisance
1 FIG. 43. Machines à défibrer le Coton et machines à défibrer le Sisal à l'Exposition de Soerabaya. -
de réglage, car elle a été vantée comme un
progrès sur les machines connues.
La Maison FAURE, de Limoges, exposait
deux spécimens de ses nouveautés, que le
Journal a déjà signalées : la machine à défi-
brer l'agave et celle pour l'abaca. Bien
placée dès l'entrée, bien alimentée, elle n'a
pour -ainsi dire pas cessé de fonctionner
sous les yeux du public qui s'y est fort
intéressé en raison de la netteté du travail
exécuté.
Le lecteur nous pardonnera de l'entre-
tenir avec complaisance d'une Maison qui
a fait, pour l'agriculture, tant de sacrifices -
intelligents et qui, à notre avis, en matière
de machines à ramie, tient la tête. La
machine à traiter l'agave, à engreneur
automatiq ue et à retiration, c'est-à-dire
avançant régulièrement deux feuilles pin-
cées à la base et ramenant la fibre nette,
travaille un peu lentement, mais parfaite-
ment ; elle n'emploie que deux hommes et
son prix ne doit pas être élevé. On lui
reproche toutefois de sacrifier le talon de
la feuille sur environ 1-5 centimètres, ce qui
constitue une diminution sensible, bien
qu'elle porte sur la portion de fibre la plus
grossière. C'est peut-être, malgré cetincon-
vénient, la meilleure des petites machines.
La machine à traiter l'abaca, moins com-
pliquée et moins coûteuse, donne un bOIF
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soit présentée aux. batteurs bien horizonta-
lement. Un ouvrier trop grand ou trop petit; -
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